AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Stéphane Mouret (16)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Tanagra

Le musée Garret de Vesoul, vous connaissez ?

L'oeuvre du peintre/sculpteur Jean-Léon Gérôme, ça vous dit quelque chose ?

Si les réponses à ces questions sont négatives, je vous conseille la lecture du nouveau tome de la collection LoKHale de La Clef d'Argent.



Tanagra, du nom d'une sculpture grecque, est un court roman (une novella) mettant en scène des membres d'une mystérieuse organisation -la T.A.N Company-, chargés de neutraliser les réincarnations d'une entité antique passant d'une statue à l'autre.



Cela donne ; une statue grecque qui s'anime pour jouer les exhibitionnistes, des tableaux dans lesquels on entre littéralement, une charmante prof de latin, le tout dans un récit mené avec verve et humour par l'auteur Stéphane Mouret originaire de Vesoul, justement.



L'aspect didactique de ce petit livre, n'a donc rien de rébarbatif, et les documents qui le complètent, s'ils apportent du sérieux à l'ensemble, sont tout à fait à leur place.



Encore une réussite de ce petit éditeur dynamique, que je vous recommande, une fois de plus !
Commenter  J’apprécie          210
L'Echo du Tonneau 3

Pour cette nouvelle aventure du Club Diogène, Stéphane Mouret et Jérôme Sorre ont choisi pour décor les événements de la Semaine sanglante. Nous sommes au mois de mai dans la Commune de Paris de 1871. Alors que la ville est à feu et à sang et que les Versaillais procèdent à des exécutions de masse des Communards (cf. les événements décrits dans le cimetière du Père Lachaise du 27 mai), Le Maréchal et Lison, le couple occasionnel du Club Diogène, se promènent gaiement en contournant les barricades et en enjambant des cadavres. Cette atmosphère macabre rappelle soudain au Maréchal que ces circonstances constituent un terrain propice au retour de La Bosse, cette créature féroce et carnassière qui hante Paris depuis des temps immémoriaux. Avide de sang et gourmande de macchabées, cette bête immonde joue à cache-cache avec les membres du Club. Ainsi nommée en raison de l'ignoble excroissance qui déforme abominablement son crâne, La Bosse ne doit pas échapper pas à nos enquêteurs amateurs. Vite, le couple se précipite à l'Impérial pour retrouver ses compagnons. Malheureusement pour lui, excepté Fédor, aucun des autres membres du Club ne les accompagnera dans cette dangeureuse poursuite...



Une amie commune est une histoire aux accents résolument fin de siècle : fidèles à l'esprit des précédentes aventures du Club Diogène (cf. Chef d'oeuvre et Vilaines romances), les auteurs donnent vie à une créature mystérieuse et effrayante qui ne manquera pas de faire frisonner plus d'un. Voilà donc une histoire d'horreur qui saura séduire les amateurs du genre !



A noter que ces mésaventures du Club Diogène ont paru sous la forme d'une collection dans l'Écho du tonneau, une jolie gazette joliment agrémentée des illustrations de Fernando Goncalvès-Félix. Une amie commune s'étale sur les trois premiers numéros de l'Écho du tonneau... Les trois numéros suivants de la gazette racontent l'histoire du Sorcier de Tolède. Sinon, vous retrouverez la suite des aventures du Club Diogène aux éditions Malpertuis car l'Écho du tonneau n'est plus édité par La Clef d'argent. Je tiens par ailleurs à remercier Jérôme Sorre de m'avoir permis de récupérer la collection complète désormais devenue collector.
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          80
L'Echo du Tonneau 2

Pour cette nouvelle aventure du Club Diogène, Stéphane Mouret et Jérôme Sorre ont choisi pour décor les événements de la Semaine sanglante. Nous sommes au mois de mai dans la Commune de Paris de 1871. Alors que la ville est à feu et à sang et que les Versaillais procèdent à des exécutions de masse des Communards (cf. les événements décrits dans le cimetière du Père Lachaise du 27 mai), Le Maréchal et Lison, le couple occasionnel du Club Diogène, se promènent gaiement en contournant les barricades et en enjambant des cadavres. Cette atmosphère macabre rappelle soudain au Maréchal que ces circonstances constituent un terrain propice au retour de La Bosse, cette créature féroce et carnassière qui hante Paris depuis des temps immémoriaux. Avide de sang et gourmande de macchabées, cette bête immonde joue à cache-cache avec les membres du Club. Ainsi nommée en raison de l'ignoble excroissance qui déforme abominablement son crâne, La Bosse ne doit pas échapper pas à nos enquêteurs amateurs. Vite, le couple se précipite à l'Impérial pour retrouver ses compagnons. Malheureusement pour lui, excepté Fédor, aucun des autres membres du Club ne les accompagnera dans cette dangeureuse poursuite...



