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EAN : 9791023608663
Publishroom (31/05/2018)
3/5   9 notes
Résumé :
Victime de violences conjugales, Claire vit dans la peur permanente. Une existence dévorée qu'elle subit en attendant des jours meilleurs, jusqu'à ce que son mari commette l'impardonnable. La jeune femme prend alors conscience qu'elle n'a plus qu'une solution, fuir.
A travers les forêts et les villages, elle espère atteindre la Suisse pour se mettre à l'abri, persuadée que s'il la retrouve, il la tuera. Cependant, un autre fugitif sème la terreur dans la régi... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le résumé et la couverture accrocheurs, l'avis d'Anne, tout laissait à penser que je passerais un bon moment de lecture.
Désolée, mais je vais être la rabat-joie de service, car je n'ai pas du tout accroché à l'histoire prometteuse avec ce thème de départ : les violences conjugales. Tout simplement parce que l'auteure a traité bien trop d'autres sujets en même temps. Certes je comprend le deuxième volet qui aborde la résilience, mais avant d'en arriver là, la fuite De Claire est de mon point de vue mal abordée. Tout d'abord le rythme est particulièrement monotone, et l'on peine à éprouver quelques sentiments pour cette jeune femme qui cherche à mettre le plus de distance possible entre elle et son pervers narcissique de mari (c'est du moins ainsi que je visualisais le personnage) Tout n'est qu'une suite de journées semblables les unes aux autres avec une foule de détails que j'ai trouvé sans intérêt. le seul et unique rebondissement avec l'entrée en scène du "tueur charismatique", il est si abracadabrant que je cherche encore, hormis le fait qu'il permet la rencontre avec Zora, ce qu'il peut apporter à l'intrigue.
Intrigue marquée dans le prologue qui vous laisse penser que l'on va vivre une histoire palpitante. J'ai vite déchanté, tant je me suis ennuyée à suivre Claire pendant plus de 30 ans dans son quotidien dans lequel Solange Marie distille quelques rebondissements.
De mon point de vue, le roman est beaucoup trop court avec ses 219 pages pour traiter correctement tout l'univers de Solange Marie, et de ce fait tout y si survolé - que ce soit le thème des violences conjugales, de l'amitié avec une famille "gitane", ( dommage de ne pas nous imprégner de ce monde de nomades et de leurs valeurs ), la résilience... - tant et si bien que l'on ne parvient pas à s'immerger dans l'histoire. C'est du moins mon ressenti.
Personnellement, au vu du titre, je m'attendais à voir le sujet principal plus abouti, d'ailleurs j'ai trouvé qu'il manquait de cohérence, de réalisme. le personnage de Paul manque de crédibilité; ce genre d'individus ne lâche jamais prise.
Donc alors que je m'attendais à vibrer dans un roman psychologique, je me suis trouvée embarquée dans le parcours de vie De Claire, pour couronner le tout dans une écriture, scolaire, factuelle (style que je déteste, je m'en excuse auprès de l'auteure), plate et monocorde. Bon, il m'arrive parfois, que les histoires porteuses , fasse passer au second plan le style, mais malheureusement, elle ne l'était pas à mon goût, étant du genre à aimer les intrigues bien ficelées,les personnages aboutis, les sujets approfondis. C'est aussi la raison, pour laquelle, je n'aime pas particulièrement les romans trop courts et encore moins les nouvelles, qui ne donnent pas toujours l'opportunité d'aller au fond des choses.
Je remercie néanmoins Solange Marie pour ce SP, et rappelle au passage que cet avis n'est qu'un retour de mes impressions liées à mes attentes personnelles dans le cadre d'une lecture.
ma note me sembler un peu raide mais de ce qu'annonçait le résumé, on est pour moi, hors sujet, e t je ne parle même pas du titre.
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Ce livre me tentait énormément, non seulement parce que le résumé m'intriguait mais parce que les violences conjugales sont au centre même de notre actualité. À l'heure où je vous écris, nous sommes au 97ème féminicides en France depuis Janvier 2019. Une femme est assassinée par son compagnon, ou ex-compagnon, tous les deux jours et demi dans notre pays. Ce chiffre est monstrueux et me touche au plus près… Lors de mes années d'études au lycée, une de mes connaissances s'est faite assassinée par son compagnon. Ce genre d'événement marque à tout jamais votre esprit et votre vision des choses concernant les violences conjugales, mais surtout les crimes qui ressortent, malheureusement, de ces situations. Par conséquent, il est important qu'on libère la parole des femmes ayant vécues, ou qui vivent encore, des violences conjugales et qu'on garde en mémoire celles qui ne peuvent plus être porte-paroles de ce qui leur est arrivé. Ainsi, Fuir pour mourir est un moyen de dénoncer les abus que peuvent recevoir femmes et enfants, dans leur foyer, et jusqu'à quel point cela peut aller. Mais surtout, ce livre montre comment les événements peuvent se succéder sans que l'on s'en rende compte et comment ces événements peuvent nous enfermer dans une routine effroyable.

