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Critiques de Scott Lobdell (41)
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Wildcats, tome 1

Je n'ai pas été séduit par cette succession de nouvelles autour de ces super héros costumés qui après leur dissolution continuent leur service actif au quatre coins de la planète.



La psychologie de base ne m'a pas du tout marqué. C'est toujours la même chose : défendre les plus démunis contre des menaces de plus en plus improbables en faisant dans la surenchère gratuite et sans aucune psychologie de mise.



Certes, il y a une thématique par rapport à leur rôle dans la guerre mais c'est trop léger pour attirer l'attention. La mise en scène est plutôt confuse ce qui n'aide pas à une lecture agréable. Par ailleurs, cela manque singulièrement de charme malgré un potentiel que l'on sent toutefois.



Oui, ma lecture de ces chats sauvages a été plutôt sans saveur avec des couleurs d'ailleurs assez fades et informatisés. Il y avait un rendu plutôt réaliste qui concourt à la dynamique du récit. Mais bon, le scénario n'a pas vraiment suivi et c'est le moins qu'on puisse dire.



On peut aisément passer son chemin d'autant que cette série qui n'a que deux tomes a été interrompu par la disparition de sa maison d'édition Sémic.
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Shang-Chi : Maître du kung fu

Bof !



Je me suis laissé tenter par ce titre publié à l’occasion de la sortie du film Shang-chi. Je connaissais le personnage par ailleurs.

Mais là je suis déçu. Le maître du kung-fu intervient en tant que guest star dans des séries attribuées à d’autres super-héros et n’est guère mis en avant. De plus j’ai eu du mal car je n’ai pas beaucoup de contexte dans ces années de publication.



Une association avec les X-men publiée en 1997. L’époque est au dessin baroque ultra coloré. Aucune force ni mouvement. La diversité de personnalité a complètement quitté les X-men qui sonnent creux. La présence de vilains surprenants dans cette série (Le Caïd surtout) ne rend pas le récit intéressant.

Une autre association avec les « héros à louer » genre Iron Fist (1998). Là aussi un dessin de piètre qualité.

Un récit pas trop mal avec Spiderman, face à un individu que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam : Mr Négative. Pas terrible comme nom. Un épisode de 2010 sorti d’un contexte plus large. Du coup on a l’impression de lire un extrait.

Un récit de Secret Avengers de 2011. Je ne connais même pas cette équipe. Le contexte multidimensionnel évoqué est intéressant. Au moins ça bastonne.

Le dernier récit est extrait des Avengers de Jonathan Hickman (2013). Je l’avais déjà lu. Niveau scénario on est un cran au-dessus, même s’il ne donne qu’une pâle idée de ce que cet auteur fera de cette équipe de héros ensuite. Au moins Shang chi a un vrai rôle.



Bref, j’aurais dû m’abstenir. Je suis bête parfois.

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X-Men : L'ère d'Apocalypse

Waouh !



Cela faisait plus de dix ans que j’attendais l’occasion de lire cette saga Xmen ultracélèbre. Enfin l’ensemble gargantuesque – plus de mille pages – a été réédité en omnibus à l’occasion des fêtes de fin d’année 2021. Pas question de passer à côté.



Au premier semestre 1995, pour relancer la franchise « mutant », Marvel lance une saga hallucinante, crossover sur tous ses titres X-truc, où tout est permis.

En effet, un évènement type effacement temporel est déclenché à l’époque où Charles Xavier et Erik Lehnsherr / Magneto étaient encore amis. Remontant le temps, un fils de Charles souhaite tuer Erik afin d’épargner au monde toutes les catastrophes à venir. C’est compter sans Charles qui intercepte la rafale létale et meurt. Ainsi, il n’est plus en vie pour stopper l’effroyable Apocalypse des années plus tard. Ce dernier établit un règne mutant impitoyable sur l’Amérique du Nord ; une véritable Shoah pour tous les humains.

Mais quelques mutants partisans de la cohabitation résistent. Ils se nomment X-men et sont menés par Magneto. Ils cherchent à aider les humains survivants, à les faire passer en Eurasie qui est devenue le sanctuaire humain. Une guerre finale entre l’Amérique d’Apocalypse et l’Eurasie humaine est à craindre.

Un jour les X-men sauvent le mutant Bishop qui prétend que cet univers est factice, qu’il ne devrait pas exister… et qu’il est possible de rétablir la vraie réalité.



Pendant quatre à cinq mois tous les titres X-truc changent de nom. On connait les héros physiquement, mais leurs personnalités diffèrent, leurs relations aussi. Comme on s’en doute, à la fin la « vraie réalité » reviendra, donc tout est permis dans celle qui n’est qu’éphémère. La violence est extrême. Les charniers, les montagnes de squelettes humains, les villes en miettes forment le fond d’écran. Les mutants aux ordres d’Apocalypse sont souvent affreux au point de faire passer la Chose pour un prix de beauté. Certains d’entre eux sont les héros mutants de la « vraie réalité ». Les X-men ne sont pas tendres non plus. Logan n’est plus le seul à tuer sans scrupules. On est loin de la non-violence habituelle.

Les histoires sont multiples et extrêmement bien orchestrées par Scott Lobdell. L’ensemble est haletant. Qui va vivre, qui va mourir ? Est-ce que ça a une importance quand on sait que tout doit finir dans le néant d’un Ragnarok terrien ?



J’aurais probablement encore plus apprécié si j’avais mieux connu quelques personnages qui ont l’air de tenir une grande place dans le monde mutant, comme Sinistre. Apocalypse lui-même apparait comme un dieu des enfers mais agit peu. Je ne sais pas d’où il vient et je n’ai pas saisi en quoi consistait ses pouvoirs. Mais plongé dans l’action en apnée, ces questions ne font que traverser l’esprit.

Je me suis aussi demandé si « réécrire la réalité » était vraiment un objectif si important dans le multivers Marvel où tous les scénarios sont censés coexister de toute façon. Qu’est-ce qui est effacé au final ? Probablement rien.



L’Ère d’Apocalypse préfigure une autre énorme saga elle aussi rééditée : Onslaught. Et une amie qui connait mes goûts me l’a offert. Joie !

L’aventure va donc continuer.

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Superman Saga Hors Série, tome 1 : Le retour ..

La Super Famille (Superman, Supergirl et Superboy) se réunissent de nouveau pour contrer une nouvelle fois H'el qui veut empêcher la destruction de Krypton et risque par là de perturber, voir détruire la ligne spatio-temporelle actuelle. Une histoire assez basique, mais bien ficelé et qui permet aux non initiés de découvrir les personnages moins connus de Superboy et Supergirl.



Ce premier Hors Série de Superman est vraiment bien pensé, car pour à peine cinq euros, vous avez un récit complet, et d’une très bonne qualité. Même pour ce qui est des mag Presse, Urban Comics mise sur une très bonne qualité d’édition.



Un bon moment de lecture !
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X-Men - Intégrale, tome 34 : 1993 (III)

« X-men, intégrale, 1993, tome 3 » relève le niveau par rapport au tome précédent.