Une amie commune est une histoire aux accents résolument fin de siècle : fidèles à l'esprit des précédentes aventures du Club Diogène (cf. Chef d'oeuvre et Vilaines romances), les auteurs donnent vie à une créature mystérieuse et effrayante qui ne manquera pas de faire frisonner plus d'un. Voilà donc une histoire d'horreur qui saura séduire les amateurs du genre !



A noter que ces mésaventures du Club Diogène ont paru sous la forme d'une collection dans l'Écho du tonneau, une jolie gazette joliment agrémentée des illustrations de Fernando Goncalvès-Félix. Une amie commune s'étale sur les trois premiers numéros de l'Écho du tonneau... Les trois numéros suivants de la gazette racontent l'histoire du Sorcier de Tolède. Sinon, vous retrouverez la suite des aventures du Club Diogène aux éditions Malpertuis car l'Écho du tonneau n'est plus édité par La Clef d'argent. Je tiens par ailleurs à remercier Jérôme Sorre de m'avoir permis de récupérer la collection complète désormais devenue collector.
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          50
L'Echo du Tonneau 1

Pour cette nouvelle aventure du Club Diogène, Stéphane Mouret et Jérôme Sorre ont choisi pour décor les événements de la Semaine sanglante. Nous sommes au mois de mai dans la Commune de Paris de 1871. Alors que la ville est à feu et à sang et que les Versaillais procèdent à des exécutions de masse des Communards (cf. les événements décrits dans le cimetière du Père Lachaise du 27 mai), Le Maréchal et Lison, le couple occasionnel du Club Diogène, se promènent gaiement en contournant les barricades et en enjambant des cadavres. Cette atmosphère macabre rappelle soudain au Maréchal que ces circonstances constituent un terrain propice au retour de La Bosse, cette créature féroce et carnassière qui hante Paris depuis des temps immémoriaux. Avide de sang et gourmande de macchabées, cette bête immonde joue à cache-cache avec les membres du Club. Ainsi nommée en raison de l'ignoble excroissance qui déforme abominablement son crâne, La Bosse ne doit pas échapper pas à nos enquêteurs amateurs. Vite, le couple se précipite à l'Impérial pour retrouver ses compagnons. Malheureusement pour lui, excepté Fédor, aucun des autres membres du Club ne les accompagnera dans cette dangeureuse poursuite...



Une amie commune est une histoire aux accents résolument fin de siècle : fidèles à l'esprit des précédentes aventures du Club Diogène (cf. Chef d'oeuvre et Vilaines romances), les auteurs donnent vie à une créature mystérieuse et effrayante qui ne manquera pas de faire frisonner plus d'un. Voilà donc une histoire d'horreur qui saura séduire les amateurs du genre !



A noter que ces mésaventures du Club Diogène ont paru sous la forme d'une collection dans l'Écho du tonneau, une jolie gazette joliment agrémentée des illustrations de Fernando Goncalvès-Félix. Une amie commune s'étale sur les trois premiers numéros de l'Écho du tonneau... Les trois numéros suivants de la gazette racontent l'histoire du Sorcier de Tolède. Sinon, vous retrouverez la suite des aventures du Club Diogène aux éditions Malpertuis car l'Écho du tonneau n'est plus édité par La Clef d'argent. Je tiens par ailleurs à remercier Jérôme Sorre de m'avoir permis de récupérer la collection complète désormais devenue collector.
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          50
Vilaines Romances

