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3/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/11/1858
Mort(e) à : Paris , le 31/01/1944
Biographie :

Stanislas Lami est un sculpteur et historien de l'art français.
Fils du sculpteur Alphonse Lami et de Marie Bidauld, petite fille du peintre paysagiste Jean-Joseph-Xavier Bidauld, Stanislas Lami est petit-neveu du peintre de nature morte Jean-Pierre-Xavier Bidauld. Il épouse le 24 juin 1891 Émilie Sedelmeyer, fille de Charles Sedelmeyer, marchand de tableaux et éditeur d'art. Il est un cousin issu de germain de Charles de Gaulle.
Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées, notamment en Espagne. À Paris au musée d'Orsay figure une sculpture en marbre du Chien danois (vers 1892). Il est aussi l'auteur d'un Masque de Berlioz (1884) conservé à la bibliothèque de l'Opéra de Paris. Stanislas Lami expose maintes fois dans des Salons, dont le Salon de 1897 et à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago.
Également historien de l'art, Stanislas Lami est surtout connu pour avoir publié, de 1884 à 1921, le plus important dictionnaire des sculpteurs de l'École française connu à ce jour.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Bouret (Eutrope), naquit à Paris, 5, rue Aumaire, le 16 avril 1833, fils de Charles-Louis Bouret, monteur en bronze, et de Catherine Rigaud, couturière. Élève de Louis-Charles-Hippolyte Buhot, il débuta au Salon de 1875, obtint une mention honorable, en 1885, avec une statue en marbre représentant Psyché au tribunal de Vénus, et continua d'exposer presque chaque année jusqu'en 1903. On voit de lui, au cimetière du Père-Lachaise, le buste en bronze du romancier Alexis Bouvier. Il mourut en 1906. Il demeurait alors à Paris, 28, rue Fontaine-au-Bois, et faisait partie de la Société des Artistes Français.
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Darcq (Albert), né à Lille en 1848, élève de Cavelier, fit toute sa carrière dans sa ville natale. Il était professeur de sculpture et de dessin aux Écoles académiques et membre de la Société des Sciences et Arts de Lille. Il exposa au Salon de Paris, de 1874 à 1892, et remporta une médaille de troisième classe en 1881. Il a travaillé, de 1870 à 1895, à la restauration de la porte de Paris, à Lille, en collaboration de M. A. Mongy, ingénieur. Il est mort en 1895.
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Jayet (Clément), né à Langres le 27 février 1731, fils d'Abel Jayet, sculpteur, se rendit à Paris, où il était établi rue Saint-Denis, au coin delà rue Thévenot, en avril 1754. A cette époque, il réclamait une somme de I 50 livres à la succession de son confrère Jean-Baptiste Dupont, en paiement des ouvrages de sculpture faits par lui pour ce dernier depuis un an. Le 23 décembre de la même année, lors du décès de la veuve Dupont, il fut nommé exécuteur testamentaire et requit, en cette qualité, l'apposition des scellés au domicile de la défunte. Le 15 octobre 1755, il fut admis à l'Académie de Saint-Luc. Plus tard, il alla demeurer à Lyon. Il s'y maria, le 27 septembre 1760, avec Madeleine Derojat, fille d'un perruquier. Le 28 janvier 1780, il fut nommé professeur de sculpture à l'Ecole de dessin de la ville, place qu'il occupa jusqu'en 1793. Il exposa au Salon des arts de Lyon en 1786. Pendant la Révolution, il dressa, avec le peintre Cogell, le 13 janvier 1797, l'inventaire des tableaux mis en réserve pour le Muséum et l'Ecole de dessin de Lyon. C'est grâce à lui que les figures en bronze du Rhône et de la Saône, par les Coustou, qui ornaient le piédestal de la statue de Louis XV, furent sauvées, lors de la démolition de cette statue en 1792. Il mourut à Lyon le 17 février 1804.
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Aousten (Jean-Joseph), né à Avignon, le 18 août 1818, fut élève de son compatriote Jean-Louis Brian et étudia, à Paris, à l'École des Beaux-Arts où se voit de lui une esquisse en bas-relief, modelée en 1841, représentant les Naïades et les Dryades pleurant sur le corps d'Adonis. En 1861, il reçut la commande d'une partie des sculptures du nouveau palais de Justice de Marseille. On lui doit, dans cet édifice, les bas-reliefs décorant la première chambre, bas-reliefs exécutés en collaboration de Truphème. En 1867, il donna au Musée Calvet à Avignon, un Mercure, statuette en plâtre qui est une réduction faite d'après la dernière oeuvre de son maître Jean-Louis Brian.
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Gumery (Charles-Alphonse-Achille), naquit à Paris, le 14 juin 1827, fils d'Achille Gumery et de Jeanne-Françoise-Adolphine Tarlé. Il fut élève de Toussaint et obtint le premier grand prix de Rome en 1850, sur une figure en ronde bosse représentant la Mort d'Achille. Il était encore à la Villa Médicis, lorsqu'il envoya à l'Exposition universelle de 1855 une statue de Faune jouant avec un chevreau, qui lui valut une médaille de troisième classe. Dans la suite, il remporta une médaille de deuxième classe en 1857, un rappel de médaille en 1859, un autre en 1863 et une médaille de première classe à l'Exposition universelle de 1867.
