Le hasard n'est pour rien dans le fait que le petit groupe des syndicalistes révolutionnaires de la Loire connut Simone Weil en 1932. De bonne heure, ainsi qu'elle le raconte elle-même, elle avait été émue par les injustices sociales et son instinct l'avait portée du côté des déshérités. La permanence de ce choix donne à sa vie son unité.