Ce deuxième tome des aventures du Club Diogène propose deux récits qui mettent en scène Vayec, le minet pseudo-aristo du groupe. Comme à leur habitude, les membres du Club se sont réunis à l’Hôtel Impérial dans l’attente de se mettre une affaire sous la dent. Chacun vaque à ses occupations lorsque Monsieur (le créateur du Club) déboule dans la suite 52 pour faire une annonce des plus abruptes : une visite chez Beaupré pourrait les intéresser (Un péché presque de chair). Dès le lendemain, le Club se rend à l’adresse indiquée et décide d’aider un homme détroussé par Nadia, une singulière prostituée... Les passions confessées racontent quant à elle, les délires de Vayec à propos de Mademoiselle Raskhol, une vieille actrice sur le retour... Pourquoi la fantomatique Sonia se prostitue t-elle dans cet hôtel délabré de la rue de l’Oliver ? Pourquoi les prétendants de Mademoiselle de Raskhol sont-ils systématiquement assassinés ? Telles sont les nouvelles énigmes que doit résoudre le Club Diogène...



Avec ce second opus, Stéphane Mouret et Jérôme Sorre font la part belle au fantastique. En effet, les deux récits ne manquent pas de rappeler l’univers inquiétant des nouvelles du genre : meurtres, fantômes, mystères, amours macabres, hallucinations... Ce deuxième tome se situe à la frontière entre le roman noir et le conte fantastique. Alors que Chef d’oeuvre, le premier livre de cette série s’inscrit plutôt dans le registre du roman policier, voici que l’on glisse franchement dans le surnaturel. Les aventures du Club Diogène embarquent cette fois-ci le lecteur dans des histoires qui se déroulent sur fond de romances malsaines : Vayec tombe amoureux de Nadia, un fantôme prostituée (Un péché presque de chair) puis en prise aux effets de l’opium (Les passions confessées), il se fascine pour les confessions d’une vieille actrice dont les prétendants sont assassinés par un homme mystérieux (Monsieur ?). Mise en valeur par une belle écriture, l’atmosphère ténébreuse et vénéneuse de ces textes ainsi que les belles illustrations de Fernando Goncalves-Félix, sauront séduire tous les amateurs du genre. Pour ma part, j'ai trouvé Vilaines romances meilleur que Chef d’oeuvre. Maintenant que j’ai lu les deux premiers volumes de la série (éditions de La clef d’argent), il va me falloir me procurer rapidement la suite...



Lire la suite sur Livres à cent à l'heure
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          50
L'Echo du Tonneau 6

Déjà remarqué lors des précédents épisodes des aventures du Club Diogène (cf. Les vilaines romances), Vayec le breton du groupe, se fait une fois de plus remarquer pour ses impossibles penchants amoureux : après avoir succombé aux charmes d'un fantôme prostituée (Un péché presque de chair) et s'être laissé séduire par une vieille chanteuse au prétendant rancunier (Les passions confessées), le cynique dandy du groupe s'emballe cette fois-ci pour La Ténèbre, une espagnole à la beauté démoniaque. Tout commence lorsqu'un soir, Vayec assiste à une vilaine mascarade : Pilâtre du Rozier, qui campe le rôle de Torquemada le sorcier de Tolède, fait une représentation d'un procès de sorcellerie de la Grande Inquisition. Misant sur le caractère effrontément occulte de son spectacle, le pervers metteur en scène provoque Vayec par les sévices infligés à l'envoutante sorcière. Embarqué malgré lui dans un terrible combat de magie noire, Vayec lève le voile sur un pan méconnu de l'histoire du Club et touche du doigt l'incroyable pouvoir de Monsieur, le créateur du groupe... Mais que cache donc cette sombre comédie ?



Magie noire, sorcellerie, torture, incantations, pentacles... Stéphane Mouret et Jérôme Sorre nous plongent cette fois dans l'imaginaire suffocant de la terrible Inquisition : Tomas de Torquemada n'est autre que le premier grand inquisiteur de l'Inquisition espagnole, réputée pour son extrême rigueur et son zèle. Quant à Pilâtre de Rozier, il s'agirait peut-être de Jean-François Pilâtre de Rozier, le premier homme à s'élever dans les airs... Quoiqu'il en soit, la tension érotique et le parfum d'hérésie qui se dégage du Sorcier de Tolède, participent à la grande réussite de cette nouvelle enquête et nos sept adeptes d'histoires sordides, trouvent ici largement matière à épancher leur soif d'occultisme. Pour moi, cette histoire est pour l'instant, la meilleure affaire confiée aux Diogènes. Une lecture très agréable !
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          40
L'Echo du Tonneau 5