Si je ne goute pas le personnage de Fritzroy, sorte de faire-valoir de Bishop et super vilain parfaitement oubliable, l'aventure arctique avec la nouvelle mutante Siena Blaze dotée de pouvoirs exceptionnels constitue un « must » des X-men et met particulièrement en valeur l'exceptionnelle charisme de Tornade.



Et même l'éphémère Bourreau, personnage assemblé de bric et de broc tient honorablement son rôle...



Ce tome 3 est également marqué par des drames, la mort du Cerveau qui s'offre un ultime baroud d'honneur télépathique en forme de repentance, et surtout celle d'Illyana Raspoutine, après une longue maladie.



L'aspect idéologique n'est pas oublié avec le retour de Magneto voulant emmener avec lui les mutants dans un monde meilleur pour s'affranchir de la cohabitation avec des humains par essence fourbes, manipulateurs et intolérants.



Beaucoup de personnages certes, les Acolytes ne marqueront pas je le pense l'Histoire des X-men, les X-Forces font un peu office d'équipe B (ou C?) des X-men, Cable, Bishop...mais le tout est emballé avec suffisamment de maitrise pour former un ensemble cohérent.



Enfin au niveau graphisme, les styles sont aussi divers que les artistes mais Capullo et Romita Jr obtiennent définitivement la pole position pour l'aventure la plus ambitieuse avec Magneto !



Une intégrale émouvante et riche en rebondissements donc !
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X-Men - Intégrale, tome 33 : 1993 (II)

« X-men, intégrale, 1993, tome 2 » ne ménage pas sa peine pour un résultat mitigé.



L'aventure russe autour du télépathe pathétique appelé l’Écorcheur des âmes est sombre, douloureuse, mais malheureusement un peu plombée par le style de Kubert.



On insiste lourdement sur les tourments intérieurs des personnages principaux (Cyclope et Colossus) et malgré une intention louable de mettre la séduisante Psylocke en lumière, cette histoire de double japonaise ne décolle jamais réellement.



Les mutants « chair à canon » pullulent également : Dark riders, Acolytes qui tels les Reavers sont autant de personnages jetables à la durée de vie on le devine éphémère.



Du coté plus positif on appréciera les styles graphique de Peterson et de Romita Jr qui donnent un formidable dynamisme à une action, pour une fois située en France avec des vues sommaires mais néanmoins appréciable de la cote normande et du Mont Saint-Michel !
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WildC.A.T.S. X-Men Tome 2 : L'ère des lumières

Ce tome est le deuxième d'une série de 4, formant le crossover WildCats / X-Men paru en 1997/1998 : (1) L'âge d'or avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Travis Charest, un encrage de Charest, aidé par Hommage Studio, (2) L'ère des lumières avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Jim Lee, et un encrage de Scott Williams & Sam Regla, (3) Les temps modernes avec un scénario de James Robinson, des dessins d'Adam Hughes, et un encrage de Mark Farmer, et (4) Les années noires avec un scénario de Warren Ellis, des dessins de Matt Broome (aidé par Brett Booth), et un encrage de John Dickenson, Armando Durruthy, Tom McWeeney et Sean Parsons.



L'ère des lumières (40 pages) - Cole Cash (Grifter) est en prison pour une condamnation de 300 ans. Il a un nouveau voisin qui ne dit pas son nom (mais il est facile de reconnaître Remy Lebeau, Gambit). Il est libéré par Nick Fury qui vient l'enrôler pour lutter contre des hybrides Brood / Daemonites. De son coté, Jean Grey a accepté un boulot de modèle en Australie Le passager derrière elle est très agité. Arrivée à l'aéroport, Cole Cash attend le passager en question qui est abattu par des hybrides, malgré l'intervention de Jean Grey. Les 2 vont collaborer pour déjouer les plans des hybrides, grâce aux informations que Grey a lues dans l'esprit du passager avant qu'il ne rende son dernier soupir.



Pour cette deuxième partie, Scott Lobdell s'est fendu d'un scénario un peu plus dense, et beaucoup plus enraciné dans la continuité des 2 équipes. C'est ainsi que le lecteur peut voir Mister SInister récupérer un échantillon d'ADN précieux, et assister à la décision de Zealot d'entraîner Cole Cash. L'histoire est linéaire, basée sur l'action, intéressante, sans être renversante. Lobdell a trouvé la voix de Jean Grey de manière très convaincante, surtout quand elle explique à Cash qu'elle travaille en équipe et que peut être un jour quand il aura mûri il sera capable d'en faire autant.



Bien sûr le centre d'intérêt principal de ces pages est le travail détaillé et minutieux de Jim Lee très en forme. Il ne lésine pas sur les détails, les hommes sont très virils, les femmes très élancées et cambrées (un peu trop même, les jambes de Jean sont démesurées, et sa minijupe ras-la-touffe), le dessin pleine page pour la scène de baiser entre Cole et Jean est magnifique de romantisme, de tension, et d'intensité. Il sait associer les éléments réalistes (la ceinture militaire de Cash, la panoplie d'armes à feu que lui propose le SHIELD, le laçage de ses bottes où il ne manque pas un seul passe-lacet), avec des éléments créés pour l'occasion (les guêtres blanches dont se sert Savant pour individualiser son costume du SHIELD, le nouveau costume de Mister Sinister). Il est également possible de reconnaître des invités surprises dont 1 très inattendu (Phantom Stranger dans la foule de l'aéroport au départ de Jean Grey). Enfin il a bénéficié de 4 encreurs supplémentaires pour peaufiner les décors : JD, Armando Durruthy, Mark Irwin et Luke Rizzo. Si Travis Charest n'avait pas été aussi brillant sur le premier épisode, Jim Lee aurait été la star de ce recueil. En prime, le lecteur découvrira une couverture alternative réalisée par Neal Adams.
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X-Men - Intégrale, tome 32 : 1993 (I)

J'ai été très sévère avec les X-men des années 90 post Chris Claremont trouvant les multiplication d'équipes (X-men, X-Force, X-Facteur...) et les « nouveaux » comme Bishop et Cable assez similaires et sans réelle épaisseur comparés aux personnages historiques.



Cependant ce « X-men, intégrale, 1993, tome 1 » bien que contenant tous les critères pré-cités, échappe partiellement au feu nourri de mes critiques.



En effet, le scénario bâti relève d'une dimension majeure en introduisant des personnages aussi puissants que charismatiques comme l'ambivalent Apocalypse, bien plus intéressant pour moi que Mr Sinistre ou même Stryfe, le double de Cable qui tire vers lui toute la couverture de cette intégrale.



Les combats sont intenses, violents (la tête coupée de Kamikaze par Archangel !), parfois épiques comme le choc final sur la lune entre Cable et Stryfe..



Bref, le lecteur en a pour son argent au niveau du dynamisme de l'intrigue et lorsqu'avec des « pointures » comme Capullo et Lee, le graphisme est au niveau de l'évènement on ne peut que tirer son chapeau sur le résultat final !
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X-Men - Intégrale, tome 30 : 1992 (I)

Malgré sa pléiade d’artistes top niveau, l‘intérêt « X-men, l’intégrale, 1992, tome 1» reste inégal.



