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Critique de Presence


Ce tome est le deuxième d'une série de 4, formant le crossover WildCats / X-Men paru en 1997/1998 : (1) L'âge d'or avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Travis Charest, un encrage de Charest, aidé par Hommage Studio, (2) L'ère des lumières avec un scénario de Scott Lobdell, des dessins de Jim Lee, et un encrage de Scott Williams & Sam Regla, (3) Les temps modernes avec un scénario de James Robinson, des dessins d'Adam Hughes, et un encrage de Mark Farmer, et (4) Les années noires avec un scénario de Warren Ellis, des dessins de Matt Broome (aidé par Brett Booth), et un encrage de John Dickenson, Armando Durruthy, Tom McWeeney et Sean Parsons.

L'ère des lumières (40 pages) - Cole Cash (Grifter) est en prison pour une condamnation de 300 ans. Il a un nouveau voisin qui ne dit pas son nom (mais il est facile de reconnaître Remy Lebeau, Gambit). Il est libéré par Nick Fury qui vient l'enrôler pour lutter contre des hybrides Brood / Daemonites. de son coté, Jean Grey a accepté un boulot de modèle en Australie le passager derrière elle est très agité. Arrivée à l'aéroport, Cole Cash attend le passager en question qui est abattu par des hybrides, malgré l'intervention de Jean Grey. Les 2 vont collaborer pour déjouer les plans des hybrides, grâce aux informations que Grey a lues dans l'esprit du passager avant qu'il ne rende son dernier soupir.

Pour cette deuxième partie, Scott Lobdell s'est fendu d'un scénario un peu plus dense, et beaucoup plus enraciné dans la continuité des 2 équipes. C'est ainsi que le lecteur peut voir Mister SInister récupérer un échantillon d'ADN précieux, et assister à la décision de Zealot d'entraîner Cole Cash. L'histoire est linéaire, basée sur l'action, intéressante, sans être renversante. Lobdell a trouvé la voix de Jean Grey de manière très convaincante, surtout quand elle explique à Cash qu'elle travaille en équipe et que peut être un jour quand il aura mûri il sera capable d'en faire autant.

Bien sûr le centre d'intérêt principal de ces pages est le travail détaillé et minutieux de Jim Lee très en forme. Il ne lésine pas sur les détails, les hommes sont très virils, les femmes très élancées et cambrées (un peu trop même, les jambes de Jean sont démesurées, et sa minijupe ras-la-touffe), le dessin pleine page pour la scène de baiser entre Cole et Jean est magnifique de romantisme, de tension, et d'intensité. Il sait associer les éléments réalistes (la ceinture militaire de Cash, la panoplie d'armes à feu que lui propose le SHIELD, le laçage de ses bottes où il ne manque pas un seul passe-lacet), avec des éléments créés pour l'occasion (les guêtres blanches dont se sert Savant pour individualiser son costume du SHIELD, le nouveau costume de Mister Sinister). Il est également possible de reconnaître des invités surprises dont 1 très inattendu (Phantom Stranger dans la foule de l'aéroport au départ de Jean Grey). Enfin il a bénéficié de 4 encreurs supplémentaires pour peaufiner les décors : JD, Armando Durruthy, Mark Irwin et Luke Rizzo. Si Travis Charest n'avait pas été aussi brillant sur le premier épisode, Jim Lee aurait été la star de ce recueil. En prime, le lecteur découvrira une couverture alternative réalisée par Neal Adams.
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