Stéphane Bileau

Suivant le même principe que ces deux prédécesseurs, Elfe tome 3 nous conte l'histoire d'un elfe et plus précisément d'un peuple d'elfe en l'occurrence celui des Elfes Blanc. Ce sont les elfes plus pure et les plus nobles de tous (du moins c'est comme ça qu'ils ce décrivent). Ici on suis la chasse d'un père et son fils adoptif pour ramener un dragon blanc dans leur monde. Ces créatures sont devenus rares et leur devoir est d'en préservé l'espèce. Tout au long de l'album, le héros Fall, chassera ce dragon, des années vont passer au cour desquelles il traversera de nombreuse terre, de nombreux pays, villages, forêts, montagnes... Ce qui déjà apporte un véritable intérêt graphique par rapport aux deux premier album la diversité des paysages. Seul point négatif de ce côté la citée Elfique pas très chatoyante.

Il rencontrera aussi des humains et des orks et de nombreuses embuches sur son chemin. C'est léger et agréable à suivre comme aventure, on ne s'ennuie pas.

Le scénario est maîtrisé a la perfection et le dessin très agréable à regarder. La palette graphique est aussi géniale, avec ces différentes ambiances sombres et clair qui contraste d'une page à l'autre.

C'est donc un super album, qui continue la série originale mis en place par Jean Luc Istin qui nous peut nous faire découvrir plusieurs auteurs (ce qui nous donnes un renouveau a chaque tome) tout en ayant une parution régulière.

Face à ce nouveau tome me voilà bien mitigée, et moins enthousiaste que la plupart des critiques qui précèdent. Déjà, peut-être parce-que j'ai lu les trois premiers tomes d'affilée le dessin et la colorisation de celui-ci m'a moins séduite. J'ai trouvé l'ensemble des personnages caricaturaux. Au propre comme au figuré, d'ailleurs.

De même pour l'histoire. Est-ce à dire que le destin vous rattrape irrémédiablement ? On dirait un mythe grec. N'y manque que les choeurs antiques. C'était pourtant un beau sujet, la question de la filiation, de la transmission, et de la destinée. Mais traité de façon implacable, sans une once d'éventuel salut, qu'il s'agisse de l'humain ou de l'elfe.

On retrouve Alyana l'elfe blanche mi ange mi démon,et son garde du corps vert La Poisse (j'adore ce personnage) .Elle a un peu de mal à assumer la quasi perte de ses pouvoir,et les sournoises menées d'Ascentill et de sa cabale.Globalement assez antipathiques les elfes blancs !Le scénario est un peu fumeux et répétitif (armes magiques possédant leur porteur du genre Stormbringer) ,le dessin ne me convainc pas (ce marteau magique qui ressemble à un fer à repasser!)et l'épilogue est un peu neuneu.

Dans cet album au titre affriolant on retrouve Alyana du volume 18 , la super super Elfe dont les pouvoirs ne cessent de se révéler et de grandir . mais qui dit super pouvoir , dit super solitude « Seigneur vous m’avez fait puissant et solitaire… » disait le père Vigny. Elle n’a pour la soutenir contre les super méchants (l’affreux Aruspice et ses Titans) que sa maman et ce brave La poisse l’orkelin car les autres (Elfes blancs , bleus…) se méfient d’elle. Tout cela ne facilite pas sa lutte , ni la compréhension du lecteur moyen (dont je suis) . Un album mélo et moyen.

Nous avons ici une belle suite des aventures d'Alyana. Qui doit faire face aux conséquences du tome précédent.

Un tome touchant où Alyana et les autres se débattent avec l'éthique et leur conscience. Mais qui ne manque pas d'action et de rebondissements, où même les alfes blancs ne manquent pas d'ambition, de rage et de faiblesses. Il est bien difficile de faire la différence entre le bien et le mal, qui a raison. Avec le passé qui se mélange au présent. C'est très prenant et complet.

Les personnages sont complexes et touchants. Ils ont chacun plusieurs facettes qui les rendent réalistes et humains. Ils se battent aussi contre leurs propres démons. J'avoue avoir un faible pour la Poisse. Il est touchant et drôle. Son duo avec Alyana fonctionne très bien. Les personnages secondaires ne sont pas en reste.

Les dessins sont détaillés, beaux et efficaces, avec une belle colorisation lumineuse.

Histoire multiple ici : celle de la double quête de Fall, jeune elfe blanc adopté, qui poursuit un dragon blanc, espèce en voie de disparition pour le rammener chez lui où il sera sauvegardé et celle de ses origines, elfe sans doute sylvain en symbiose avec les animaux mais victime d'une malédiction initiale.