Comme souvent, Magnéto est un ennemi sublime et pathétique dans sa fausse mort grandiose et même si Omega red se montre un adversaire aussi effrayant que redoutable, cette histoire trop complexe, chargée et emberlificotée peine à séduire.



Pour le reste on s’ennuie ferme avec Ghost rider dans une aventure au scénario faiblard peu mis en valeur avec le style graphique assez quelconque de Wagner, l’excentrique Mojo restant assez anecdotique.



Mais heureusement pour sauver le tout, surnage le style graphique génial de Jim Lee, figurant pour moi dans sur le podium de mes dessinateurs Marvel préférés juste derrière John Byrne et rien que pour cela, ces X-men athlétiques, sexy et pétant de forme valent pour moi le coup d’œil !



Ah cette délicieuse Psylocke…
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Teen Titans, tome 2 : The Culling

Que dire sur ce second volume si ce n'est que c'est le gros bordel ? "The Culling" correspond en fait à un méga crossover. Partagé entre les séries "Legion Lost", "Superboy" & "Teen Titans", il est difficile d'avoir toute l'histoire en ne s'attardant que sur l'une de ces séries !

Cette édition se contente de proposer les numéros concernant uniquement les Teen Titans, faisant tout de même abstraction du numéro annuel et pour le reste, un simple résumé...



Cet arc narratif pêche par ses nombreux défauts : trop superficiel, que des combats, brouillon, éparpillé, surpopulation niveau personnages, etc. Vraiment difficile de rentrer dans cet arc et on est content d'en sortir.



Les choses redeviennent plus intéressante par la suite puisque c'est les orgines de Wonder Girl que l'on va découvrir. L'occasion de se focaliser sur ce personnage féminin dont les pouvoirs sont plus un fardeau et une malédiction qu'autre chose.



Un volume décevant ! L'édition est maladroite et il aurait plus intelligent de ne pas disséminé les numéros composant cette histoire à travers divers volume mais de n'en faire qu'un seul avec TOUS les numéros sans exception ! Bien évidemment, cela aurait conduit à repousser la sortie de ce présent tome le temps qu'il y est assez de numéros à collecter...

Au final, DC Comics a complètement détruit cet arc qui n'en avait vraiment pas besoin qui plus est !
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X-Men - Intégrale, tome 31 : 1992 (II)

Après le départ d'un Claremont déjà en perte de vitesse, « X-men, l'intégrale 1992, tome 2 » constitue une constante valse entre les scénaristes et les dessinateurs, ce qui n'est pas nécessairement le signe ni d'une grande stabilité ni d'une grande maturité.



Le résultat est donc bien inégale. On tente d'introduire Bishop (non pas Omar Sy) pour en faire un personnage fort, viril et charismatique, avec des pouvoirs en revanche somme toute basiques : il absorbe de l'energie pour lancer des rafales, bof !



Donc Bishop est la star venue du futur, à l'instar d'un Cable avec lequel il présente de fortes similarités, notamment le peu d'épaisseur...



Au niveau de l'intrigue, la famille Raspoutine s'étoffe avec un frère, instable et dotés de pouvoirs immenses... et la relation avec Peter donne lieu à de grandes prises de tête familiales assez peu intéressantes...



Et lorsqu'on a plus d'idées on ressort les bons vieux Morlocks, sorte d'éternels faire-valoir sous-terrains des X-men.



Scénaristiquement si la recette ne prend pas, graphiquement le résultat est des plus inégal : Portacio et Raney ont un bon niveau, ce qui n'est ni le cas de Kubert et Texiera, aux styles véritablement affreux.



Au final, rien de bien réjouissant donc !
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Teen Titans, tome 3 : Death of the family

Les origines de Red Robin, une incursion du Joker, ce tome vient compléter l’arc global « Death of the Family ». Un récit qui s’étend sur l’ensemble du Bat-verse de l’ère New 52, pour secouer le quotidien des chauves-souris héroïques.



La dernière partie ramène Red Robin vers sa nouvelle équipe et prépare un avenir chargé pour les Teen Titans.



Un tome un peu à part du fait du cross-over. Jamais évident de s’immerger dans ce type de récit éclaté sur plusieurs séries. J’espère un scénario un peu plus linéaire pour achever les derniers tomes.
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Superboy, tome 2 : Extraction

Second tome du reboot de Superboy, c'est également le dernier que j'ai lu de cette série. Une seule et unique raison m'a amené dans ces pages : le cross-over avec la série Teen Titans. C'est à partir d'ici que se rencontrent l'équipe de Red Robin et Superboy (et accessoirement l'équipe de Legion Lost).



Dans les numéros du présent tome est introduit le cross-over "The Culling" qui m'avait profondément ennuyé à l'époque de ma lecture. Autant dans les pages de Superboy que de Teen Tians, cet arc n'avait et n'a toujours pas le moindre intérêt pour moi. Une de mes plus grosses déceptions parmi les New 52.



Au-delà de cet opus, je me suis contenté de découvrir Superboy au travers de ses apparitions dans Teen Titans. Pas de regrets du tout !
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Generation X Classic 1

Ce tome regroupe les épisodes 316 à 318 d'Uncanny X-Men (scénario de Scott Lobdell, dessins de Joe Madureira pour 316 & 317, Roger Cruz pour 318, encrage de Terry Austin, Dan Green et Tim Townsend), les épisodes 36 et 37 de X-Men (scénario de Fabian Nicieza, dessins d'Andy Kubert, encrage de Matt Ryan) et les épisodes 1 à 4 de Generation X, ainsi que le numéro Ashcan (scénario de Scott Lobdell, dessins de Chris Bachalo, encrage de Mark Buckingham), parus en 1994.



Uncanny X-Men 316 à 318 & X-Men 36 et 37 "Phalanx Covenant - Generation Next" - Sur une route menant à Monaco, la limousine transportant Monet saint Croix est attaquée par Harvest, un être humain ayant accepté d'être infecté par le virus transmodal de l'entité techno-organique appelée Phalanx (le résultat d'une infestation d'un organisme par le techno-virus de la Technarchy, la race dont est issu Warlock, l'un des membres des New Mutants, apparu pour la première fois dans The New Mutants Classic 3). Ce Phalanx a décidé d'enlever plusieurs mutants issus d'une nouvelle génération pour comprendre pourquoi il n'arrive pas à l'assimiler. À l'école pour surdoués, Sean Cassidy (Banshee) découvre qu'il ne reste que Jubilee (Jubilation Lee), Emma Frost (White Queen) et Sabretooth comme X-Men. C'est à eux qu'il revient de retrouver la piste de Harvest et de secourir les jeunes mutants capturés par ce Phalanx.



