Le jury de l'Encrier Renversé ne s'est pas trompé : premier prix évident pour cette nouvelle absolument magistrale, à l'écriture aussi fluide que noble et un sens de la narration parfaitement maîtrisé.
L'histoire est magnifique (histoire vraie du petit Gerhard Herbert Kretschmar, le premier de la liste, de leur liste, celle que les nazis ont dressée).
J'ai particulièrement aimé, outre le récit prenant, la philosophie sous-tendue dans cette nouvelle, ce que Sophie Chalandre réussit toujours à parfaitement intégrer dans ses récit : une vraie réflexion de fond d'une grande pertinence. L'hommage à la pensée de Jankélévitch qui trame cette nouvelle superbe est particulièrement jubilatoire.
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Magnifique nouvelle, extrêmement émouvante qui nous rappelle que l'euthanasie a été commentée, remise en cause, puis contre-argumentée par les accusés nazis lors du procès de Nuremberg. Une histoire passionnante entre une jeune infirmière allemande et son patient : un bébé handicapé. Les commentaires de l'infirmière lors du procès de Nuremberg sont un magnifique rappel de la pensée de Jankélévitch sur le thème de la mort. Ravie de cette lecture ! Premier prix amplement mérité.
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Un merveilleux récit, dense, à l'écriture diablement efficace, qui vous transporte en Iran et évoque, sans jugement, des thématiques aussi variées que fondamentales : poids des traditions, richesse de la culture perse, minorité juive, imbrication des religions et des héritages, nomadisme, relations hommes-femmes... Le tout emporté comme sur un tapis volant par l'histoire de personnages terriblement séduisants. Une lecture qui m'a ravie dans tous les sens du terme.
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Une nouvelle merveilleusement écrite, des protagonistes émouvants et terriblement attachants, un récit qui vous tient du début à la fin. Quelle écriture ! Un moment iranien de toute beauté que j'ai adoré.
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Un texte magnifiquement écrit, divisé en quinze petits récits qui sont autant de petits bijoux sertis dans une réalité iranienne superbement décrite. Une écriture fluide et envoûtante qui emmène le lecteur en voyage dans une nouvelle aux allures de conte et aux personnages d'une densité particulièrement réussie.
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Un très beau recueil de poèmes, un large éventail d'écritures autour du thème d'Octobre. Dans ce bel été indien, Capitaine d'Octobre m'a enchantée au plus haut point.
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Capitaine d'Octobre est d'une grande beauté, un jeu de couleurs, une page de vie, d'attente de son capitaine. Fulgurant comme une vague scélérate. Superbe poésie.
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Nouvelle sans concession sur les héritiers de la révolution cubaine et le castrisme. Le protagoniste, bourré d'obsessions et de paradoxes, oscille entre son passé de déshérité né dans un trapiche où l'on est exploité de père en fils pour enrichir les maîtres du sucre et son présent de révolutionnaire castriste, se donnant toutes les justifications sociales et morales pour torturer un opposant.
Style impeccable, très rythmé : une nouvelle passionnante et une connaissance approfondie des réalités cubaines et de l'histoire de ce pays.
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Bouleversant récit de la rencontre entre un nourrisson handicapé et une jeune infirmière allemande, le tout sur fond de procès de Nuremberg : une histoire dans la grande Histoire. C'est documenté, cultivé et surtout d'un humanisme incroyable. L'écriture de Sophie Chalandre est un vrai bonheur. Je suis fan de cette nouvelle.
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Je me suis régalée : c'est déjanté à souhait, drôle et surréaliste, concis, efficace et si bien écrit. Les dérives d'un vieux retraité fleuriste, ses obsessions, son hypocrisie spirituelle, ou l'art de se disculper de tout. Sublime !
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Drôle, décalée, irrévérencieuse, rondement menée, Le dieu des hommes de Sophie Chalandre est une nouvelle fulgurante et pas sage du tout. J'ai adoré !
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Le dieu des hommes est une nouvelle épatante, pleine d'humour, burlesque et décalée. Le personnage principal, fleuriste à la retraite et obsédé reste infiniment attachant, même ses hypocrisies spirituelles sont touchantes. Le tout est jouissif, joyeusement subversif et particulièrement bien écrit : j'ai été emballée !!
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