Après son retour d'Italie, quelques-unes de ses oeuvres furent acquises par l'Etat, et il reçut plusieurs commandes de la Ville de Paris. Il modela la statue de la Tempérance, ornant la fontaine Saint- Michel, et exécuta les figures de V Agriculture et de l'Industrie, décorant l'une des fontaines du square des Arts-et-Métiers. Il travailla pour le palais des Tuileries, le nouveau Louvre, la gare du Nord, le Palais de Justice, l'église de la Trinité et l'Opéra. Il est l'auteur du groupe de la Nuit, placé avenue de l'Observatoire, à Paris, du monument du président Favre, élevé à Chambéry, et de la statue de La Peyronnie, érigée à la porte d'entrée de la Faculté de médecine de Montpellier. Vers la fin de l'année 1869, l'État le chargea d'entreprendre un groupe de la Danse, qui devait remplacer à l'Opéra l'oeuvre de Carpeaux, jugée alors trop licencieuse. Bien heureusement, ce changement n'eut pas lieu, et l'ouvrage de Gumery fut envoyé au Musée d'Angers. L'artiste mourut à Paris, 20, rue Caumartin, le 19 janvier 1871. Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis 1867. On voit sur son tombeau, au cimetière Montmartre, son buste en marbre, par Jean Gautherin.
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Du Commun du Locle (Henri-Joseph), connu sous le nom de Daniel, naquit à Nantes, le 8 avril 1804. Élève du baron Bosio et de Cortot, il entra à l'École des Beaux-Arts le 9 mars 1821 et y resta jusqu'en 1829. Il débuta au Salon de 1839 et cessa d'exposer à partir de 1855. Dans la suite, vers 1865, il délaissa à peu près complètement la sculpture et devint percepteur des contributions à Paris, puis trésorier général. Il reparut cependant une dernière fois au Salon, en 1876. Du Commun du Locle a exécuté une statue de Raimbaud III, érigée à Orange (Vaucluse), et une figure, symbolisant la Musique, qui orne le palais du Louvre. Le Musée de Nantes possède de lui une Cléopâtre en marbre, et le Musée de Versailles les bustes du comte Mollien et de l'amiral Leray. Son oeuvre la plus importante est la fontaine monumentale élevée à Nantes, sur la place Royale. Au cours de sa carrière d'artiste, il a remporté plusieurs récompenses : une médaille de troisième classe en 1839, une médaille de deuxième classe en 1842 et une médaille de première classe en 1846. Décoré de la Légion d'honneur le 29 avril 1841, il fut nommé officier du même ordre le 14 août 1865. Il est mort subitement à Rethel (Ardennes), le 11 septembre 1884.
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Abbon, est le plus ancien sculpteur-orfèvre de l'école française dont la mémoire soit venue jusqu'à nous. Il vivait dans le commencement du VII siècle (600-630), sous les enfants de Clotaire Ier et sous Clotaire II. Il était directeur de la Monnaie fiscale de Limoges, et aurait été le maître de saint Éloi, si, toutefois, on reconnaît à ce dernier la qualité d'artiste, question très controversée.
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Ingres (Jean-Marie-Joseph), sculpteur, architecte, peintre et miniaturiste, naquit à Toulouse, en 1754, dans une maison du faubourg Saint-Cyprien, fils de Pierre-Guillaume Ingres, tailleur, et de Marie-Anne Pradal, sa femme. Il entra à onze ans à l'école académique de sa ville natale, où il eut comme maîtres le sculpteur Lucas, le peintre Rivalz et l'architecte Labat de Savignac. Etabli à Montauban dès l'année 1775, il y épousa, le 12 août 1777, Anne Moulet, fille d'un perruquier de la ville. Il fut occupé à la décoration intérieure de nombreux hôtels, et travailla à l'ancien palais épiscopal transformé depuis en hôtel de ville. Il modela aussi plusieurs statues en terre cuite destinées à l'ornementation des jardins. Gomme peintre, on lui doit un Christ en croix placé dans l'église paroissiale de Villebrumier (Tarn-et-Garonne). Il mourut à Montauban le 11 mars 1814. Il était le père de Jean-Auguste-Dominique Ingres, le célèbre peintre, né le 29 août 1780.
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Brian (Jean-Louis), frère puîné du précédent, naquit à Avignon, le 20 novembre 1805. Après avoir commencé ses études dans l'atelier installé, rue Mazan, par son père, il travailla dans sa ville natale avec le sculpteur Augustin Céri et le peintre Jean-Pierre Raspay, directeur de l'école de dessin. Comme son frère Joseph, il eut le prix du Musée Calvet, en 1827, et vint ensuite à Paris avec une subvention de la municipalité d'Avignon. Il fut élève de David d'Angers et remporta le grand prix de sculpture, en 1832, en même temps que François Jouffroy, sur une figure en ronde bosse représentant Capanéc foudroyé sous les murs de Thèbes. On raconte à ce sujet qu'il n'obtint pas cette récompense sans difficulté, car son maître s'y opposait en disant : « Ce jeune homme ne fera rien là-bas. » Ce qui valut à David cette réponse du baron Gros : « Nous ne sommes pas ici pour juger ce qu'il fera, mais ce qu'il a fait. »
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De ces recherches, il vous reste l'impression que tous ces sculpteurs semblent faire partie d'une même famille ou, tout au moins, d'un même milieu. Fréquemment, en effet, ils s'allient entre eux, collaborent aux mêmes travaux et continuent de père en fils la pratique de leur art.
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