Avec les rééditions portant l'estampille "Classic", l'éditeur Marvel souhaite présenter des recueils les plus complets possibles quant aux personnages concernés. C'est la raison pour laquelle ces 5 épisodes sont inclus puisqu'ils comprennent la première apparition de plusieurs membres de la future équipe Generation X, ainsi que les circonstances de sa création, et sa prise en charge par Sean Cassidy et Emma Frost. La saga Phalanx comprenait 2 autres histoires ("Lifesigns" et "Final sanction") dans lesquelles X-Men classiques se battaient contre cette infestation.



Dans cette partie, Lobdell et Nicieza profitent de la place qui leur est allouée pour familiariser le lecteur avec 3 membres de Generation X, ainsi qu'avec Blink (Clarice Ferguson) pour un rapide passage, et dont c'est également la première apparition. Les 2 autres tiers du récit sont consacrés aux actions de cette étrange équipe de X-Men : Cassidy, Frost, Lee et Sabretooth. D'un coté il vaut mieux que le lecteur soit familiarisé avec l'histoire personnelle de ces personnages pour comprendre les enjeux des uns et des autres, le comportement inhabituel de Sabretooth, et l'état émotionnel déstabilisé d'Emma Frost. De l'autre une connaissance superficielle du contexte permet d'apprécier cette aventure comme une étape très lisible des X-Men de cette époque. Dans la mesure où il ne s'agit pas de l'affrontement principal contre Phalanx, le lecteur peut rester un peu sur sa faim quant aux apparitions de Cameron Hodge et Steven Lang, ou avoir l'impression que le mode de fonctionnement d'un Phalanx est particulièrement flou (à dessein même, pour que les scénaristes disposent de plus de latitude pour l'utiliser comme bon leur semble).



Par contre, Lobdell et Nicieza savent faire en sorte que les personnages provoquent une forme directe d'empathie et qu'ils fassent montre d'une personnalité suffisante. En fonction des goûts, il est possible de plus ou moins apprécier les illustrations. Joe Madureira est dans une phase où le style comics américain prédomine encore sur les influences manga. L'encrage de Dan Green met mieux en valeur son style particulier, que celui de Terry Austin trop sec. Andy Kubert encré par Matt Ryan aboutit à un style dérivatif de celui de Jim Lee à cette époque, avec des séquences pleines de mouvements et de détails qui masquent avec une dextérité impressionnante l'absence de décors. C'est très agréable à lire, plein de bruit et de fureur. L'épisode dessiné par Roger Cruz présente des visuels plus quelconques, mais il s'agit également d'un numéro sans combat ni action, entièrement dédié aux interactions entre les personnages. Lobdell se révèle beaucoup plus nuancé que dans mon souvenir, un excellent successeur à Chris Claremont, avec un peu de fraîcheur, et moins de naïveté. 3 étoiles.



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Generation X 1 à 4 - Les jeunes mutants se sont installés dans une académie située dans le Massachussetts, sous la responsabilité de Sean Cassidy et Emma Frost. Dans un premier temps, ils doivent aller accueillir un nouveau venu à l'aéroport. Puis ils récupèrent une nouvelle recrue (Penance) téléportée sur leur pelouse par Gateway (un aborigène). Ils interviennent pour mettre fin à une prise d'otages dans une école.



Régulièrement, l'éditeur Marvel Comics introduit une nouvelle génération de mutants parmi les X-Men afin de renouveler le cheptel et d'apporter un sang neuf. Ce fut le cas en 1982 avec les New Mutants, en 1994 avec ces représentants de la génération X, en 2004 avec les New X-Men, en 2011 avec les Lumières de Generation Hope (et j'en oublie sûrement). Ici il confie cette mission à Scott Lobdell et Chris Bachalo.



Autant les épisodes précédents constituent une aventure agréable des X-Men destinée à des lecteurs ayant une prise solide sur la continuité de cette époque (sinon cela constitue une lecture fastidieuse), autant ces 4 premiers épisodes de la série peuvent se lire pour eux-mêmes. Lobdell complète l'équipe avec l'arrivée de nouveaux un par un. Il respecte le principe de base qui est d'avoir des individus d'origines sociales diverses, tout en limitant leur provenance géographique. À terme sous sa houlette, l'équipe sera composée de Jubilee (Jubilation Lee, en provenance de Beverly Hills en Californie), Husk (Paige Guthrie, campagnarde originaire du Kentucky), Chamber (Jonothon Starsmore, citoyen britannique), Skin (Angelo Espinosa, ex-loubard des quartiers chauds de Los Angeles), M (Monet Yvette Clarisse Maria Therese St. Croix, algérienne habitant à Monaco), Synch (Everett Thomas, né à Saint Louis dans le Missouri), Penance (yougoslave), et Mondo (des Îles Samoa). Aux élèves il faut encore ajouter l'irlandais qu'est Sean Cassidy et Emma Frost issue de la haute bourgeoisie de Boston.



Lobdell raconte une histoire comportant action, surprise, émotion, bonne humeur, et une touche d'humour légère très agréable. Tous les personnages ne sont pas développés au même niveau en 4 épisodes faute de place. Par contre Lobdell arrive à insuffler un niveau de personnalité différente à chaque jeune avec une aisance impressionnante. En fonction des affinités du lecteur, il aura une préférence pour l'un ou l'autre, avec Monet saint Croix qui vole la vedette dans chaque scène où elle apparaît.



Les dessins de Chris Bachalo encrés par Buckingham sont tout aussi séduisants et comportent la même touche d'humour discret. Il s'agit de la période de transition de Bachalo entre son style plutôt réaliste, et le recours à des aplats de noir conceptuels. Il représente avec la même facilité et la même conviction les scènes de la vie de tous les jours, et les monstruosités difformes de ces mutants pas comme les autres. Dès la première séquence, cette série dispose de son identité propre qui la démarque du reste de la production des séries estampillées X (pour mutant, pas pour autre chose). Bachalo arrive à faire croire aux pouvoirs les plus délirants oui, je pense à la peau surdéveloppée de Skin, ou à la mâchoire manquante de Chamber. Il a une manière bien à lui d'égayer ses planches grâce aux feuilles automnales, ou au fond de page de type papier cadeau de Noël pour le quatrième épisode. Et Steve Buccellato réalise une mise en couleurs qui sait fortifier chaque ambiance, soit en noirceur, soit en gaité en fonction des besoins.



Scott Lobdell et Chris Bachalo présentent une nouvelle génération de mutants pleine de personnalité et fort différente de la précédente, dans un mélange harmonieux d'aventures, d'affrontements, de superpouvoirs bizarres et dérangeants, pour une belle interprétation de l'adolescence non dénuée d'humour. 5 étoiles. La suite de cette série se trouve dans Generation X Classic 2 (épisodes 5 à 11, épisode annuel de 1995, et "Generation X San Diego Preview").
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Teen Titans, tome 1 : It's Our Right to Fight

J'adore les Teen Titans, enfin...j'adorais surtout la série animée qui passait à une époque sur France 3. Cinq saisons d'aventures avec des personnages passionnants comme Raven, Starfire ou Robin. Cinq saisons pleines d'humour sur le quotidien de cinq jeunes super-héros mais aussi agrémentées d'une certaine gravité. J'avais hâte de voir ce que cela pouvait donner dans le format du comics.



