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Critiques de Sigrun Palsdottir (22)
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Un coup de tête

Il est très rare que je ne termine pas un livre, mais malgré un sujet qui me plaisait beaucoup, je ne suis jamais entrée dans ce roman.

J’ai suivi péniblement les aventures d’une jeune islandaise au début du XIX ème siècle mais ni la partie en Islande ni celle à New-York ne m’ont intéressé.

J’ai trouvé l’intrigue très pauvre, comme si quelqu’un racontait l’histoire d’un ton extrêmement monotone, c’est lent, il ne se passe pas grand chose et quand enfin des événements surviennent, ceux-ci sont racontés sans aucune émotion ni aucune passion.

Je sais que dans très peu de temps, je ne me souviendrai de rien du tout et j’en suis désolée car j’étais ravie de découvrir ce roman, l’histoire me tentait vraiment, entre un père paléontologue, une jeune fille douée en broderie et sa volonté d'émancipation, mais le récit est décidément trop terne, sans aucune saveur.

Je remercie NetGalley et les éditions Métailié pour cet envoi.

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Un coup de tête

Il est des histoires d’aventures qui se faufilent entre les mailles. Entre deux jeux d’aiguilles, il est temps de faire place à l’énergie qui vous appelle au-delà des mers, au delà de l’oppression domestique, au-delà de vous-même. Partir sur Un coup de tête, mais partir, surtout, pour sortir de sa condition, de son cocon, des diktats de la société. Sigurlina se pique de liberté et de culture, et devient une femme indépendante au grand dam de certains…



Il est des histoires de froufrous. C’est fou comme on sent les étoffes qui bruissent, les odeurs envahir l’espace, tous les petits bruits faisant partie de la sphère féminine, peuvent ressortir aussi vivants et si sonores sous la plume de Sigrùn Pàlsdòttir…C’est presque magique, d’avoir su faire entendre la singularité phonique des activités au féminin au XIXe siècle. On a l’impression d’être avec ces femmes dans l’atelier de couture, dans la cuisine parfois, ou avec l’heroine quand elle gratte le papier…



Il est des histoires qui parle d’Histoires, qui fleurent bon l’ancien et la passion. Des histoires d’aventures et de mésaventures. Des histoires de femmes restreintes, des histoires de rêves déchus. Des drames et des hasards heureux. Des histoires à écrire, des histoires à embellir, des histoires clinquantes, des histoires brillantes. Et un bijou. Mais encore faudrait-il qu’il vous raconte son Histoire…



J’ai lu et adoré Un coup de tête, parce qu’il met en lumière l’Islande, que je rêve de visiter un jour, mais plus que cela, puisque il parle d’un destin de femme courageuse et remarquable. Une femme qui a choisi l’émancipation comme leitmotiv, et malgré les difficultés, elle fait preuve d’une détermination admirable pour continuer vers cette voie libératrice…Quelle meilleure manière de commencer ce #marsaufeminin , avec cette nana spontanée et fougueuse?
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Un coup de tête

La fuite vers New York



En retraçant le parcours de Sigurlina qui, à la fin du XIXe siècle a fui Reykjavik pour New York, Sigrún Pálsdóttir réussit un roman qui mêle l'histoire et l'aventure aux sagas islandaises, sans omettre d’y ajouter une touche féministe.



Nous sommes à Reykjavik en 1896. Sigurlina y vit avec son père qui, après le décès de son épouse, se consacre presque exclusivement à ses collections. Au musée des Antiquités il passe son temps «au milieu de son fatras à répertorier les trouvailles qu’on lui apporte et qu’il s’efforce d’exposer pour les voyageurs étrangers.» Il en oublie sa fille qui n'a qu'à se consacrer à ses travaux d'aiguille et à trouver un bon parti.

Mais Sigurlina s'est forgé un fort caractère et entend mener sa vie comme elle l'entend. Elle est curieuse, aime lire et écouter les conversations, y compris lorsqu'elles ne lui sont pas destinées. Et elle a repéré un jeune rédacteur ambitieux. Mais ce dernier est promis à une autre. Alors, après avoir été troussée par un vieux sadique, elle décide de rassembler ses affaires, s'empare d'une fibule dans la collection de son père et prend le premier bateau vers l'Écosse, puis vers New York. Dans ses bagages, elle a aussi la lettre d'un important collectionneur que son père avait accueilli et guidé en Islande. Un courrier qui sera tout à la fois son sauf-conduit et sa lettre d'embauche. Installé dans une belle demeure, elle devient rapidement la secrétaire particulière de cet érudit. Mais, en voulant attraper un volume de sa bibliothèque, il fait une chute mortelle. Et voilà Sigurlina à la rue. Elle va parvenir à trouver un toit et un emploi de couturière, mais le destin va s'acharner contre elle. Un incendie détruit son immeuble et ses maigres biens. Dans la poussière et les cendres, elle parvient cependant à récupérer la fibule, se disant qu'elle pourrait peut-être en tirer un bon prix. Je vous laisse découvrir comment l'objet sera exposé au Metropolitan Museum avant de connaître des péripéties dignes des sagas islandaises, dont on finit du reste à l'associer.

