Mon père magnifique, mon père à la barbe tricolore, il a perdu la vie au milieu de ses bouquins, pouf !... le nez en avant, peut-être par distraction, lui qui oubliait si facilement de déjeuner ou de nouer sa cravate. J'ai compris lentement qu'il était mort, au bout de quelques jours, quand l'écho de sa belle voix injurieuse eut fini de sonner entre les murs de la maison.