Si tu passais, en juin, entre les prairies fauchées, tu sentirais, à leur parfum, s'ouvrir ton coeur. Tu fermerais les yeux et tu laisserais tomber ta tête avec un muet soupir.Et si tu arrivais, un jour d'été, dans mon pays, au fond d'un jardin que je connais, si tu regardais bleuir, au lointain, une montagne ronde, tu t'assoirais là, pour ne plus bouger.