On ne s'ennuie pas une seconde dans ces multiples pérégrinations qui, après avoir pris un tour dramatique vont virer au tragicomique. Et nous rappeler que l'Histoire n'a rien de figé, qu'elle se construit sur des récits plus ou moins authentiques, qui enflamment les imaginaires. Et à ce petit jeu Sigrún Pálsdóttir fait merveille, en retrouvant les recettes du roman populaire, en construisant son livre comme un feuilleton à rebondissements dans lequel chaque chapitre contient son lot de surprises. Bref, c’est un bonheur de lecture!


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Un coup de tête

Ce qui a attiré mon attention sur ce premier roman de la rentrée littéraire qu'on vous dévoile de janvier 2023 ?



Le fait qu'il était d'une autrice islandaise (une fois qu'on a découvert la littérature islandaise,on y retourne inlassablement), qu'une partie de l'intrigue se passe en Islande et que le traducteur est Eric Boury (traducteur entre autres de Arnaldur Indridason ou du fantastique Jon Kalman Stefansson).

Nous sommes à Reykjavík,à la fin du XIX° siècle et une jeune fille Sigurlina vit avec son père.

Depuis qu'il est veuf, elle est en charge de tout le quotidien et elle coud aussi des vêtements qu'elle vend ensuite.

Sigurlina étouffe dans ce quotidien qui n'est qu'une suite de tâches ménagères et d'obligations et rêve d'ailleurs.

Un jour sur un coup de tête, elle embarque dans un bateau pour l’Écosse puis pour New York mais sa vie sera bien plus difficile que ce qu'elle avait imaginé.

Si le personnage de Sigurlina est attachant par son courage et sa détermination (elle ne possède quasiment rien, n'a pas d'amis mais ne baisse jamais les bras), je n'ai malheureusement pas totalement retrouvé la poésie des romans islandais que j'ai lus jusqu'à présent.

J'ai eu aussi un peu mal à croire à cette histoire de broche qui détermine le destin de la jeune fille et qui impacte aussi d'autres personnages.

Je l'ai lu malgré tout, sans déplaisir aucun, ne serait ce que parce que le roman est court et qu'on a envie de savoir comment Sigurlina s'en sortira !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un coup de tête

Reykjavik, 1896, Sigurlina tient le ménage de son père veuf et lui sert de secrétaire dans le musée archéologique qu’il dirige. Mais elle rêve du large et embarque pour New York. Un roman sombre, dans la veine de la littérature réaliste du 19e siècle, centré sur une figure féminine forte et déterminée. Une écriture concise, mais également poétique et évocatrice, et un engagement pour la préservation du patrimoine culturel.
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Un coup de tête

"Sans qu'on sache comment, Sigurlina avait fini par se retrouver à la cuisine, à s'affairer derrière les fourneaux. Ils avaient fini par s'assoir tous les trois à table pour prendre leurs repas. Et elle avait fini par s'habituer à l'image que son père et son frère suscitaient en elle en l'absence de sa mère, à cette impression qu'on a de ne pas exister tout en ressentant l'immense souffrance engendrée par le vide infini qui vous déchire l'âme".



Reykjavik, fin du 19ème siècle. La mort de sa mère met fin aux rêves d'études de Sigurlina, la jeune fille se retrouve cantonnée aux tâches ménagères malgré le zèle et l'efficacité avec lesquels elle assiste son père, responsable d'un musée d'archéologie islandaise. Un concours de circonstances va la mettre en possession d'un objet ancien très précieux et la pousser à tenter sa chance de réaliser son rêve américain en fuyant sur un coup de tête. Arrivée à New York, elle se met en quête d'un acheteur afin d'assurer sa subsistance, et c'est le début d'un parcours plein de péripéties qui lui fera goûter à la précarité et exploiter à bon escient ses talents de brodeuse, son intelligence et sa débrouillardise.



Dans ce court roman, l'auteure s'amuse à jouer avec le destin, les hasards et les coïncidences sur un rythme trépidant. La jeune Sigurlina est un personnage qui mêle fraîcheur, courage et résolution, construit comme le pendant féminin des héros des grandes sagas islandaises. C'est d'ailleurs sur ce parallèle que surfe habilement l'auteure, historienne qui rappelle ici la thèse selon laquelle Christophe Colomb fut loin d'être le premier à découvrir le continent américain, précédé par une expédition viking au 11ème siècle. Elle prend également un malin plaisir à mettre en regard des aventures new-yorkaises de sa jeune héroïne les commentaires des notables masculins de Reykjavik autour des bribes d'informations qui leur parviennent. C'est assez croustillant. Tout ceci donne un roman charmant, divertissant et bien ficelé qui multiplie les allers-retours entre les sociétés new-yorkaises et islandaises et possède assez de fond pour éviter de se prendre au sérieux.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Un coup de tête

Auteure islandaise, historienne de formation, c’est son 1er roman traduit en français. C’est un court roman, qui a obtenu le Prix de littérature de l’Union Européenne en 2021.

