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3.67/5 (sur 6 notes)

Biographie :

Né en 1954, Serge Ritman (Martin sur la carte d’identité) a publié poèmes, essais, articles divers et notes de lecture.
Il enseigne la langue et la littérature (Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Versailles, Centre de Cergy) après avoir enseigné longtemps dans une classe… mais il apprend chaque jour à écouter le poème de sa vie et des vies qui s’y mêlent, s’y emmêlent, surtout en écoutant les enfants dans les cours de récréation ou aux fonds des classes.
Il n’a pas de projet littéraire, il n’aime pas les cénacles et encore moins les conclaves tout en participant activement à diverses revues didactiques (comité de rédaction et chroniques dans Le Français Aujourd’hui, chroniques dans Argos, “ Lire le mouvement ” dans Les Actes de lecture, etc.) et littéraires (Europe, Prétexte, Sapriphage, Serta, etc.).
Il préfère une poignée de mains et une discussion échauffée qui ne mène à rien d’autre qu’à ne pas se comprendre : au moins aura-t-on été ensemble “ pour de vrai ”. La lecture (l’écriture ?) n’est-elle pas de cet ordre (s’entendre sans forcément se comprendre : toute la différence entre la relation et le pouvoir), de ce désordre donc ?
Il vit dans la banlieue parisienne, à Cergy, c’est-à-dire dans une cité : la cité n’existerait plus ! Il cherche à l’écouter dans et par la politique du poème, dans et par la relation dans le langage (il vient de soutenir une thèse intitulée Langage et relation. Anthropologie du sujet amoureux et poésie contemporaine de langue française à l’Université de Cergy-Pontoise).
Lavis l’infini(e), avec des lavis or et argent de Colette Deblé, éd. De, 1996
En Herbe, avec des lavis de Maria Desmée, éd. Le Dé bleu, 1997
Rossignols & Rouges-gorges, éd. Tarabuste, 1999
À Jour, avec des encres de Ben-Ami Koller, éd. L’Amourier, 2000
Illyriques, éd. Voix-Richard Meier, 2000
Scènes de boucherie, éd. Rafaël de Surtis, 2001
Ta Résonance, avec des lavis de Colette Deblé, éd. Océanes, 2003
De l’air, éd. L’épi de seigle, 2003
Ta Manière noire, éd. L’attentive, 2004
Non mais !, éd. Tarabuste, 2004
Ma retenue, éd. L'Act Men, 2005
Éclairs d'œil, éd. Tarabuste, 2005

Publications dans les revues :
Contre-Allées, Décharge, Europe, Nu(e), Le nouveau Recueil, Rehauts, Sapriphage, Serta, Triages.

Sous le nom de Serge Martin
(outre des manuels scolaires et de nombreuses participations à des colloques) :
Francis Ponge, Bertrand-Lacoste, 1994
Les Poésies, l’école, avec Marie-Claire Martin, PUF, 1997
Les Contes à
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
dire bondir tu jubiles…



dire bondir tu jubiles sautes et te jettes
l’âme le cœur avec c’est tout le corps suit
et c’est l’air l’île les étoiles en nuit rouge

jamais pour retomber sur pattes ou cartes
tu sautes dans tomber à la vie insensée
à la mort peaux-rouges nos voix muent

m’hurlent toujours des gestes sans savoir
quand bondir avec notre inconnu pousse
ton petit diable ma bête c’est je-tu vers

nos animaux
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Paysage abstrait



C’est le continu corps-image par l’expérience de la main…
C’est le continu corps-image par l’expérience de la main qui ouvre alors à un paysage mental, à une excursion dans les lumières sombres ou aveuglantes. Exactement ce que Laurence Maurel ne cesse de nous faire revivre, de recommencer à chaque fois qu’elle éclaire jusque dans ses noirs un coin de papier, une surface réduite que notre œil peut alors cadrer comme un paysage, que je ne dirai pas abstrait mais dorénavant concret puisqu’il nous demande de voir la lumière comme jamais nous ne l’avions vue : opaque ou transparente, mouvante ou arrêtée, diffuse ou concentrée, lointaine ou proche, passée ou à venir, toujours plurielle et jamais univoque. J’aime ces paysages-lumières qui nous éclairent jusqu’à voir le noir, l’inconnu si ce n’est l’infini de la lumière.
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Mon communisme cherche
  
  
  
  
[…]
Mon communisme cherche
l’air de tes voix rêvées
jusque dans une phrase claire

inconditionnel amour
comme si la phrase im-
possible te cherchait
dans le vent de ses ailes
ou la tempête d’une
virgule en résonance
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Récitatif d’un survoir



[survoir] : Ce néologisme viendrait comme signaler la force des survivances dans l’œuvre : comme autant d’apparitions qui ne s’imposent pas par l’image mais qui se font jour avec l’attention du regardeur pour donner suite à l’abandon de l’artiste qui a laissé venir tout ce qui œuvre son œuvre sans savoir, jusqu’à ce survoir. Peut-on parler d’inconscient à l’œuvre ? Certainement ! Mais à condition de garder toute l’attention portée non vers une vérité de l’œuvre mais vers son activité inachevable où le survoir nous fait suivre l’air de ce récitatif de l’abandon que lance chacune des œuvres de Laurence Maurel.
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L ‘homme qui



l’homme qui
nage sous la ligne des représentations



les traits partageront les taches
reculeront autour de la surface
immaculée dans un mouvement
de palmes de balais de palais


les hommes qui
restent muets disent le regard des bouches
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De tes yeux qui brillent d’une lumière noire pour que mes pas portent ta lumière. Ton désespoir porte mes pas vers ta lumière noire. Ton désespoir fait l’éclair de tes yeux pleins de buée.»
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C’est la ronde de tes dunes qui fait le vent des caresses de l’herbe. Le vent des vagues qui caressent le bas de la dune. Qui touchent de leur écume la folie des herbes face à la mer. Face à l’immensité du temps qui entasse le sable des dunes où nous roulons depuis toujours.»
«Nous respirons autrement dans les bras enlacés des arbres et cherchons l’air des enfouissements. Si la mort vit dans l’étagement des saisons, elle met le ciel sous nos pas et nous couche
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J’entends ton écoute du bout des doigts et ton écoute parcourt mon corps. Tout mon corps jusqu’à mes doigts qui entendent tes clairs de lune
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