Particulièrement riche ce tome même si paradoxalement la quête du dragon prenant les 3/4 de la BD, il ne se passe pas tant de chose que cela. Fall rencontre des humains, se prend d'amitié pour eux, devient ami avec un enfant qu'il a vu naitre. Plein d'empathie naturelle que ce soit pour le dragon ou pour la race humaine, Fall est différent de son père qui reste en retrait comme son peuple l'a décidé il y a longtemps. Malgré ce personnage solaire, la malédiction l'entourant ne sera pas supprimée ce qui le transformera ce jeune idéaliste en autre chose, bien suggéré par le titre.

Belle histoire donc, triste mais très bien contée.

Nouveau tome, nouvelle histoire. Nous sommes aux côtés de Fall, chasseur de dragon. Sa quête, un dragon blanc qui se meurt. Le récit se fait d’une traque, accompagné d’un humain. Mais Fall est un elfe adopté. Pourquoi ? Alors que ce peuple se pense supérieur, il tend à disparaître, comme le dragon que le traqueur tente de capturer. La morale de cet album est vraiment intéressante, le récit a un dénouement perturbant. L’histoire est bien travaillée pour arriver sur un final qui s’apprécie pour sa violence psychologique. J’ai beaucoup aimé cet album et une nouvelle fois, le travail sur ce peuple est toujours intéressant à lire.

Graphiquement, je reste sur le graphisme du premier album, même si celui-ci est bien réalisé. C’est aussi un avantage de se renouveler autant à chaque fois.



En somme, très bon album, un récit époustouflant.
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Bon on va faire simple :j'ai pas trop aimé. Trop embrouillé , trop de références à trop de choses différentes : Tolkien, les univers Marvel, Elric.... Bref une vaste soupe où on a mélangé tout ce qu'on a pu dégotter dans le fond du frigo, parfois c'est bien mais parfois c'est lourd. Dommage le dessin est bien et la colorisation harmonieuse...

Retour à l'histoire de Fall, l'Elfe blanc et son compagnon dragon.

La colère née de la trahison de son ami humain ne s'apaise pas depuis le temps et fait de lui un être intransigeant. Sa haine pour les humains ne fait que grandir et avec elle, la renommé de sa violence à tel point que sa tête et selle du dernier dragon blanc représentent une trophée sans prix.



Un volume que j'ai plus apprécié car je n'ai pas eu de difficultés à reprendre l'histoire du personnage.

Le tout est assez cohérent, le graphisme et la colorisation d'un niveau égal aux précédents volumes et une évolution du personnage en prime. L'émotion est présente dans ce volume et ça, c'est appréciable.



La seule chose que je regrette sera l'enchainement des volumes et des récits, concordant avec les changements d'auteurs qui me perturbent régulièrement et m'empêche de véritablement m'immerger dans la série dans son ensemble.

Comme le premier tome, ce deuxième épisode ressemble à un résumé des légendes arthuriennes et celtiques. L'action est tellement rapide qu'on change de situation et de personnages presque toutes les deux-trois cases.

A chaque nouvelle case, on se demande qui sont les personnages (Arthur, Gauvain et Ban de Bénoïc ont tendance à tous se ressembler...), où sont-ils, que font-ils...

Je ne sais pas si quelqu'un qui ne connaît pas auparavant la légende arthurienne peut suivre cette BD tellement elle est confuse. Moi-même, je pense que je vais devoir la relire lentement afin d'en comprendre l'intrigue dont j'ai perdu le fil à la moitié de l'album.

Les dessins de Bileau sont très convaincants : le design des personnages et des animaux est très réussi, tout comme les émotions qu’ils véhiculent. Les décors sont travaillés, les scènes d’actions explosives… bref, de quoi faire de ce huitième opus une nouvelle réussite dans une série qui n’aura connu que peu de baisse de régime.
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3eme tome d'une saga sur les différentes race d'elfes qui sera composé au final de 5 tomes. On avait découvert, les elfes bleus dans le premier tome puis les elfes sylvain dans le second et pour ce troisième opus on découvre les elfes blancs.



Les elfes blancs vivent reculer du monde humain depuis plusieurs milliers d'années car dégoutté de leur comportement destructeurs. Leurs seuls rare apparitions, c'est quand ils partent à la recherche de trésors.

Meliatell et son fils Fall sont sur la trace d'un des derniers dragon blanc. Pour le ramener, sur les iles où ils vievent.