L’histoire se déroule à la fin de 19ème siècle. Elle début à Reykjavik. On suit Sigurlina, qui est une jeune fille, orpheline de mère, elle s’occupe de son père, de la maison, mais elle a d’autres rêves et notamment celui de voyager. Elle va embarquer pour New York, et là on suit ses aventures ou mésaventures.

L’auteure, au travers du personnage de Sigurlina, évoque le quotidien d’une jeune fille au 19ème siècle, de la condition de la femme, et aussi un pan de l'histoire de l'Islande. Mais c’est une succession d’évènements. Tout est raconté de façon monotone, sans émotions particulière. Le rythme est plat.C’est un récit historique. De plus le démarrage a été pour moi compliqué avec une multitude de personnages.

J’ai eu envie plusieurs fois d’arrêter ma lecture. Je n’ai pas du tout accrocher à l’histoire. Pourtant le 4ème de couverture semblait prometteur, mais pour moi ne reflète pas du tout l’histoire. Peut-être que j’ai manqué quelques choses lors de cette lecture.
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Un coup de tête

A deux semaines d'intervalles, les éditions Métailié publient deux romans historiques islandais. Une coïncidence amusante pour deux livres qui n'ont cependant que peu en commun, outre l'époque qui n'est pas la même. Là où Le roi et l'horloger d'Arnaldur Arnaldur Indriðason se révèle captivant et admirablement agencé, Un coup de tête de Sigrún Pálsdóttir se montre agréable à lire, tout en ressemblant parfois à un pastiche plutôt qu'à une œuvre réaliste. L'action se situe à Reykjavík, à la fin du XIXe siècle, avant de basculer rapidement à New York, aux basques d'une jeune fille, Sigurlina, qui, comme le titre du roman l'indique, est partie sans crier gare, en abandonnant son vieux père dont elle était une aide précieuse dans ses recherches archéologiques. Sur fond de querelle autour de la découverte de l'Amérique (Christophe Colomb ou les Vikings ?), Sigurlina, experte par ailleurs en broderie, va tenter de survivre, avec pour seul viatique une broche ancienne issue comme elle d'Islande. Les péripéties s'enchaînent à vive allure et l'on retient avant tout le tempérament volontaire de son héroïne plutôt que les hasards et coïncidences qui rythment le récit de manière plus ou moins vraisemblables. Au fond, cela aurait pu être une histoire sérieuse d'émancipation et de choc des cultures mais la romancière a souhaité la traiter de façon plutôt primesautière et ironique. C'est un choix assumé qui sort des sentiers battus et donne de l'originalité mais qui enlève peut-être un peu de profondeur et d'authenticité au contexte.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié.












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Un coup de tête

💬 ⭐/5



Ce livre, paru la semaine dernière, m’avait tapé dans l’œil de par sa couverture (que voulez-vous, je suis faible… @revesdelivres tu me comprends, n’est-ce pas ?). Puis, en lisant la quatrième, je me suis dit : Oh oui ! Oh oui ! (non, je ne simule pas… #humourdecrotte, je sais !) Donc, ni une, ni deux ! Je me suis jetée sur lui (le livre). Sauf que, voilà !…



Alors, comment vous dire ? Vous savez, quand vous sortez d’une salle de cinéma et que l’on vous demande ce que vous avez pensé du film, et que vous répondez « c’était – vous marquez ici une pause pour trouver le mot qui correspond le mieux à votre ressenti – intéressant » ? Et si en plus vous faites précéder votre réponse de l'expression « disons que », alors là vous atteignez le paroxysme de l’antithèse de ce que vous considérez réellement intéressant (et avec cette phrase, j’ai perdu 2 ou 3 d’entre vous, bref).



Eh bien, c’est exactement ce que j'ai ressenti en fermant le livre (enfin, en éteignant mon iPad) : c’était... intéressant. Voilà, voilà !