Bien évidemment, préférant la facilité, j'ai opté pour un point de départ tout simple : le lancement des "The New 52" qui amorce un reboot de la série des Teen Titans.

Naïvement, je m'attendais à retrouver les héros de la série animé (Robin, Starfire, Changelin, Raven et Cyborg). Pas de bol ! L'équipe change complètement. Seul rescapé : Robin ! Et encore, il s'agit désormais de Tim Drake alias Red Robin (bon, en même temps, je n'ai jamais su qu'elle pouvait être l'identité civile de Robin dans la série animée et à l'époque j'ignorais l'existence d'une multitude de Robin !). Pour ce qui est des autres personnages et bien...je n'en connaissais aucun ! Pour un reboot, c'est extrême !



Peut-être qu'un jour, lorsque je serais à jour avec l'ensemble de The New 52, je m'aventurerais vers les comics précédant des Teen Titans, pour voir un peu à quel point ce reboot peut se différencier ou non du reste.



Dans ce premier volume, les Teen Titans non de Teen Titans que le nom de la série ! En effet, comme l'histoire repart à zéro, ce premier volume organise la rencontre entre ces adolescents qui, par la force des choses, s'uniront pour devenir les Teen Titans.

Ainsi, au fil de ces sept premiers numéros nous faisons la connaissance de Red Robin, Wonder Girl, Skitter, Kid Flash, Solstice, Bunker et Superboy !!

Cette entrée en matière ne se fait pas sans heurt et tous ont plutôt tendance à se taper dessus avant de faire copain-copain. Globalement, c'est rythmé et j'ai bien aimé découvrir tous ces nouveaux personnages qui, heureusement, arrive au compte-goutte.



Les dessins correspondent à tout ce que j'aime dans le monde du comics. Et par moment, j'avoue avoir passé plus de temps à admirer les planches qu'à lire les dialogues.

Seul petit bémol, que ce soit les garçons ou les filles, ces adolescents ont la fâcheuse tendance à être sexy et à mettre en avant leurs corps parfaits. D'ailleurs, que ce soit en costume ou en tenue civile leur préférence se porte toujours vers les habits très moulants ! Pas de petit gros ou de grande maigre ici et comme on peut le voir dans l'une des cases, seuls les super-héros épouse parfaitement leur costume alors que pour les fans humains, arborer ces tenues conduit soit à flotter dans le costume, soit à voir son ventre bedonnant ressortir... Cette éloge de la perfection dès l'adolescence est un peu irritante mais aussi amusante.
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X-Men : L'intégrale 1997

Une intégrale X-men de qualité moyenne. Ca se lit bien.

Mais l'opération Tolérance Zéro est un peu "molle" par rapport à ce à quoi on pouvait s'attendre.



Les nouveaux personnages introduits restent à développer et à gagner en épaisseur (pas sur que ce soit le cas ; ils ne sont pas vraiment passés à la postérité me semble-t-il...).



L'épisode sur le passé de Gambit est assez intéressant.

A suivre...

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WildC.A.T.S X-Men - Coffret

Ce tome comprend les 4 épisodes du crossover WildCats / X-Men parus en 1997/1998 : (1) "Golden age" avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Travis Charest, un encrage de Charest, aidé par Hommage Studio, (2) "Silver age" avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Jim Lee, et un encrage de Scott Williams & Sam Regla, (3) "Bronze age" avec un scénario de James Robinson, des dessins d'Adam Hughes, et un encrage de Mark Farmer, et (4) "Dark age" avec un scénario de Warren Ellis, des dessins de Matt Broome (aidé par Brett Booth), et un encrage de John Dickenson, Armando Durruthy, Tom McWeeney et Sean Parsons.



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Golden age (41 pages) - Pendant la seconde guerre mondiale, dans un lieu proche de Paris, Logan (pas encore Wolverine, et sans adamantium) a été découvert par Eickert Kenian et ses troupes dans un bâtiment contrôlé par les nazis. Logan venait de s'approprier un parchemin antique contenant une incantation puissante. Logan échappe sans difficulté à ces soldats, mais Kenian a réussi à récupérer le parchemin. Dans une autre partie de cette bâtisse située en bord de mer, Zannah (Zealot) s'infiltre épée à la main, également pour récupérer ce parchemin. Logan et Zannah fuient ensemble et se lance à la poursuite de Kenian à bord d'un sidecar.



En 1992, Jim Lee et 5 autres créateurs quittent Marvel en jurant de ne plus travailler pour eux, ni pour DC. Jim Lee recrute Brandon Choi pour l'aider au scénario et ils lancent une nouvelle série : WildCats (Covert Action TeamS) qui bénéficiera même d'une adaptation en dessin animé (Wildcats season 1). Il revendra ces personnages (et tous ceux de Wildstorm à DC en 1998). Mais avant, les responsables éditoriaux de Wildstorm ont le temps de mettre sur pied un crossover en 4 parties (dont le titre renvoie à différentes époques des comics) avec la série qui a fait connaître Jim Lee : Uncanny X-Men, en particulier avec les épisodes ayant battu les records de vente Genèse mutante.



Ici Scott Lobdell propose un scénario qui tient sur un timbre poste : 3 affrontements successifs entre Logan et Zannah, contre les nazis pour récupérer cette incantation qui a rapport avec les Daemonites. Si vous ne connaissez pas la série WildCats et sa mythologie, cela vous semblera très superficiel et un peu dérivatif des Aliens, et impossible de reconnaître les personnages comme Hellspont. Ça se lit très rapidement et les personnages sont superficiels du début jusqu'à la fin.



Par comparaison, l'aspect visuel est exceptionnel, magnifique de bout en bout, avec une dimension onirique très puissante. Travis Charest avait déjà travaillé sur la série WildCats avec James Robinson (WildCats, en anglais), puis Alan Moore (Monde des origines). La première chose qui impressionne est la finesse de l'encrage qui rend les textures et la lumière avec une délicatesse émouvante, qu'il s'agisse des visages, ou des matériaux. Ainsi le visage de Logan est rehaussé de fines rides montrant qu'il a bourlingué. Charest s'intéresse peu aux décors, mais les personnages présentent un tel degré de finition qu'il est possible d'en faire abstraction; Et quand il s'y intéresse, ils sont époustouflant (avec une seule exception, la Tour Eiffel un peu éthérée dans la première case de la première page). Le dessin occupant une demi-page montrant Zannah gravissant un escalier est d'une beauté à couper le souffle, par sa finesse, son sens du détail, le dessin des pierres, leur texture, etc. La locomotive à vapeur en gare est légèrement fantasmée, magnifique dans ses courbes, son aspect massif, sa présence mécanique. Les scènes d'action sont d'une belle inventivité en termes de mise en page, en particulier la course-poursuite entre la Rolls Royce et le sidecar sur une route en corniche.



Cette première rencontre entre 1 X-Man et 1 WildCats ne révolutionne pas le principe du crossover, mais l'intrigue est suffisante pour offrir des scènes consistantes à Travis Charest qui se surpasse en minutie, élégance, et séduction. 5 étoiles.



