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3.68/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Passionnée de lecture et d'écriture depuis toujours, Solange Marie a eu un jour envie de coucher sur papier toutes les idées qui lui couraient dans la tête depuis bien longtemps.

Son premier roman, "La maison d’en face" (2017), ayant obtenu un succès, c’est sans hésitation qu’elle se lance dans l’aventure avec le second, "Fuir pour survivre" (2018).

"Manipulation virtuelle" (2019) est son troisième livre.

Grand-mère, elle vit dans le Périgord, bel endroit propice au rêve, qui lui permet d'écrire et d'assouvir sa passion.

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Elle allait pousser la perversité à draguer mon mari et le prendre je ne sais comment dans ses filets, tout d’abord en lui disant qu’il était son ange gardien, et que lui seul pouvait la protéger de Tonio qui paraît-il la battait. Ce qui était faux bien sûr. Marc avait commencé par l’écouter, par lui dire qu’il la protégerait, et elle en profita pour se jeter dans ses bras. Cette femme qu’il n’appréciait que très peu quelque temps avant, semblait l’avoir complètement envoûté. En tout cas, c’était réussi, car il n’était plus le même, et quand j’appris, vraiment par hasard, qu’ils étaient amants, je fus anéantie. Je l’aimais tellement que je lui cherchai toutes les excuses possibles, mais en même temps, je ne comprenais pas. Il voulait me quitter pour aller vivre avec elle, mais pas tout de suite, plus tard quand elle le déciderait, puis il ne fallait en parler à personne.
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Quand il m’avait bien humiliée, il devenait doux comme un agneau en disant que c’était de ma faute, que je ne faisais pas les choses comme il le voulait, comme il me l’avait ordonné, qu’il fallait bien qu’il se fâche. Mais il m’aimait, il me répétait toujours les mêmes choses… et cela dura six ans… six ans de calvaire, pendant lesquels, je me suis sentie humiliée, désespérée et désorientée à la fois. Je ne savais plus quoi faire, j’avais si peur, que je faisais tout ce qu’il voulait. Malgré tout, ce n’était jamais assez. Je faisais tout pour le cacher à mes parents. Je n’avais plus d’amies, j’avais coupé tout contact, et je me renfermais sur moi-même. Ma vie était devenue un enfer, je ne sortais plus qu’avec lui, et l’amour fou que j’avais eu pour lui partait en fumée. Nos relations étaient liées à son bon plaisir, quand il voulait et comme il voulait.
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Cette fille me complétait bien, pour tout dire elle était comme un morceau de moi. Elle était plus jeune que moi, mais elle raisonnait comme quelqu’un de plus vieux… elle était sage… Voilà, elle était la sagesse. Pourtant, il y avait une faille en elle, elle était plus fragile qu’il n’y paraissait. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais parfois, elle semblait ailleurs. J’avais l’impression qu’elle se sentait investie dans cette vie pour jouer un rôle, qu’elle pensait être là pour aider son prochain, mais pas pour vivre comme tout le monde l’entendait. Il me semblait aussi parfois qu’elle était beaucoup plus faible que moi bien souvent, surtout dans le doute, car elle doutait beaucoup d’elle, elle donnait l’impression de plonger très vite dans une sorte de déprime à la moindre goutte d’eau qui entravait son chemin.
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... mais ce que nous ignorions, c’est que Tout ce petit monde s’apprêtait à passer une bonne soirée, tomber éperdument amoureuse du boy-friend de Joy, qu’elle avait eu la bonne idée d’amener ce soir-là.
Je crois que l’attirance fut mutuelle : il était grand, très brun, avec des yeux noisette, un petit sourire ironique aux lèvres, il se prénommait Paul. Il avait 26 ans déjà, il était informaticien.
Toute la soirée, ce furent des regards furtifs, des sourires, des frôlements de mains quand on se croisait. Joy n’en croyait pas ses yeux. Elle qui passait son temps à rire et à nous faire rire, à blaguer, était sombre, je pouvais voir la colère dans son regard. J’essayais de fuir au maximum Paul, mais c’était dur, car j’étais dans le même état que le sien.
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Quel contraste ! Il se coucha sur moi, il me caressa, m’embrassa, je me laissais faire, je ne pensais qu’à une chose à cet instant précis, récupérer le pistolet. Il était tout près de ma main, je me faisais chatte, je participais à son jeu de séduction, et dans le même temps, je tendis la main vers le pistolet, le ramenais vers moi et le glissais sous mes vêtements éparpillés sur le sol. Il ne s’était rendu compte de rien tout occupé qu’il était à entrer en moi et là je dois dire que j’atteignis un plaisir rarement égalé avec Paul. Il resta un moment en moi et sur moi, je le berçais comme un enfant. Je le sentais perdu, mais j’étais aussi consciente qu’il était dangereux.
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Avec Marc tout allait bien, nous avions de temps en temps des petites divergences, presque toujours au sujet des enfants, mais rien de bien grave, notre couple était solide. Le fait de me retrouver seule la journée à la maison, avec Alex, me prédisposait à laisser les souvenirs remonter à la surface. Je n’aimais pas beaucoup ces moments-là, car c’était perturbant. Je pensais à mon escapade, à ma fuite et à ma rencontre avec Bruno. Là, le passé me sautait au visage. Je savais qu’il n’était plus question de cette époque, ni dans les journaux, ni à la télévision, mais chaque fois je n’en menais pas large, comme si tout cela venait de se passer.
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S’il m’avait trompée avec n’importe quelle autre femme qu’il aurait connue avant ou rencontrée ici, je n’aurais pas eu à lutter, car il serait parti avec elle, comme le font les autres. Alors que là, elle n’avait rien de commun avec lui, elle était aux antipodes de ses goûts pour les femmes. C’était elle qui tirait les ficelles, lui c’était le pantin. C’était un comble quand on connaissait Marc. J’essayai d’aller lui parler à elle, mais impossible de placer un mot, et elle l’accusait même de l’avoir séduite, elle n’avait rien fait elle, elle n’était pas responsable s’il était amoureux d’elle.
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Malgré tout ce que j’endurais, je n’arrivais pas à haïr Julie, d’ailleurs je ne connaissais et ne connais même pas ce sentiment. J’étais en colère contre elle, je n’avais pas envie de la voir, mais je ne la haïssais pas. Je n’ai d’ailleurs jamais haï quelqu’un de toute ma vie. Le jour du départ arriva, Marc me dit au revoir mais sans plus. J’avais le cœur en miettes, j’espérais me refaire une santé, et peut-être y voir plus clair au retour.
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Cet homme était d’une beauté incroyable. Qui était-il ? Sans doute un de ces mannequins vedettes qui font la une des journaux. Quoi ! Mais non ! Au dire du journal c’était un tueur en série présumé. Il aurait déjà tué trois jeunes femmes, il était en cavale. Il se nommait Bruno Servat. Allons donc ! Il ne manquait plus que cela pour me mettre la pression. Enfin, me rassurai-je, il n’était pas dans les parages. Pas de quoi s’affoler…
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Quand il m’avait bien humiliée, il devenait doux comme un agneau en disant que c’était ma faute, que je ne faisais pas les choses comme il le voulait, comme il me l’avait ordonné, qu’il fallait bien qu’il se fâche. Mais il m’aimait, il me répétait toujours les mêmes choses… et cela dura six ans… six ans de calvaire, pendants lesquels je me suis sentie humiliée, désespérée et désorientée à la fois.
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