Bon, certes, Sigrún Pálsdóttir est une historienne passionnée, et cela se ressent tout au long du récit : on perçoit dans les entrelignes tout le plaisir qui a animé l’auteur à nous conter un pan de l’histoire de son pays, l’Islande, et à remettre les points sur les i en ce qui concerne la découverte des États-Unis. Toutefois, si l’on met l’Histoire de côté, que reste-t-il vraiment de l’histoire ? Pas grand-chose, si ce n’est le récit des (més)aventures d’une jeune fille qui, à la fin du XIXe siècle, cherche à s’émanciper du joug de son père, et à fuir son pays pour découvrir le monde, notamment New York. Comment ça « pas grand-chose », me demandez-vous. J’y viens : le schéma narratif, qui alterne entre le présent et le passé, est certes très bien construit, mais je n’ai réussi ni à m’identifier avec le personnage principal ni à m’y attacher. Alors, si on ajoute à cela une fin qui, pour moi, n’en est pas une… Eh bien, disons que c’était… intéressant (voilà, vous avez tout compris).
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Un coup de tête

Nous sommes en 1897, afin de fuir un quotidien tout tracé, la jeune Sigurlina va tenter le tout pour le tout et quitter son Islande natale pour New York. Elle laisse un père copiste auprès duquel elle à appris la profession et un jeune frère qui a le droit d'aller à l'université alors qu'elle n'y a pas sa place. De sa défunte mère elle a appris la couture et la broderie où elle excelle. Sur un coup de tête cette jeune fille courageuse et éprise de liberté va devoir affronter la dure réalité. Une belle histoire d'indépendance et de femme qui nous parle d'une autre époque où le patriarcat prédominait. L'auteur nous dévoile aussi sa passion pour l'histoire de son pays en plaçant des éléments qui s'intègrent parfaitement à la fiction. J'ai aimé découvrir la compétition pour savoir qui de Christophe Colomb ou de Leif Erikson avait découvert l'Amérique. L'arrivée à Ellis Island passage obligé pour tous les émigrants à cette époque, premier pas pour cette jeune femme forte et vulnérable à la fois, qui possède des ressources insoupçonnées. On imagine aisément la rudesse de la vie en Islande, sévérité Luthérienne, pauvreté et conditions de vie difficiles. Il faut dire qu'elle n'est pas parti sans rien, elle a au fond de sa poche un objet précieux du patrimoine culturel qui ne lui appartient pas et qui va jouer un rôle important pour la suite des événements. Une écriture lente et posée qui apporte une ambiance bien particulière et nous fait ressentir l'époque et ses diktats. Le personnage de Sigurlina est touchant, on ne peut qu'éprouver de l’empathie et une dose d'admiration pour sa détermination et sa fidélité à son pays. Elle traverse de nombreuses épreuves et poursuit son chemin sans faiblir. Un roman court et original qui donne une nouvelle définition des coïncidences et de la destiné. Bonne lecture.
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Un coup de tête

Jusque là je n’ai que peu lu de littérature islandaise, j’étais donc curieuse de découvrir une autrice contemporaine – Sigrún Pálsdóttir – et de voyager grâce à elle à la fin du XIXe siècle entre l’Islande et les Etats-Unis, qui plus est sur fond d’art, d’archéologie et d’émancipation féminine !

Malheureusement, sans être un flop, ce court roman m’a laissée finalement assez sceptique voire mitigée. J’ai tourné la dernière page en me disant : « Moui… tout ça pour ça ?! »



La jeune héroïne – Sigurlina – m’a surprise, mais pas vraiment dans le bon sens. Effectivement, elle semble plutôt actrice de sa vie mais prend toujours la mauvaise décision au mauvais moment et donc loupe à chaque fois de peu – sur le fil… – une amélioration possible de sa situation.

Les évènements s’enchaînent et sont placés à chaque fois juste comme il faut pour lui mettre des bâtons dans les roues, retarder son accomplissement… ce qui n’est pas du tout crédible ! Ou alors Sigurlina a une guigne pas croyable et je la plains. Bref, cet enchaînement de situations sorties de nulle part qui empêchent l’héroïne de « s’en sortir », au lieu de la faire paraître indépendante et forte, donne plutôt l’impression qu’elle n’est pas maître de son destin et qu’elle subit la poisse qui lui tombe continuellement dessus.

Finalement, même si à chaque fois elle relève la tête, je l’ai trouvé effacée, résignée et elle m’a fait beaucoup de peine ce que je n’aime absolument pas ressentir pour des héros que je suis (enfin, si derrière il y a d’autres émotions empathiques positives ça va, mais il ne faut pas QUE de la pitié).



J’ai également été surprise et une nouvelle fois pas positivement par ce qui déclenche la fuite de l’héroïne. Ce n’est pas une véritable volonté d’émancipation, de liberté, ce n’est pas un choix ; c’est un besoin suite à un évènement, là aussi subi et qui plus est d’une violence à laquelle je ne m’attendais absolument pas étant donné la quatrième de couverture (sans spoiler, oui, je parle d’un viol).

Qu’on utilise cet épisode comme élément déclencheur d’un changement de vie, oui pourquoi pas… encore faut-il que l’autrice fasse ressortir quelque chose de ce traumatisme.