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Silver age (40 pages) - Cole Cash (Grifter) est en prison pour une condamnation de 300 ans. Il a un nouveau voisin qui ne dit pas son nom (mais il est facile de reconnaître Remy Lebeau, Gambit). Il est libéré par Nick Fury qui vient l'enrôler pour lutter contre des hybrides Brood / Daemonites. De son coté, Jean Grey a accepté un boulot de modèle en Australie Le passager derrière elle est très agité. Arrivée à l'aéroport, Cole Cash attend le passager en question qui est abattu par des hybrides, malgré l'intervention de Jean Grey. Les 2 vont collaborer pour déjouer les plans des hybrides, grâce aux informations que Grey a lues dans l'esprit du passager avant qu'il ne rende son dernier soupir.



Pour cette deuxième partie, Scott Lobdell s'est fendu d'un scénario un peu plus dense, et beaucoup plus enraciné dans la continuité des 2 équipes. C'est ainsi que le lecteur peut voir Mister SInister récupérer un échantillon d'ADN précieux, et assister à la décision de Zealot d'entraîner Cole Cash. L'histoire est linéaire, basée sur l'action, intéressante, sans être renversante. Lobdell a trouvé la voix de Jean Grey de manière très convaincante, surtout quand elle explique à Cash qu'elle travaille en équipe et que peut être un jour quand il aura mûri il sera capable d'en faire autant.



Bien sûr le centre d'intérêt principal de ces pages est le travail détaillé et minutieux de Jim Lee très en forme. Il ne lésine pas sur les détails, les hommes sont très virils, les femmes très élancées et cambrées (un peu trop même, les jambes de Jean sont démesurées, et sa minijupe ras-la-touffe), le dessin pleine page pour la scène de baiser entre Cole et Jean est magnifique de romantisme, de tension, et d'intensité. Il sait associer les éléments réalistes (la ceinture militaire de Cash, la panoplie d'armes à feu que lui propose le SHIELD, le laçage de ses bottes où il ne manque pas un seul passe-lacet), avec des éléments créés pour l'occasion (les guêtres blanches dont se sert Savant pour individualiser son costume du SHIELD, le nouveau costume de Mister Sinister). Il est également possible de reconnaître des invités surprises dont 1 très inattendu (Phantom Stranger dans la foule de l'aéroport au départ de Jean Grey). Enfin il a bénéficié de 4 encreurs supplémentaires pour peaufiner les décors : JD, Armando Durruthy, Mark Irwin et Luke Rizzo. Si Travis Charest n'avait pas été aussi brillant sur le premier épisode, Jim Lee aurait été la star de ce recueil. En prime, le lecteur découvrira une couverture alternative réalisée par Neal Adams. 4 étoiles.



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Modern age (44 pages) - Il y a 2 mois, Cerebro a détecté un nouveau mutant en Angleterre ; le signal s'est interrompu presqu'immédiatement. Dépêché sur les lieux, Nightcrawler n'en a trouvé aucune trace, malgré une longue période d'observation de la demeure de la branche anglaise du Hellfire Club (dirigée par Blair Cameron) d'où le signal est parti. Sur place, il a été confronté à Warblade (Reno Bryce). Ensemble ils ont liquidé quelques hommes du Hellfire Club, ainsi qu'un daemonite, avant que Warblade ne disparaisse. Au présent, Jacob Marlowe (Lord Emp), accompagné de Spartan et Priscilla Kitaen (Voodoo), accepte une invitation de Cameron au Hellfire Club. Charles Xavier envoie Wolverine et Nightcrawler s'introduire dans la demeure pour retrouver la trace du mutant.



Après les 2 premiers épisodes, le lecteur s'attend à ce qu'Adam Hughes brille de mille feux dans ce qu'il sait faire de mieux : les pinups sexys en diable. Effectivement, il y a plusieurs dessins de Voodoo (en train de délasser son corsage) et Zealot (accroupie avec la lame de son épée entre les jambes) qui ne laissent pas indifférent le lecteur mâle. Par contre les cases dépeignant Jean Grey dans son costume de Phénix sont quelconques.



Pour le reste, Adam Hughes a du mal à faire ressortir la violence des combats ou la sauvagerie de Wolverine. L'utilisation des surfaces noires est intéressante et donne du poids à chaque image, mais l'encrage arrondi de Mark Farmer (retranscrivant bien le style d'Hughes) désamorce toute agressivité. De la même manière, les grimaces de Wolverine sont plus grotesques et ridicules que vraiment impressionnantes. La tenue du sorcier fait penser à un film fauché, et même l'effet Phénix semble un simple effet pyrotechnique inoffensif et dépourvu d'ampleur. Si les dessins sont jolis, le choix d'Adam Hughes donne l'impression d'avoir été une erreur de casting.



Le scénario de James Robinson respecte le cahier des charges imposés : faire se rencontrer les 2 équipes en intégrant des éléments de chacune de leur mythologie. Ça fait beaucoup de monde en peu de pages. Coté X-Men : Cyclops, Nightcrawler, Wolverine, Charles Xavier, Colossus, et Storm. Coté WildCats : Spartan, Warblade, Zealot, Grifter, Voodoo, Lord Emp, et Maul. Il arrive à glisser que Jean Grey se souvient d'avoir rencontré Cole Cash, et Wolverine reconnaît Zealot à l'odeur. Pour le reste le scénario s'avère aussi linéaire que plat, s'achevant dans une grande bataille où il y a tellement de monde qu'aucun personnage n'a la place d'exister. 2 étoiles.



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Dark age - En 2019, les superhéros ont été anéantis par des hybrides Sentinels / Deamonites. Les rares survivants sont réduits à l'état d'esclaves soumis aux perversions des hybrides. Une poignée d'entre eux ont mis au point un plan pour se rebeller et s'enfuir.



Cette tétralogie s'achève avec des auteurs moins connu à l'époque pour Warren Ellis, et de moindre envergure pour Matt Broome. Dès les premières pages, il est visible qu'Ellis s'inspire de Days of future past installant un futur dans lequel plusieurs superhéros ont été exterminés, et les autres sont asservis par ces hybrides de Daemonites et Sentinel, portant des tenues sadomaso avilissantes, réduits en esclavages, torturés physiquement et psychologiquement selon leur bon vouloir. Ça se lit rapidement, c'est plus proche du décalque du scénario de Claremont et Byrne que de quelque chose d'original. Il y a un ou deux moments plus noirs que "Days of future past", et ça s'oublie très vite.



Dès le début, Matt Broome réussit à installer une ambiance des plus noires, avec des paysages de désolation, des méchas aux formes complexes et inquiétantes, des héros aux visages fatigués et tourmentés, des tatouages dérangeants... et des tenues très cuir et révélatrices. Les décors disparaissent rapidement et plusieurs pages durant. Les méchas sont impressionnants tout du long. Page 5, il est possible de remarquer le cadavre de Batman. Il y a une proportion non négligeable de cases composées uniquement de visages accompagnés d'un phylactère, sans arrière plan autre que de jolis dégradés.