Pour en revenir au livre, j'ai eu dû mal avec certains aspects de celui-ci. Pour commencer, j'aurai beaucoup plus aimé que l'on traite de la relation entre Paul et Claire, montrer en détail comment cette relation toxique s'est installé et comment Paul a embrigadé Claire dans sa vision des choses. Mais je peux comprendre pourquoi l'auteure ne s'est pas attardée sur la question. Encore une fois, les violences conjugales restent un sujet très sensible, surtout aujourd'hui.

Ce que je n'ai pas trop compris, lors de ma lecture, c'est pourquoi Claire fait-elle certaines choses lorsqu'elle rencontre le tueur en série dont il est question dans le résumé (je n'en dirai pas plus, pour éviter de vous spoiler). Je peux comprendre qu'elle veuille tout faire pour éviter d'être tuée comme ces autres femmes, mais j'ai trouvé cela brusque et j'aurai, peut-être, préféré une explication lorsque cela s'est passé. Même si, plus tard, on comprend qu'elle ne voyait que ça à faire pour sauver sa vie.

Par la suite, Solange Marie a su nous montrer un nouvel aspect psychologique de son personnage. En effet, on rencontre Claire au bord du gouffre, qui ne sait plus quoi faire pour s'échapper de la vie qu'elle mène. Sans que le lecteur s'en rend compte, le personnage principal prend une décision qui changera toute sa vie. Puis, on la voit traverser des moments complexes et très difficiles… Mais, avec l'aide de ses amis et de sa famille, elle s'en sort et remonte la pente. Ainsi, Fuir pour mourir montre que malgré un passé compliqué et douloureux, on peut remonter la pente et vivre, et non plus survivre. Ce qu'essaye de démontrer l'auteure, dans la première partie de ce livre, c'est qu'il est aussi important de parler des violences conjugales lorsque c'est possible. Parce qu'il y a des gens qui peuvent nous aider à nous échapper d'une relation toxique. Par conséquent, ce livre est non seulement un moyen de dénoncer ce sujet actuel et complexe, mais également de montrer qu'on peut vivre et se faire aider, lorsqu'on est dans cette situation.

Je ne peux qu'être admirative du travail effectué par Solange Marie sur ce deuxième livre. de plus, j'ai trouvé que l'écriture de l'auteure était fluide et très précise, cela permettant au lecteur de se plonger facilement dans le récit. J'ai beaucoup aimé l'évolution que l'auteure a créée dans son livre ; on retrouve une jeune femme qui devient une femme forte et incroyable. de plus, on suit également l'évolution de ses proches, ce qui nous permet de continuer à suivre les aventures de Claire et de prolonger notre lecture.