Oui Sigurlina avance, tente de sortir la tête de l’eau malgré les difficultés mais encore une fois, pour moi c’est avant tout une fuite et non une reconstruction et tout ce qui lui arrive aux Etats-Unis ne la fait pas paraître maîtresse de sa vie, à mon goût.



La lecture n’a malgré tout pas été si désagréable car j’ai trouvé la construction de l’ensemble (passages passé-présent) plutôt intéressante, j’ai globalement aimé le style (la traduction ?) que j’ai trouvé assez visuel ; je n’ai donc pas eu de mal à m’immerger dans le contexte historique et géographique proposé par Sigrún Pálsdóttir.

Mais ce n’est clairement pas ce que j’imaginais/attendais en terme d’intrigue et d’évolution du personnage principal qui a certes réussi à se sortir de ses mésaventures mais personnellement, je n’y vois pas d’accomplissement. Une lecture douce-amère qui ne me marquera pas beaucoup malheureusement.
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Un coup de tête

Un texte historique islandais qui nous méne de Reykjavik en 1896 à New York Sigurlina est la fille d'un paléontologueveuf, qui élève seul sa fille. elle tient la maison mais aimerait bien elle aussi faire des recherches archéologiques et la broderie est un passe temps bien terne pour elle.

À la mort de son père, elle décide de partir pour New York proposer ses compétences à un collectionneur, qui avait été en relation avec son père. Elle se retrouve dans un atelier de couture des bas-fonds de Manhattan. Elle en réchappera et nous surprendra grâce à sa ténacité et son intelligence.

Ce court texte est palpitant car nous suivons les aventures de cette jeune fille, car elle va vivre de réelles aventures, déjà elle décide de prendre un paquebot pour traverser l'océan et se retrouver à New York. Elle va être accueillie par ce riche collectionneur mais malheureusement pour peu de temps. Elle va connaître les bas fond de New York mais elle va aussi nous entraîner dans le bureau du directeur du métropolitan museum car elle n'oublie pas les leçons de son père et ses recherches historiques.

L'auteure, en peu de pages, nous parle de l'Islande, du monde des collectionneurs et des mécènes (en particulier l'histoire du Métropolitan et de son étrange directeur), de l'histoire islandaise (saviez vous que peut que c'est un navigateur islandais viking qui a découvert l'Amérique avant Christophe Colomb !), du monde des bas fonds new yorkais et des ateliers de coutures dans les caves.

Un court texte historique trés instructif et un beau portrait d'une jeune fille volontaire et courageuse.

#Uncoupdetête #NetGalleyFrance
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Un coup de tête

A Reykjavik, à la fin du XIXème siècle, Sigurlina vit avec son père dont elle tient la maison depuis la mort de sa mère. Elle lui sert également d'assistante non rémunérée pour cataloguer les collections historiques du Musée de la ville, déchiffrer des manuscrits anciens et correspondre en anglais avec des acheteurs potentiels.



Pendant ses rares moments perdus (et elle n'en a pas beaucoup !), elle coud et brode des vêtements avec une grande finesse.



Sigurlina rêve d'ailleurs. Elle en rêve tant qu'un jour elle partira! Pour l'Ecosse puis l'Amérique, où, par un malin concours de circonstance, elle ne trouvera ni richesse ni bonheur mais vivra des expériences étonnantes et enrichissantes, jusqu'au retour au pays .



Une écriture vive et virevoltante au service d'une héroïne qui ne se laisse jamais abattre par l'adversité, et est juste un peu trop timide pour saisir les opportunités qui se présentent. Sa persévérance battue en brèche, Sigurlina fera  l'économie des raccourcis qui auraient pu améliorer sa vie américaine.



Une héroïne droite dans ses bottes, qui sais ce qu'elle veut, et surrtut ce qu'elle ne veut pas. 



Une broche qui tel un élément enchanté servira de fil conducteur à toutes ses aventures.



Un chouette roman d'une nouvelle voix du roman islandais. Une belle découverte !



Je remercie vivement les Editions Métailié et NetGalley qui m'ont transmis ce roman. 



#Uncoupdetête #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Un coup de tête

Sigurlina Brjansdottir vit avec son père, veuf, en Islande. En cette fin de XIXème siècle, l’émancipation féminine n’est pas à l’ordre du jour et la jeune fille est élevée pour devenir une charmante femme au foyer, capable de broder et de cuisiner et de faire le bonheur d’un mari et d’une ribambelle d’enfants. Elle a toutefois la chance d’apporter son aide à son père, historien et archéologue, pour ses travaux de traduction ou de classement. Une ouverture sur le monde qui va changer la vision de la jeune fille et son destin. Un événement dramatique va ainsi la pousser à accomplir ce dont elle rêve depuis longtemps : quitter Reykjavik pour entreprendre un voyage qui va la conduire à New-York.