Cette dernière histoire impressionne par l'aspect graphique mélangeant science-fiction et gothique, mais déçoit par son scénario plagié sur celui de "Days of future past", par le niveau d'interaction primaire des personnages des 2 univers, et par les pages de moins en moins intéressantes au fur et à mesure (avant un final très impressionnant). 3 étoiles.
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X-Men: The Wedding of Cyclops & Phoenix

Ce tome contient les épisodes suivants : X-Men annual 2 (scénario de Fabian Nicieza, dessins d'Aron Wiesenfeld), X-Men 27 à 30 (scénario de Fabian Nicieza, dessins d'Andy Kubert, encrage de Matt Ryan), X-Men unlimited 3 (scénario de Fabian Nicieza, dessins de Mike McKone, encrage de Mark McKenna et Steve Moncuse), Uncanny X-Men 308 à 310 (scénario de Scott Lobdell, dessins de John Romita junior, encrage de Dan Green et Al Vey), X-Men annual 18 (scénario de Glenn Herdling, dessins d'Ian Churchill, avec 10 pages réalisées par Jeph Loeb et Tim Sale), "The wedding album" (Lobdell & Nicieza, et plusieurs dessinateurs) et "What if ?" 60 (scénario de Kurt Busiek, dessins de Ron Randall, encrage d'Art Nichols). Ces épisodes forment une suite qui s'achève avec le mariage annoncé dans le titre. Il s'agit d'une tranche des séries mensuelles de 1993/1994.



Ce recueil commence avec un page de résumé très dense indiquant quel X-Man est dans quelle situation, et quel est le contexte général de ces épisodes : Jean Grey est elle-même, Rachel et Nathan Summers sont les enfants de Jean et Scott qu'ils n'auront jamais, Wolverine ne fait plus partie de l'équipe depuis qu'il n'a plus son adamantium. Le virus Legacy est une maladie létale qui ne frappe que les mutants. Colossus a rejoint les Acolytes de Magneto. Betsy Braddock dispose de 2 corps physiques qu'elle partage avec Kwannon (Revanche). Bref ce résumé n'est pas de trop.



Au fil des épisodes, les X-men se battent contre un aréopage impressionnant d'individus divers et variés : Jonathan Chambers sur son île Empyrean, avec quelques rescapés de Brotherhood of Evil Mutants (ex-Freedom Force), Threnody et Mister Sinister, Maverick et Sabretooth, Shinobi Shaw, Caliban, Cable pas très content avec son papa, et X-Cutioner. Malgré ces menaces très sérieuses, le pire réside dans des sentiments contradictoires qui ne laissent pas un instant de répit aux X-Men. Betsy Braddock doit lutter pour conserver sa personnalité face à Kwannon. Hank McCoy et Bobby Drake n'ont plus de petite amie. Scott Summers doit prendre des décisions qui vont à l'encontre de celles de Charles Xavier (laisser tranquilles les membres de Brotherhood sur Empyrean). Suite à l'annonce du mariage, Xavier repense à toutes ses ex (Gabrielle Haller, Moira McTaggart, Lilandra et Amelia Voght). Jubilation Lee (Jubilee) ne se remet pas du départ de Wolverine. Lucas Bishop ne supporte pas la frivolité des X-Men. Chaque X-Man ne peut pas se résoudre à accepter le nouveau pensionnaire de l'école de Westchester, bien qu'il y séjourne en tant que détenu. Finalement à coté de tous ces déchirements, les doutes des 2 futurs mariés sur leur union sont bien peu de chose.



Sur 12 épisodes, 6 sont écrits par Fabian Nicieza et 3 par Sott Lobdell. Ils ont quasiment proscrits les bulles de pensées à une exception près pour X-Cutioner. Par contre leurs personnages sont bavards, voire très bavards, de vraies pipelettes. Ça commence par l'annual 2 où il faut 48 pages de palabres pour établir le rôle d'Empyrean. Il y a bien sûr plusieurs affrontements que l'indigence de la mise en scène rend totalement inintéressants, avec beaucoup de soliloques sur les tenants et les aboutissants moraux de l'existence de ce mouroir pour mutants atteints du Legacy Virus (l'équivalent d'un sida ne s'attaquant qu'aux mutants), entrecoupés de nombreux rappels de qui se trouvent dans une situation inextricable (à commencer par Bettsy et ses élans meurtriers dus à la présence de Kwannon dans sa tête). Ce n'est pas désagréable, sauf les illustrations où chaque case semble avoir été jetée à coté de l'autre sans notion de séquence, de mise en scène, de déroulement d'une prise de vues, uniquement avec des acteurs épileptiques traversés en continu de spasmes incontrôlables.



Fabian Nicieza sera constant du début à la fin dans son mode de narration : il faut que tout le monde explique tout à haute voix, avec rappels de la situation, avec atermoiements et déchirements. Il utilise la forme établie et utilisée ad nauseam par Chris Claremont pendant 17 ans (de 1975 à 1991). Chaque personnage déclame avec emphase comme s'il se trouvait sur une scène de théâtre, des tirades exposant ses dilemmes moraux, pour n'avancer en rien le récit ou presque (ce dernier point étant spécifique à Nicieza). Les traits de caractère des personnages restent superficiels et répétitifs tout au long de ces épisodes. Les combats ne sont intégrés que comme distraction pour respecter le quota de pages d'action. 2 ans plus tôt Jim Lee a traumatisé tout une génération de dessinateurs avec Mutant genesis ; Andy Kibert et Matt Ryan collent à ce style. Leur mise en page est déjà plus construite que celle d'Aron Wiesenfled, par contre tous les dessins regorgent de traits fins pour figurer les textures et les éclairages. Les musculatures sont parfois hasardeuses ; elles prennent des libertés avec l'anatomie pour accentuer un effet massif des hommes (des biceps plus gros que la tête, ou des cuisses plus larges que la taille), ou au contraire un élancement de silhouette et un allongement de jambes pour les femmes (sans parler de cambrure systématique). La multitude de traits masque la vacuité de certains arrières plans, par contre les yeux fatiguent à force de devoir trier dans les traits pour hiérarchiser les différents éléments.



John Romita et Dan Green s'en sortent mieux, avec une densité de traits un peu plus faible, des cases plus aérées et des séquences de cases qui s'enchaînent plus en douceur. Romita cède également à la tentation de rapprocher son style de celui de Jim Lee, tout en gardant sa personnalité. Il cède également à la tentation d'exagérer systématiquement les silhouettes masculines et féminines avec des positions un petit peu plus naturelles et disposant d'une force d'impact visuel plus importante.