Mais autant Meliatell ne veut pas interferé dans le monde des humaines, autant Fall n'arrive pas à rester à sa place. Il faut qu'il se méle pour aider, mais forcement à un moment donne les événements vont tourner mal et son père va devoir repartir sur les Iles, et Fall continue sa quête du dragon.



Fall a un drôle de lien avec le dragon, et il va au fil des des nuits découvrir son passé mais il manque toujours des bouts. A apprend, ses véritables origines et le pourquoi de son abandon.



La fin est épouvantable, au final son abandon n'aura servi à rien, la prophétie s'est réalisé. Les dessins sont si beau que la fin en est encore plus tragique.


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Pas le meilleur tome pour le moment, très classique et peu accrocheur. Il y a un discours intéressant sur la différence de notion de temps entre les elfes et les humains. Mais il manque ce grain de sel pour donner plus de goût à l'oeuvre et essayer de sortir du côté convenu de l'histoire.

Contrairement à ce que l'on aurait pu penser à la fin du tome 23, Alyana n'est pas morte. C'est tout comme puisqu'elle n'a plus ses pouvoirs magiques et son cœur a cessé de battre. Mais elle est vivante. Le raz-de-marée qu'elle a provoqué pour détruire les géants a causé la mort de milliers d'êtres vivants et attiré la honte sur les elfes blancs. Par conséquent, ils veulent se débarrasser d'elle. Cela tombe bien car Ascentill voit depuis toujours en Alyana un obstacle à ses projets mégalomaniaques : former une armée d'elfes blancs dotés des artefacts que ce peuple récupère depuis des millénaires. Ainsi équipée cette armée invincible imposerait la justice des elfes blancs partout sur les terres d'Arran.

Affaiblie et entourée d'ennemis, Alyana, aidée de l'inénarrable orkelin La Poisse, parviendra-t-elle à s'en sortir et à mettre un terme aux ambitions d'Ascentill ?



Je n'ai jamais accroché à la saga des elfes blancs. Pour moi, chaque saison, l'album qui est consacré à ce peuple est le plus faible des cinq. Déjà, je n'ai jamais apprécié les dessins de Stéphane Bileau. Ses représentations des combats sont très confuses, ses personnages peuvent être confondus entre eux, et, dans les premiers épisodes, ses dragons étaient hideux. Cet album ne déroge pas à la règle et dès qu'il y a une scène d'action il faut que je me colle l'œil à la case pour essayer de comprendre ce qu'il se passe... et je n'y arrive pas toujours !

Pour le scénario, c'est l'histoire du type qui pense qu'il va faire le bien en instaurant une dictature militaire.

Heureusement qu'il y a la présence réjouissante de l'orkelin La Poisse ! Sans lui les trois derniers épisodes des elfes blancs auraient été encore plus barbants.



Comme à chaque fois que je referme un album sur les elfes blancs, j'ai un léger coup de déprime et je me dis que la qualité de la série "Elfes" est devenue inférieure à celle des séries "Nains" et "Orcs". Et puis, joie, je me souviens que bientôt je vais lire un nouvel épisode de la saga des elfes noirs dont la qualité contrebalance largement celle des elfes blancs.

Dernier affrontement pour Alyanna, celui qui cera sans doute le plus difficile car elle doit se battre contre son propre peuple qui a peur de ses pouvoirs. Sauf qu'elle les a quasiment perdu, qu'elle est fatiguée, fragile et que ses alliés sont limités. En dehors de La poisse et du jeune Paran...il ne reste plus grand monde. Malgré cela il demeure des secrets au sein des souterrains de la cité.

Fin de cycle, peu avare en révélations et qui clôt la chronique douce amère d'Alyanna de belle manniére.

A lire.

Ce tome prend place 500 ans avant le tome 1.

Les parties textes sont écrites en vers, sûrement pour souligner la dimension de conte qui entoure la figure légendaire de Fall et de son dragon dont l'existence paraît invraisemblable à beaucoup d'humains.

Alors qu'a fait Fall depuis le désastre du tome 3 ? Il a tué beaucoup, beaucoup d'hommes (essentiellement des méchants !). Mais pas que... Inlassablement, il parcourt le monde en guise de rédemption pour rassembler dans une sorte de sanctuaire vert protégé par la magie les créatures traquées par les hommes et en voie de disparition, telles que des centaures, des griffons, des tigres à dents de sabre, etc.