Les sujets secondaires abordés, comme le mensonge, la tromperie, l'amitié, les familles recomposées, l'amour, dans Fuir pour mourir m'ont beaucoup touché ! J'ai apprécié que l'auteure aborde tous ses sujets dans son livre, après le sujet principal des violences conjugales. J'ai hâte de découvrir une nouvelle oeuvre, aussi touchante que celle-ci, de cette auteure !
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Je remercie encore énormément l'auteure de m'avoir fait parvenir son roman en service presse. le deuxième de l'auteure que je lis et même si quelques passages m'ont gênés j'ai eu une préférence pour ce roman là. Tout d'abord le thème de la femme victime de violence conjugale m'avais beaucoup plu face au résumé, c'est un sujet d'actualité et réel, cela a été bien traité, j'ai trouvé cela bien plus crédible et plausible par rapport au précédent roman de l'auteure donc une bonne surprise sur ce point là. Nous allons donc découvrir une femme qui est victime des coups de son époux, celle ci est impuissante face à sa violence et sa haine mais elle a surtout peur aussi pour sa petite fille. Il faut qu'elle sorte de cette situation sinon il finira par la tuer. Elle va alors bien établir dans sa tête un plan, une manière de fuir pour survivre (le titre est parfaitement trouvé d'ailleurs). Mais pour réussir sa fuite il va falloir qu'elle laisse tout, absolument tout derrière elle pour ne pas se faire prendre ni que celui ci ne remarque quelque chose, des indices pour l'endroit où elle compte se rendre etc... Sa fuite ne sera pas de tout repos, elle va devoir errer bien souvenr dans les bois pour ne pas être vue, dormir où elle peut avec pour seul couchage son sac. Un événement inattendu va nous surprendre encore plus et donne un autre aspect à cette fuite que j'ai bien aimé trouver. Cette femme va nous montrer sa force, son courage et sa ténacité face à son calvaire.
Où compte t-elle aller? Comment faire pour revoir ses proches, sa petite fille?
On est sans cesse sur le qui-vive tant on espère qu'elle s'en sorte et ne surtout pas revenir en arrière. On va également voir dans ce récit la force et la générosité des gens face à sa situation. Petit point que je n'ai pas assez trouvé crédible c'est la situation avec le camp de gitans, j'ai trouvé cela un peu trop "facile" trop beau pour être dans une réalité encré mais ce n'est que mon opinion personnelle. Ça apporte néanmoins une bonne originalité car je n'en vois pas passer dans mes romans habituels. J'ai aimé le caractère de notre héroïne qui va passer par plein d'obstacle mais va néanmoins persister et rester forte malgré les désillusions qui vont se mettre sur son passage. On est pas seulement lecteur avec ce roman, on vit les péripéties avec le personnage principal et on espère qu'une belle fin heureuse et mérité pour cette femme et sa fille. Consernant l'écriture du récit, les chapitres sont bien rythmés, la plume est toujours simple, fluide, immersive et accrocheuse, ça se lis très bien et c'est tout ce que l'on en demande. Dans la globalité ça a été une bonne lecture où on lis très vite les pages tant on est pris dans l'histoire de cette femme qui a eu le courage de partir. L'auteure passe par là un beau message, comme quoi on peux tous repartir de zéro et refaire sa vie pour enfin aspirer au bonheur.
Dans tous les cas je peux vivement vous recommander les écrits de Solange Marie où vous y découvrirez des univers totalement différents, écrit avec fluidité, force et dynamisme.

● NOTE:   4/5 ⭐⭐⭐⭐☆

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Claire subit des violences conjugales régulièrement, elle profite d'une énième dispute, pour se rendre chez ses parents, le lendemain, elle s'est décidée, elle va fuir, ce mari violent, sa petite fille chez ses parents, l'as protéger de tout. Mais lors de sa fuite, elle va faire ce qu'on appelle une mauvaise rencontre, toute sa vie elle y penseras.
C'est une très belle histoire que je viens de lire, une femme qui se bats pour être libre, pour ne plus être une victime, quel courage d'avoir la force de partir et de laisser sa vie, ses parents, sa fille.
Elle va rencontrer une troupe de gitans qui vont littéralement la sauver et l'aider à retrouver sa vie.
Mais je n'ai pas réussi à être embarquer par le rythme de l'opus, les différents chapitres, ou l'auteure racontait sa vie, mais parfois, peu de contenu, ou il ne se passait pas grand de chose. J'ai trouvé cela lassant et sans relief.
Une écriture monocorde, ou je ne suis pas arrivée totalement à m'identifier à Claire, même si je comprends, et je l'ai trouvé héroïque.
Mais la trame ne m'a pas entrainé vers une lecture captivante.
Mais cela reste mon avis, et il est personnel et je suis persuadé que d'autres pourront apprécier et vraiment aimer ce livre.
Mais pour moi cela était une lecture trop plate et même s'il y a des rebondissements, ils ne m'ont pas bouleversé et émue.


Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Tout d'abord, de nouveau merci à Solange Marie pour ce SP après avoir eu La maison d'en face.

J'ai beaucoup aimé La maison d'en face, et j'ai été conquise par ce second livre Fuir pour survivre.
Un sujet pas facile avec la violence conjugale comme thème.

Claire est régulièrement frappée par son mari qui se croit au dessus de tout; un jour elle en a marre et décide de s'enfuir, tout en mettant sa petite fille à l'abri des violences de Paul.
Là, débute pour elle un voyage qui va lui faire faire des découvertes et des rencontres qui vont la marquer à jamais; des bonnes et des moins bonnes rencontres, mais je ne vous en dit pas plus.

Sa rencontre avec Zora est le tournant de son échappée et elles vont avoir un secret en commun; un lourd secret.
Grâce à Zora et sa famille, nous découvrons le monde des gitans; et là, je dois dire que j'ai été surprise, car je me faisais une tout autre idée de ce monde à part et quand on lit ça, on ne peut que changer d'avis sur des à priori bien ancrés en nous. Telle est du moins mon idée et elle n'engage que moi.

