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Citations de Solange Marie (26)


L'être humain ne peut pas vivre dans un monde où il doit sans cesse tout remettre en question.
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Ils sont derrière un écran et, parfois de l'autre côté, il y a peut-être le diable.
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Quand il m’avait bien humiliée, il devenait doux comme un agneau en disant que c’était ma faute, que je ne faisais pas les choses comme il le voulait, comme il me l’avait ordonné, qu’il fallait bien qu’il se fâche. Mais il m’aimait, il me répétait toujours les mêmes choses… et cela dura six ans… six ans de calvaire, pendants lesquels je me suis sentie humiliée, désespérée et désorientée à la fois.
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Oui, un ange en effet qui se transformait en démon sitôt passé le pas de notre porte.
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Elle aurait aimé forcer sa mémoire à lui donner des indices.
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J’ai bien vu et entendu ta colère.
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Allez, ne pleure pas, il n’en vaut pas la peine.
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Malgré tout ce que j’endurais, je n’arrivais pas à haïr Julie, d’ailleurs je ne connaissais et ne connais même pas ce sentiment. J’étais en colère contre elle, je n’avais pas envie de la voir, mais je ne la haïssais pas. Je n’ai d’ailleurs jamais haï quelqu’un de toute ma vie. Le jour du départ arriva, Marc me dit au revoir mais sans plus. J’avais le cœur en miettes, j’espérais me refaire une santé, et peut-être y voir plus clair au retour.
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C’était fou ce qui m’arrivait, en plus je me sentais malade, j’avais des malaises sans cesse, ça me faisait très peur et lui ça l’énervait. Je ne reconnaissais pas mon mari. Comment avait-il pu changer autant et en si peu de temps ! Sans que je ne me rende compte de rien !
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S’il m’avait trompée avec n’importe quelle autre femme qu’il aurait connue avant ou rencontrée ici, je n’aurais pas eu à lutter, car il serait parti avec elle, comme le font les autres. Alors que là, elle n’avait rien de commun avec lui, elle était aux antipodes de ses goûts pour les femmes. C’était elle qui tirait les ficelles, lui c’était le pantin. C’était un comble quand on connaissait Marc. J’essayai d’aller lui parler à elle, mais impossible de placer un mot, et elle l’accusait même de l’avoir séduite, elle n’avait rien fait elle, elle n’était pas responsable s’il était amoureux d’elle.
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Elle allait pousser la perversité à draguer mon mari et le prendre je ne sais comment dans ses filets, tout d’abord en lui disant qu’il était son ange gardien, et que lui seul pouvait la protéger de Tonio qui paraît-il la battait. Ce qui était faux bien sûr. Marc avait commencé par l’écouter, par lui dire qu’il la protégerait, et elle en profita pour se jeter dans ses bras. Cette femme qu’il n’appréciait que très peu quelque temps avant, semblait l’avoir complètement envoûté. En tout cas, c’était réussi, car il n’était plus le même, et quand j’appris, vraiment par hasard, qu’ils étaient amants, je fus anéantie. Je l’aimais tellement que je lui cherchai toutes les excuses possibles, mais en même temps, je ne comprenais pas. Il voulait me quitter pour aller vivre avec elle, mais pas tout de suite, plus tard quand elle le déciderait, puis il ne fallait en parler à personne.
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Cette fille me complétait bien, pour tout dire elle était comme un morceau de moi. Elle était plus jeune que moi, mais elle raisonnait comme quelqu’un de plus vieux… elle était sage… Voilà, elle était la sagesse. Pourtant, il y avait une faille en elle, elle était plus fragile qu’il n’y paraissait. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais parfois, elle semblait ailleurs. J’avais l’impression qu’elle se sentait investie dans cette vie pour jouer un rôle, qu’elle pensait être là pour aider son prochain, mais pas pour vivre comme tout le monde l’entendait. Il me semblait aussi parfois qu’elle était beaucoup plus faible que moi bien souvent, surtout dans le doute, car elle doutait beaucoup d’elle, elle donnait l’impression de plonger très vite dans une sorte de déprime à la moindre goutte d’eau qui entravait son chemin.
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Avec Marc tout allait bien, nous avions de temps en temps des petites divergences, presque toujours au sujet des enfants, mais rien de bien grave, notre couple était solide. Le fait de me retrouver seule la journée à la maison, avec Alex, me prédisposait à laisser les souvenirs remonter à la surface. Je n’aimais pas beaucoup ces moments-là, car c’était perturbant. Je pensais à mon escapade, à ma fuite et à ma rencontre avec Bruno. Là, le passé me sautait au visage. Je savais qu’il n’était plus question de cette époque, ni dans les journaux, ni à la télévision, mais chaque fois je n’en menais pas large, comme si tout cela venait de se passer.
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L’Amitié ne rend pas le malheur plus léger mais, en se faisant présence et dévouement, elle permet d’en partager le poids et ouvre les portes de l’apaisement …
–Tahar Ben Jelloun
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Parfois je me disais que je devais avoir rêvé tout simplement, que ce n’était qu’un cauchemar, mais quand je regardais autour de moi, que je me voyais dans ce camp de gitans, je me disais alors que je n’avais rien rêvé du tout, cela était bien réel, donc par conséquence le meurtre était lui aussi bien réel.
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Je me demandais comment cet homme pouvait être un tueur, il était si doux, si gentil. Puis je me souvins de Paul au début, de nos fiançailles, et après notre mariage de son changement radical.
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Quel contraste ! Il se coucha sur moi, il me caressa, m’embrassa, je me laissais faire, je ne pensais qu’à une chose à cet instant précis, récupérer le pistolet. Il était tout près de ma main, je me faisais chatte, je participais à son jeu de séduction, et dans le même temps, je tendis la main vers le pistolet, le ramenais vers moi et le glissais sous mes vêtements éparpillés sur le sol. Il ne s’était rendu compte de rien tout occupé qu’il était à entrer en moi et là je dois dire que j’atteignis un plaisir rarement égalé avec Paul. Il resta un moment en moi et sur moi, je le berçais comme un enfant. Je le sentais perdu, mais j’étais aussi consciente qu’il était dangereux.
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J’achetai du pain, des viennoiseries et même deux pizzas-maison que je mangerai froides, tant pis. Au diable le confort, j’étais en cavale et je devais faire avec. Je m’avalai goulûment un croissant tant j’avais faim, et regagnai prestement la route. J’avais ralenti mon allure, je sentais que mes jambes n’en voulaient plus, mais il me fallait encore avancer un peu pour ne pas trop me retarder.
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J’aimais sentir l’odeur particulière que prend la terre quand il pleut, entendre les feuilles bruisser sous le vent, et les oiseaux chanter. Je fermai les yeux et je me trouvai transportée ailleurs. Certaines odeurs m’ont toujours fait cet effet-là, me retrouver dans un autre endroit, certains bruits aussi…
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Cet homme était d’une beauté incroyable. Qui était-il ? Sans doute un de ces mannequins vedettes qui font la une des journaux. Quoi ! Mais non ! Au dire du journal c’était un tueur en série présumé. Il aurait déjà tué trois jeunes femmes, il était en cavale. Il se nommait Bruno Servat. Allons donc ! Il ne manquait plus que cela pour me mettre la pression. Enfin, me rassurai-je, il n’était pas dans les parages. Pas de quoi s’affoler…
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