Voilà un livre très intéressant car il n’est jamais sombre alors même que la pauvre Sigurlina enchaîne les mésaventures. Mais la jeune fille a une capacité à tirer le meilleur parti des événements et des rencontres et à ne jamais s’avouer vaincue qui force le respect du lecteur.



L’auteure nous entraîne ainsi à la suite de son héroïne, dans une sorte d’épopée picaresque non dépourvue d’humour. Et si parfois les aventures semblent un brin capillotractées, elles sont surtout l’occasion de parler d’une émancipation, celle d’une jeune fille qui refuse les chemins tracés qu’on lui destine pour emprunter d’autres routes, quitte à y laisser quelques plumes.



Sigurlina est un personnage attachant, jusque dans la roublardise qu’elle met en œuvre, et démontre une force de caractère peu commune. Pas d’apitoiement dans ce roman mais au contraire la description d’une capacité à tourner les événements à son avantage, avec un bel esprit de créativité !



Le récit est vif et les aventures s’enchaînent à un rythme soutenu avec un timing qui peut parfois dérouter le lecteur qui aura besoin de quelques lignes pour recoller les wagons entre deux chapitres. Mais cela fait indéniablement partie du charme du récit car la vie, elle non plus, n’est pas linéaire et prend parfois bien des virages et des tours inattendus. Et c’est ce que démontre le roman, à sa manière un peu fantasque.



Etant historienne, Sigrun Palsdottir nous gratifie par ailleurs de quelques intéressantes notions d’histoire Islandaise qui complètent admirablement les péripéties de Sigurlina. Un très bon moment de lecture !
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Un coup de tête

 Sigrún Pálsdóttir est historienne de formation. Elle a été co-auteure du magazine Saga, premier magazine universitaire dans le domaine de l'histoire islandaise. Ce second roman lui a valu le prix de l'Union européenne en 2001.



Toute fin du XIXe siècle, à Skagafjörður ("fjord de la péninsule"). Sigurlina Brandsdottir est la fille du veuf Brandur Jonsson, copiste de son état. Depuis la mort de la mère, c'est elle qui s'occupe de la maison et seconde son père dans ses travaux de copiste. Sigurlina est enfermée dans ce rôle sans qu'elle ne puisse étudier, privilège du frère aîné. Un soir, après une déception amoureuse, elle décide de prendre un bateau pour les Etats-Unis, équipée seulement de quelques billets et de la fibule antique qu'un Américain avait volé dans le musée de son pays. Les choses ne vont pas se dérouler comme prévu, on s'en doute, et si elle fuit son pays, c'est pourtant dans chacun de ses pas qu'elle le retrouvera. Si elle se rend aux Etats-unis, c'est pour occuper l'emploi d'assistante de langue islandaise, requête d'Hoffmann qu'un riche scientifique s’intéressant au patrimoine islandais avait adressée à son père. Pour fuir le destin qui l'attend en Islande, qu'elle s'imagine à l'image de celui de sa mère, morte en couches avec le nourrisson quelques années plus tôt. 



Le roman prend une autre dimension dès lors que Sigurlina met un pied sur le bateau, en Écosse, celui qui l’amènera à Ellis Island : une jeune islandaise débarque à New-York sans que personne ne l'attende à l'arrivée, après avoir quitté donc son village islandais, avec la désillusion d'un amour perdu, portée par l'espoir d'un futur autre que celui du foyer, des préoccupations domestiques, auprès d'un homme de science. Car la jeune fille s'est initiée au travail et à la passion paternelle, à savoir le patrimoine culturel de l'Islande. C'est l'occasion d'approfondir mes connaissances sur la littérature islandaise, qui peut se résumer aux noms du polar islandais, par l'évocation entre autres des Sagas du Vinland, deux textes distincts écrits au XIIIe siècle, relatifs à la découverte de l'Amérique du Nord par le Christophe Colomb islandais, Leif Erikson, représentant viking de son état. Avec ces quelques références historiques, que l'on accueille avec plaisir, on prend connaissance du lien entre l'île et le continent américain, qui s'est fait très tôt, avec Gudrid Thorbjarnardottir, encore célébrée en Islande, l'une des premières femmes occidentales à avoir vécu là-bas, et son fils Snorri Thorfinnsson, qui serait, selon la légende, le premier enfant blanc né en Amérique.



La vie américaine va se révéler bien loin des espérances et des attentes de Sigurlina, qui va devoir employer ses talents de couturière, à défaut de ses connaissances en langue islandaise, qui vont la sauver. Ironiquement, tout ce qu'elle souhaitait fuir en quittant son pays, le paternalisme nord-américain n'a rien à envier à l'Islande, d'autant plus en condition d'immigrée, sans amis, sans familles. Si l'Islande était une terre de découverte et d'études pour certains érudits, qui se comptaient sur le doigt d'une main, la plupart des autres ne faisaient pas grand cas de savoir situer l'île sur une carte. Le coup de tête insensé, et fou, de Sigurlina, celui d'une jeune fille, comme tant d'autres, qui essaie d'échapper à sa condition est assez touchant à lire quand on sait qu'elle aurait certainement eu sa place dans la société, et dans les cercles intellectuels, un siècle plus tard avec toute la culture, l'intelligence et la débrouillardise qui sont la sienne. 