Déjà remarqué lors des précédents épisodes des aventures du Club Diogène (cf. Les vilaines romances), Vayec le breton du groupe, se fait une fois de plus remarquer pour ses impossibles penchants amoureux : après avoir succombé aux charmes d'un fantôme prostituée (Un péché presque de chair) et s'être laissé séduire par une vieille chanteuse au prétendant rancunier (Les passions confessées), le cynique dandy du groupe s'emballe cette fois-ci pour La Ténèbre, une espagnole à la beauté démoniaque. Tout commence lorsqu'un soir, Vayec assiste à une vilaine mascarade : Pilâtre du Rozier, qui campe le rôle de Torquemada le sorcier de Tolède, fait une représentation d'un procès de sorcellerie de la Grande Inquisition. Misant sur le caractère effrontément occulte de son spectacle, le pervers metteur en scène provoque Vayec par les sévices infligés à l'envoutante sorcière. Embarqué malgré lui dans un terrible combat de magie noire, Vayec lève le voile sur un pan méconnu de l'histoire du Club et touche du doigt l'incroyable pouvoir de Monsieur, le créateur du groupe... Mais que cache donc cette sombre comédie ?



Magie noire, sorcellerie, torture, incantations, pentacles... Stéphane Mouret et Jérôme Sorre nous plongent cette fois dans l'imaginaire suffocant de la terrible Inquisition : Tomas de Torquemada n'est autre que le premier grand inquisiteur de l'Inquisition espagnole, réputée pour son extrême rigueur et son zèle. Quant à Pilâtre de Rozier, il s'agirait peut-être de Jean-François Pilâtre de Rozier, le premier homme à s'élever dans les airs... Quoiqu'il en soit, la tension érotique et le parfum d'hérésie qui se dégage du Sorcier de Tolède, participent à la grande réussite de cette nouvelle enquête et nos sept adeptes d'histoires sordides, trouvent ici largement matière à épancher leur soif d'occultisme. Pour moi, cette histoire est pour l'instant, la meilleure affaire confiée aux Diogènes. Une lecture très agréable !
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          40
L'Echo du Tonneau 4

Le sorcier de Tolède



Déjà remarqué lors des précédents épisodes des aventures du Club Diogène (cf. Les vilaines romances), Vayec le breton du groupe, se fait une fois de plus remarquer pour ses impossibles penchants amoureux : après avoir succombé aux charmes d'un fantôme prostituée (Un péché presque de chair) et s'être laissé séduire par une vieille chanteuse au prétendant rancunier (Les passions confessées), le cynique dandy du groupe s'emballe cette fois-ci pour La Ténèbre, une espagnole à la beauté démoniaque. Tout commence lorsqu'un soir, Vayec assiste à une vilaine mascarade : Pilâtre du Rozier, qui campe le rôle de Torquemada le sorcier de Tolède, fait une représentation d'un procès de sorcellerie de la Grande Inquisition. Misant sur le caractère effrontément occulte de son spectacle, le pervers metteur en scène provoque Vayec par les sévices infligés à l'envoutante sorcière. Embarqué malgré lui dans un terrible combat de magie noire, Vayec lève le voile sur un pan méconnu de l'histoire du Club et touche du doigt l'incroyable pouvoir de Monsieur, le créateur du groupe... Mais que cache donc cette sombre comédie ?