Finalement, nous lisons une très belle histoire et vivons une belle aventure aux côtés De Claire qui ne regrettera pas son existence nouvelle.

Je ne peux que vous recommander la lecture de FUIR POUR SURVIVRE.
Un vrai coup de coeur pour moi.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Elle allait pousser la perversité à draguer mon mari et le prendre je ne sais comment dans ses filets, tout d’abord en lui disant qu’il était son ange gardien, et que lui seul pouvait la protéger de Tonio qui paraît-il la battait. Ce qui était faux bien sûr. Marc avait commencé par l’écouter, par lui dire qu’il la protégerait, et elle en profita pour se jeter dans ses bras. Cette femme qu’il n’appréciait que très peu quelque temps avant, semblait l’avoir complètement envoûté. En tout cas, c’était réussi, car il n’était plus le même, et quand j’appris, vraiment par hasard, qu’ils étaient amants, je fus anéantie. Je l’aimais tellement que je lui cherchai toutes les excuses possibles, mais en même temps, je ne comprenais pas. Il voulait me quitter pour aller vivre avec elle, mais pas tout de suite, plus tard quand elle le déciderait, puis il ne fallait en parler à personne.
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Quand il m’avait bien humiliée, il devenait doux comme un agneau en disant que c’était de ma faute, que je ne faisais pas les choses comme il le voulait, comme il me l’avait ordonné, qu’il fallait bien qu’il se fâche. Mais il m’aimait, il me répétait toujours les mêmes choses… et cela dura six ans… six ans de calvaire, pendant lesquels, je me suis sentie humiliée, désespérée et désorientée à la fois. Je ne savais plus quoi faire, j’avais si peur, que je faisais tout ce qu’il voulait. Malgré tout, ce n’était jamais assez. Je faisais tout pour le cacher à mes parents. Je n’avais plus d’amies, j’avais coupé tout contact, et je me renfermais sur moi-même. Ma vie était devenue un enfer, je ne sortais plus qu’avec lui, et l’amour fou que j’avais eu pour lui partait en fumée. Nos relations étaient liées à son bon plaisir, quand il voulait et comme il voulait.
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Cette fille me complétait bien, pour tout dire elle était comme un morceau de moi. Elle était plus jeune que moi, mais elle raisonnait comme quelqu’un de plus vieux… elle était sage… Voilà, elle était la sagesse. Pourtant, il y avait une faille en elle, elle était plus fragile qu’il n’y paraissait. Je ne savais pas encore ce que c’était, mais parfois, elle semblait ailleurs. J’avais l’impression qu’elle se sentait investie dans cette vie pour jouer un rôle, qu’elle pensait être là pour aider son prochain, mais pas pour vivre comme tout le monde l’entendait. Il me semblait aussi parfois qu’elle était beaucoup plus faible que moi bien souvent, surtout dans le doute, car elle doutait beaucoup d’elle, elle donnait l’impression de plonger très vite dans une sorte de déprime à la moindre goutte d’eau qui entravait son chemin.
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... mais ce que nous ignorions, c’est que Tout ce petit monde s’apprêtait à passer une bonne soirée, tomber éperdument amoureuse du boy-friend de Joy, qu’elle avait eu la bonne idée d’amener ce soir-là.
Je crois que l’attirance fut mutuelle : il était grand, très brun, avec des yeux noisette, un petit sourire ironique aux lèvres, il se prénommait Paul. Il avait 26 ans déjà, il était informaticien.
Toute la soirée, ce furent des regards furtifs, des sourires, des frôlements de mains quand on se croisait. Joy n’en croyait pas ses yeux. Elle qui passait son temps à rire et à nous faire rire, à blaguer, était sombre, je pouvais voir la colère dans son regard. J’essayais de fuir au maximum Paul, mais c’était dur, car j’étais dans le même état que le sien.
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Quel contraste ! Il se coucha sur moi, il me caressa, m’embrassa, je me laissais faire, je ne pensais qu’à une chose à cet instant précis, récupérer le pistolet. Il était tout près de ma main, je me faisais chatte, je participais à son jeu de séduction, et dans le même temps, je tendis la main vers le pistolet, le ramenais vers moi et le glissais sous mes vêtements éparpillés sur le sol. Il ne s’était rendu compte de rien tout occupé qu’il était à entrer en moi et là je dois dire que j’atteignis un plaisir rarement égalé avec Paul. Il resta un moment en moi et sur moi, je le berçais comme un enfant. Je le sentais perdu, mais j’étais aussi consciente qu’il était dangereux.
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