Un coup de tête comme une tentative de s'émanciper de cette place de ménagère, qui ne lui réservait guère de perspectives réjouissantes, dans une place ou elle était exploitée par son père même. On apprécie les chapitres ou les divers intellectuels islandais omnipotents - des hommes, naturellement - se réunissent pour évoquer son cas sans même penser une minute à l'inclure au débat, on comprend d'autant la tentative de fuite désespérée de cette jeune fille de ce pays qui lui tient lieu de prison, pense-t-elle. Ces dialogues me font penser à une pièce de Molière, Les précieuses ridicules, Le bourgeois gentilhomme, où les personnages sont bien ancrés dans leur rôle et leur fonction, - valet, laquais, bourgeois, médecin, amant, maître-sse de maison, marquis, intriguant quelconque - et s'échangent des répliques qui rendent davantage compte de leur propre prétention, fat et cocasse que leur véritable importance, finalement. Mention spéciale au personnage intitulé Le Poète qui accuse Sigurlina d'avoir l'esprit trop rêveur : d'ici à ce qu'ils se sentent tous menacés par les velléités d'indépendance et de liberté qu'illustre son départ aux Etats-Unis, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement. 





J'aime les Sigurlina de la littérature, leur audace, leur courage, leur insolence, leur entêtement à tenter de s'imposer à la société, à surmonter les barrières que tous les juges, poètes, pasteur, trésorier, historien ou gouverneur du monde érigent autour d'elles pour les laisser dans l'ignorance, la dépendance, la soumission et protéger leur petit pouvoir despotique en Islande aussi bien qu'au Vinland.
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Un coup de tête

J'ai eu un peu de difficultés avec les tous premiers chapitres , à cause du nombre de personnages, que j'avais du mal à identifier, mais dès que le récit se centre sur le personnage de la jeune Sigurlina, j'ai été embarquée. En effet, cette toute jeune fille, est pleine de détermination, et ose braver bien des interdits, flirtant souvent avec l'inconscience. Ses différentes péripéties amènent l'auteur à nous faire découvrir l'Islande de la toute fin du XIX° siècle, ( Islande gouvernée par des hommes et où la femme n'est guère valorisée), ainsi que New York en pleine expansion. Sigurlina ( je ne me lasse pas de ce prénom...) va y croiser aussi bien des membres des grandes familles fondatrices de la ville que des ouvrières ukrainiennes ou des tailleurs juifs. Le roman est parfaitement documenté, a un aspect historique vraiment intéressant, sur le rapport des Islandais à leur culture, leur histoire, sur les migrants à NYC et la géographie de celle-ci, sur certaines marottes des riches new-yorkais. D'autre part, le récit est alerte, prend parfois des directions vraiment inattendues, mettant la frêle Sigurlina à rude épreuve, mais même si certaines pages donnent le sentiment d'être plongé dans un univers à la Dickens, la force vitale de la jeune héroïne l'emporte toujours. Un bon moment de lecture. SP.
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Un coup de tête

Le roman de Sigrún Pálsdóttir est basé sur des faits réels et notamment sur la découverte de l'Amérique, bien avant Christophe Colomb, par les Vikings. Et dans les bateaux des Vikings qui accostèrent sur ces terres nouvelles, il y avait Gudridur Thorbjarnardóttir, véritable héroïne islandaise qui vécut donc en Amérique aux alentours de l'an mille et y donna naissance à son fils, Snorri Thorfinnsson, le premier enfant blanc né sur ces terres appelées en viking Vinland. Deux livres fondateurs sont régulièrement mentionnés dans le roman : La saga des Groenlandais et La saga d'Erik le Rouge.



Nonobstant les sources très anciennes et la période à laquelle vit Sigurlina, le roman de Sigrún Pálsdóttir est très moderne. Elle aurait pu faire des aventures de Sigurlina un roman fleuve en décrivant par le menu tout ce qu'elle voit, ce qu'elle vit et s'apitoyer sur son sort, car son héroïne va de mésaventures en mésaventures pour ne pas dire de drames en drames. Mais foin de tout cela, l'autrice ne s’appesantit pas. Elle décrit, énumère et surtout laisse le lecteur faire les liens. Ce qui n'est pas écrit clairement l'est entre les lignes. J'aime lorsqu'une écrivaine parie sur l'intelligence et l'imagination de ses lecteurs. J'aime cela parce que plutôt qu'un pavé indigeste de plus de 400 ou 500 pages, elle écrit un court roman d'à peine 200 pages, vif, dynamique, sans temps mort. Tout y est juste, rien n'est en trop et rien ne manque. Pourquoi, par exemple, infliger des pages de descriptions de l'aménagement et du fonctionnement d'une maison lorsque tout peut être dit comme ceci : "Sans qu'on sache comment, la maison avait fini par s'emplir de meubles. Sans qu'on sache comment, Sigurlina avait fini par se retrouver à la cuisine, s'affairant aux fourneaux, ils avaient fini par s'asseoir tous les trois à table pour prendre leurs repas." (p.25)



