Avant, j'avais comme tout le monde des amis, mais je n'étais pas à moi. Aujourd'hui, je suis moi, mais eux ne sont plus là. C'est souvent comme ça que ça se passe...
Les plus grandes destinées, pensait-il maintenant, ne s'accomplissent pas à coup de volonté, mais par la faillite de la volonté. Les plus grandes œuvres, les plus grands actes, les plus grands destins ne sont pas voulus ; ils sont subis.
le solitaire a parfois besoin de déposer son cœur quelque part, comme dans une main d'amie, car lourd devient le cœur que l'on est seul à porter.
Le temps, dans cette attente, semblait s'épaissir, et non s'allonger. Il n'était ni long, ni triste, mais il pesait sur lui de tout son poids, chargé d'électricité, comme l'air avant l'orage.