Les scénarios de Lobdell sont moins vains que ceux de Nicieza. Arrivé à la page 141, l'épisode 308 d'Uncanny X-Men constitue une oasis de sensibilité et d'empathie, après plus de cent pages de grandiloquence vide de sens. Lobdell s'offre un épisode sans ennemi, sans combat, où Jean et Scott font le point sur leur relation, en évoquant leur passé commun. Le lecteur n'a pas l'impression de relire une énième fois les mêmes séquences ou les mêmes jérémiades, grâce à un point de vue différent, apaisé et qui fait sens par rapport aux personnages. Il renouvelle cet exploit dans l'épisode suivant consacré à une étrange introspection de la part de Charles Xavier : son attitude face à ses conquêtes féminines. Là encore, Lobdell fait preuve de plus de nuances que Nicieza, pour une relecture plus caustique que prévue. Il est un peu moins convaincant pour le face à face entre Scott et Nathan Summers.



Au final il s'agit d'une lecture assez déconcertante pleine de bruit et de fureur déconnectés du sens du récit, pleine de pathos exacerbé sans empathie, sauf pour 2 épisodes. Les illustrations sont également à fond, pour Andy Kubert et Aron Wiesenfeld, plus mesurées pour JRjr.
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Superboy, tome 1 : Incubation

A l'époque où le renouveau du DC Universe prenait son envol, j'avais jeté un œil sur à peu près toutes les séries et en avais sélectionné une partie pour les lire. Depuis, mon engouement s'est presque totalement évanoui, dépassé par le nombre de comics disponible aujourd'hui.



Je ne connaissais pas du tout Superboy et en tant qu'alternative à Superman (qui me lasse toujours très vite) j'ai tenté le coup...le temps de deux tomes. Dans ce premier volume sont réunis les numéros 01 à 07 qui relatent la création de Superboy par N.O.W.H.E.R.E. à partir de l'ADN de Superman mélangé à un autre. Naissance, apprentissage, espoir de posséder une arme exceptionnelle, évasion de ladite arme et début des problèmes…



J'ai assez peu accroché à l'univers de ce clone. Surtout à cause du fameux N.O.W.H.E.R.E. que je découvrais pour la première dans ces pages. Cette organisation ne m'a pas emballé le moins du monde. Ce comics ne m'aura laissé que peu de souvenirs. Les dessins ne m'ont pas plus séduit que l'histoire, bref mauvaise pioche !



Aujourd'hui achevée avec près d'une quarantaine de numéro, cette série de comics restera inachevée pour moi n'ayant pas l'envie de m'y remettre contrairement à d'autres…
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Gotham City Sirens: Union

Après Batman R.I.P., l'équilibre du pouvoir et rompu et les personnages habituels gravitant autour de Batman doivent retrouver une place dans l'ordre des choses. Par exemple Selina Kyle a subi une transplantation cardiaque non désirée dans Heart of Hush et elle a du mal à s'en remettre. Harley Quinn a décidé de se racheter une conduite et Pamela Isley également. Grâce à un concours de circonstances comme il n'en arrive que dans les bandes dessinées, les 3 criminelles plus ou moins réformées emménagent ensembles. Harley et Pamela ayant encore quelques réserves sur la réelle position de Selina, elles lui demandent de prouver sa bonne foi en leur communiquant l'identité secrète de son chéri : Batman.



Le troisième épisode (scénario de Scott Lobdell) est consacré à une enquête menée par Edward Nigma (lui aussi ex-criminel) qui croise pour la première le nouveau Batman. Ed se rend compte que sa carrière de criminel a laissé des traces dans l'inconscient collectif de Gotham, à sa plus grande surprise.



Les épisodes 4 à 6 confrontent les filles avec le retour du Joker et le besoin de reconstruire l'appartement de Selina. Le tome se finit par une histoire de Noël (dessinée par David Lopez) dans laquelle les filles se retrouvent en famille.



À part pour l'épisode 3, les scénarios sont de Paul Dini pour qui la série "Gotham city sirens" a été créée et qui a écrit en même temps la série Streets of Gotham (SoG en abrégé). Il semblerait que le raisonnement derrière la création de cette série soit que l'une des 3 criminelles n'arriverait pas fournir assez de matériel à elle toute seule pour une série et qu'en les rassemblant leur problème soit résolu. Le lecteur retrouve donc le concept de Drôles de dames / Charlie's angels avec 3 ennemies de Batman, sauf qu'il n'y a pas de Charlie et que les missions consistent à réagir aux menaces. On retrouve dans ce tome tout ce qui fait le charme de l'écriture de Paul Dini dans l'univers DC : une grande connaissance des personnages, un véritable amour de ces individus et des apparitions récurrentes de seconds rôles sympathiques (Talia al Ghul, Riddler, Carpenter qui fut membre du gang de Tweedle Dee et Tweedle Dum, un ex-aide du Joker, le Broker qui apparaît aussi dans SoG), les interactions affectives entre les personnages et une folie douce qui donne une saveur unique à ses histoires. Par opposition à SoG, Paul Dini semble ici plus libre de ses mouvements et il se concentre sur des histoires en 2 ou 3 numéros dans lesquelles il est nettement meilleur que dans les plus longues. Du coup chaque histoire présente un potentiel de divertissement élevé avec un ton léger et peu de conséquences à court ou long terme sur le monde de Batman, mais beaucoup plus d'humanité et de chaleur humaine.



Guillem March a dessiné 6 épisodes sur 7 et il dispose d'un style très affirmé qui privilégie fortement les lignes fines à toutes les autres. De ce fait les traits de chacune de ces dames deviennent très fins et les visages très délicats. Il a choisi de toutes les doter d'une poitrine généreuse, mais son style annihile l'effet bimbo du fait de l'absence d'insistance sur cette caractéristique physique et d'une restriction du nombre de gros plans sur les courbes féminines. Il dispose d'une vraie sensibilité pour mettre en avant les capacités acrobatiques d'Harley Quinn (superbe et étonnant). Il a choisi de revenir 20 ans en arrière en affublant chaque costume de bottes à talons hauts (choix de costume proscrit parce qu'incompatible avec les acrobaties inhérentes aux superhéroïnes). Ses scènes d'action sont claires et fluides, teintées parfois d'une légère touche cartoon. Il est un peu fâché avec les décors qui peuvent disparaître pendant une page entière. Heureusement il bénéficie de la mise en couleurs de Jose Villarubia qui s'améliore d'années en années pour parfaire des palettes qui suffisent à elles seules à créer une ambiance.



Ce tome se lit rapidement et constitue un bon moment de détente avec des personnages très attachants.
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Peinture : Impressionnisme (4)

Considéré comme précurseur de la peinture moderne cet avant-gardiste admirateur de Velàzquez et Goya fit scandale avec deux tableaux mémorables, l'un exposé au Salon des refusés (1863) l'autre présenté au Salon officiel (1865). Très proche des impressionnistes qu'il soutient dans leur positionnement esthétique ainsi que matériellement mais soucieux de ne pas rompre avec le Salon officiel, il conserve une grande indépendance à leur égard et ne participe à aucune des expositions du groupe quand bien même il devient apparenté à l'une de ses membres en 1874, date de la première exposition impressionniste. Vous avez reconnu :

Gustave Courbet
Eugène Boudin
Camille Corot
Édouard Manet
Henri Fantin-Latour

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