Sigurlina est une héroïne charmante, un peu naïve sans doute, qui devra lutter, tomber pour mieux se relever, s'affirmer, se défendre, tout cela pour acquérir sa liberté, ce qui n'était pas évident il y a plus d'un siècle. Le roman est également passionnant parce qu'il traite de l'histoire de l'Islande, de l'héritage culturel et la réflexion est intéressante lorsque de nos jours, beaucoup de pays pillés réclament le retour des œuvres.



Très belle découverte que ce roman foisonnant, passionnant. Sigrún Pálsdóttir use d'une langue fluide, agréable qui ravira le plus grand nombre pour cette tragi-comédie qui emballe du début à la toute fin.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Un coup de tête

« Un coup de tête », en tant que titre, résume très bien ce livre qui repose sur l’aventure fortuite de son personnage principal. Un roman qui pourrait sembler lisse sans toutes les particularités présentes dans son décor. C’est un livre qui m’a plu sans avoir de message urgent à dévoiler.



C’est avant tout l’histoire d’une fille et d’un objet, presque tous deux placés au même plan. Il ne manque pas de rebondissements. L’un entraînant l’autre dans des aventures parfois rocambolesques. L’objet est riche en histoire. Les débats s’affrontent autour de Christophe Colomb et Leif Erikson pour savoir qui a découvert l’Amérique en second plan.



Le livre est aussi l’occasion d’entrer dans le monde des musées et de la formation des collections de ceux-ci. C’est donc un questionnement sur l’origine des informations et histoires liées aux objets. Quand on va au musée, on se pose rarement la question de savoir si les notices des objets vus sont véridiques. Il y a pourtant un travail important de recherche qui doit intervenir pour valider les informations associées aux objets. L’autrice nous explique ainsi la formation des fonds des musées en prenant des exemples concrets tels que Rosa Bonheur pour le Metropolitan Museum of Art.



Je ne connais pas beaucoup la culture et plus précisément la littérature islandaise. Ce roman est aussi l’occasion de découvrir quelques éléments de leur artisanat. On découvre dans les premiers chapitres le village de Sigurlina et le mode de fonctionnement de leur communauté. C’est très intéressant et nous permet d’en savoir un peu plus sur la condition féminine islandaise à cette époque.



La jeune femme islandaise incarne les femmes en général dans le village. Elle est d’un caractère effacé et doit remplir le rôle que lui donne son père. Les circonstances et sa soif d’ailleurs l’amènent à partir pour New York. Elle y découvre donc des femmes plus émancipées. Et cela permettra de mettre en avant son intelligence et sa ténacité. La fin énigmatique amène une véritable affirmation pour le personnage ainsi qu’un apaisement.



J’ai beaucoup aimé ce roman qui peut paraître compliqué à suivre au début. Une fois qu’on a compris sa narration avec un interlude présent par rapport aux éléments passés qui nous sont racontés … on le trouve plutôt astucieux. L’écriture est simple avec des pointes de poésie.



Un très bon roman donc qui dévoile sa saveur jusqu’aux dernières pages.
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Un coup de tête

La littérature islandaise a toujours de quoi nous surprendre.

Une jeune islandaise formée à la broderie et à la muséologie, au 19e s, prend le bateau pour l'Amérique, sur "un coup de tête"... Mais la réalité sordide du New-York des immigrants pauvres va l'obliger à user d'expédients pour pouvoir rentrer chez elle, la tête haute.

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Un coup de tête

Tout d’abord je remercie les éditions Métaillé ainsi que Babelio pour l’envoi de ce titre. J’étais très curieuse de le lire car je suis peu familière des romans islandais donc c’est une première immersion pour moi dans cette littérature. Par contre, j’ai énormément eu du mal à dépasser l’introduction du roman - d’où ma critique publiée tardivement. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, à situer les différents personnages et à en comprendre les enjeux. A plusieurs reprises j’ai délaissé le roman pour le reprendre ensuite.

Puis une fois les trente premières pages passées, je me suis pris au jeu du récit sur la préservation de l’héritage culturel, à l’atmosphère et au style de l’auteur. De plus, il s’y dessine un beau portrait de femme, volontaire , audacieuse et libre, nous offrant à nous lecteur, un beau roman sur l’émancipation féminine.
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