Magie noire, sorcellerie, torture, incantations, pentacles... Stéphane Mouret et Jérôme Sorre nous plongent cette fois dans l'imaginaire suffocant de la terrible Inquisition : Tomas de Torquemada n'est autre que le premier grand inquisiteur de l'Inquisition espagnole, réputée pour son extrême rigueur et son zèle. Quant à Pilâtre de Rozier, il s'agirait peut-être de Jean-François Pilâtre de Rozier, le premier homme à s'élever dans les airs... Quoiqu'il en soit, la tension érotique et le parfum d'hérésie qui se dégage du Sorcier de Tolède, participent à la grande réussite de cette nouvelle enquête et nos sept adeptes d'histoires sordides, trouvent ici largement matière à épancher leur soif d'occultisme. Pour moi, cette histoire est pour l'instant, la meilleure affaire confiée aux Diogènes. Une lecture très agréable !
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          40
Chef d'Oeuvre

Chef d’oeuvre est le premier volume des aventures du Club Diogène. Pour cette enquête, les membres du Club partent sur les traces d’un macabre collectionneur de têtes. Ainsi, Vayec, Fedor, Camille, Lison, d’Orville et Franklin, alertés et menés par le Maréchal, se lancent-ils sur les traces de Benjamin Lacurie, un homme aux moeurs étranges. Suite aux deux exécutions publiques auxquelles le Maréchal a assisté, se tient un étrange manège entre le bourreau et un inconnu. Dans ce Paris fin de siècle où tout suinte la morosité, rien de tel qu’une affaire de ce genre pour stimuler l'égo et tuer l’ennui de nos sept limiers en herbe. Cela dit, ne nous y trompons pas : si le nom de Club renvoie probablement à celui inventé par Sir Arthur Conan Doyle pour le frère de Sherlock Holmes, c’est bien dans des vapeurs éthyliques et dans la grivoiserie que nos compères résoudront cette affaire ! Pas de loupe donc, ni d’opium, pour le Club Diogène parisien !



Ce premier tome écrit à quatre mains est assez prometteur : Stéphane Mouret et Jérôme Sorre emmènent leurs lecteurs dans un Paris fin de siècle où l’on sent cette lassitude assez caractéristique de l’époque. Dans un contexte politique maussade, où seuls l’ennui, le cynisme et la jobardise motivent les enquêtes nocturnes du Club Diogène, la dimension historique fait place au fantastique avec toutefois un certain réalisme. Mais pour Franklin dont la belle tête pourrait constituer la pièce maîtresse du Chef d’oeuvre de Benjamin Lacurie, les autres membres du Club ne sont rien de plus que des ivrognes en mal de sensations fortes. Voilà donc une belle entrée en matière pour découvrir cette série originale dont les personnages sont tous hauts en couleur. Si le début de l’histoire retranscrit l’immense ennui d'un Vayec et d’un Fedor languissants (cf. citation plus bas sur les discussions absurdes entre Vayec et Fédor sur le progrès, l’infini), le rythme de l’histoire s’accélère avec l’arrivée du Maréchal et son collectionneur de têtes : dès lors, l’enquête prend une tournure intrigante et l’on est curieux d’en connaître l’issue.



La Clef d’argent propose avec cette série une jolie édition. A noter également, les belles illustrations de Fernando Goncalvès-Félix, l’illustrateur officiel de la Clef d’argent (dessinateur à suivre). Apparemment, ces éditions ne sont plus en vente. J’avais trouvé les deux premiers tomes de la série dans une petite librairie lors de mon dernier passage à Paris et je n’en regrette pas l’achat... La suite des aventures du Club Diogène est désormais éditée aux éditions Millepertuis.
Lien : http://livresacentalheure-al..
Commenter  J’apprécie          40
Vilaines Romances

Vilaines romances est le deuxième tome du club Diogène. Il est centré sur le personnage de Vayec, ses amours et ses errances.

Dans la première histoire, "Un péché presque de chair", il tente d'élucider le mystère d'une prostituée fantôme ; mais il s'éprend d'elle...

Dans "Les Passions confessées", il sort d'une nuit d'opium, ne sait plus très bien ce qu'il fait dans les rues de Paris. Il se souvient qu'il a rendez-vous dans une église, sans plus savoir avec qui. Là, il voit l'actrice Raskhol qui vient confesser aux prêtres des crimes dont elle se sent responsable : dès qu'un homme l'approche, un mystérieux personnage provoque l'amoureux en duel et le tue...



Dès ce deuxième tome, on aurait eu envie de faire plus ample connaissance avec l'équipe du Club Diogène avant de se retrouver en tête à tête avec un seul des leurs, Vayec... Franklin, héros du précédent, est curieusement absent de ce volume.