Mais la quiétude de l'endroit connaît ses derniers instants car un groupe d'hommes et de nains, mené par la cruelle et vindicative Halleran qui n'a pas hésité à solliciter l'aide d'Orks et de l'elfe pisteur Lukren, s'est lancé à la poursuite de Fall et de son dragon.

Lukren nous apprend que dans ce sanctuaire sont cachées les reliques de Lah'saa (qui ont été évoquées dans le tome 6 ; d'ailleurs, nous retrouvons ici la statue gigantesque représentant un elfe et au pied de laquelle ont été enterrées ces fameuses reliques). L'histoire de cette traque, inversée par rapport au tome 3, est en elle-même passionnante, d'autant que s'y glisse une note humoristique avec la présence de trois petits Gobelins assoiffés d'aventures, mais j'ai également beaucoup aimé retrouver en filigrane la trame générale de cette saga avec les différents clins d'œil s'y référant.

Bref, une réussite !
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Pour ce tome 3 de la série "La quête du Graal" je pense que je vais être obligé de reprendre la critique que j'avais faite du tome précédent : action trop rapide et confuse, personnages masculins (Arthur, Gauvain, Tristan, Mordred, Galaad...) indiscernables les uns des autres.

Malgré tout, quelques petites trouvailles parsèment cet album comme l'arrivée de Perceval (accompagné d'un loup alors que dans la légende arthurienne c'est Merlin qui vit avec un loup !), la bisbille entre Merlin et Arthur ou la compétition entre Mordred et Galaad.



Après 3 tomes, je ne peux que constater l'échec de cette série. Les auteurs ont eu une bonne idée en voulant mettre en BD la quête du Graal, mais ils l'ont fait de manière beaucoup trop confuse. Pour corroborer mes dires, le quatrième tome est sorti deux ans et demi après celui-ci, et le cinquième a mis six ans de plus avant de paraître !

J'ai bien aimé ce tome, le dessin est assez beau (j'aime beaucoup les rondeurs des chevaux), et l'histoire bien que peu conséquente (on reste dans une BD) est assez prenante.

Une petite déception au niveau du dessin du dragon , et du traitement final de l'humain (je n'en dirais pas plus au risque de spoiler), mais j'ai beaucoup aimé.

Ce tome n'est toutefois pas complètement à la hauteur du tome 2.



L'avantage de cette série: les 5 premiers au moins se lisent indépendamment.

Le jeune Fall a été élévé comme un fils par les elfes blancs. Ce sont les elfes les plus isolés, qui se tiennent en retrait du monde des hommes, n'y envoyant que de temps à autres des pisteurs chargés de ramener objets et créatures rares menacés de disparition afin de les mettre en sureté sur leurs îles.

Fall est justement sur la piste d'un très rare dragon blanc, peut être le dernier de son espèce... Après un siècle de traque d'abord avec l'aide de son père puis avec l'appui d'un jeune humain; Fall parvient à dompter la bête mais commet une erreur en ramenant avec lui son aide humain... déclenchant une tragédie.

Le scénario est original et nous permet de découvrir le troisième peuple elfique, le plus isolé, le plus orgueilleux. C'est un scénario assez sombre finalement car le jeune Fall semble être maudit par un destin funeste et ne finalement pas avoir beaucoup de choix et quand il en a fait les mauvais choix.

Graphiquement j'ai moins aimé cet album même si le choix d'une colorisation avec des tons soutenu d'oranges et de jaunes, s'agissant d'une histoire de dragon, était assez juste.

"La quête du Graal" est une série qui revisite les légendes arthuriennes.

Ce premier album est très complet, peut-être même trop. En 48 pages, il réussit à aborder l'origine de Merlin, sa nature sauvage, sa rencontre avec Viviane, sa mission de sauvegarde de l'humanité grâce au Graal, la conception adultérine d'Arthur, sa naissance et son adoption, Excalibur, les guerres bretonnes, la rencontre avec Guenievre, la jalousie de Morgane... Cela fait beaucoup. D'où cette impression à la lecture qu'on se retrouve devant un résumé en BD de la légende arthurienne.

À noter que chez le même éditeur, il a fallu une vingtaine de tomes des séries "Merlin", "Merlin la quête de l'épée" et "Merlin le Prophète" pour en arriver à peu près au même point de l'histoire !



Le graphisme est très étonnant, très coloré et a quelque chose d'un peu enfantin. On dirait que le public visé est plus jeune que celui qui lit habituellement les productions de Soleil Celtic.



Bon, faut que j'ouvre le tome 2 parce qu'à la fin du premier album, Arthur est mal en point et ce serait bête qu'il meure au bout de 50 pages seulement...