Lien : http://edencash.forumactif.o..
Commenter  J’apprécie          20
Chef d'Oeuvre

Le Club Diogène est un club de gentlemen imaginé par Conan Doyle. Voici comment Sherlock Holmes le décrit :

« il existe à Londres beaucoup d’hommes qui, par timidité ou misanthropie, ne recherchent pas la société de leurs semblables. Pourtant ils aiment le confort et la lecture. Au club, ils trouvent un bon fauteuil, des revues, des journaux, et c’est pour eux que le club Diogène a été fondé ; actuellement il réunit la plus belle collection de gens insociables et d’originaux qu’on puisse trouver dans la ville. Il est interdit à tout membre de s’occuper de son voisin, excepté dans la salle des étrangers ; défense absolue de parler ; d'ailleurs, trois contraventions signalées au comité sont punies d’expulsion.»



L'idée de la collection publiée par La Clef d'Argent en 2002 est de faire vivre ce club : composé de sept membres qui ne savent rien de la véritable identité des autres, le club enquête sur des faits sordides dans le Paris fin XIXe siècle. C'est drôle, léger, intéressant, distrayant!



Dans le premier volume intitulé Chef d'oeuvre, les sept compères croisent la route d'un homme collectionneur de têtes. Le Maréchal avait remarqué son petit manège autour des guillotines, les jours d'exécution... L'équipe s'introduit chez cet homme, Benjamin Lacurie, et ils découvrent un appartement jonché de fleurs qui sont là pour couvrir une autre odeur... Il faut voir, quand on le rencontre plus tard, les convulsions et délires du fou.



On ne peut pas résister non plus aux petits dessins et lettrines de Fernando Goncalvès-Félix, qui illustrent le livre.



Et en plus, c'est bien écrit et plein de... cynisme, comme le nom du club l'indique!

Un petit régal très conseillé...

Pour lire le premier chapitre : http://clefargent.free.fr/pdf/chefdoe_ch1.pdf





A suivre : Vilaines romances et la prostituée fantôme.


Lien : http://edencash.forumactif.o..
Commenter  J’apprécie          20
Tanagra

Les paroles de cette chanson de Jacques Brel se sont incrustées dans la tête de Roger (prononcez Rodjeur !) puis de Marcellin, deux membres de la TAN Compagnie.



Et ce n’est pas par hasard s’ils fredonnent cette rengaine. Ils ont été envoyés en mission dans cette ville de la Haute-Saône car un incident a été enregistré, a même fait l’objet d’un article dans le journal local.



Une jeune femme se complait à parcourir les rues de l’accueillante cité dans le plus simple appareil, danse, se baigne nue dans la rivière, souriante, aguicheuse, s’exhibant devant les badauds ébaubis, et pas uniquement les adolescents, et s’enfuyant lorsque la maréchaussée est envoyée sur place. Cela les change les braves pandores qui préfèrent cette tâche à celle de débusquer voyous, cambrioleurs, lanceurs de projectiles en tous genres.



D’après leurs renseignements, et sur la foi des témoignages, nul doute pour les envoyés de la TAN compagnie qu’il s’agit d’une Tanagra, ces statuettes qui datent de quelques siècles avant J.C. et découvertes en Grèce. Et justement le musée Georges-Garret, installé dans un ancien couvent des Ursulines, possède outre de très nombreux tableaux et sculptures signés Jean-Léon Gerôme, un tanagra de belle facture et qui est représenté en couverture.



Mais Roger a disparu et Marcellin visite ce musée, découvrant la statuette qui ressemble fort à la nymphe qui met les Vésuliens en émoi (et moi aussi !). Alors qu’il déambule, il est abordé par une charmante jeune femme qui lui fournit, sans qu’il ait besoin de le demander (il existe encore des personnes serviables même si elles ont tendance à s’immiscer un peu trop) l’origine de Tanagra et lui explique les symboles des tableaux tel un maître de conférence.



Il est rejoint par Teddy qui lui aussi a son rôle à jouer, car chaque membre de la TAN Compagnie possède sa partition, une association qui comporte des Démineurs, des Chasseurs, des Cafouilleurs. Marcellin s’extasie devant le Tanagra, mais un détail dans un tableau l’interloque. C’est ce que l’on pourrait appeler un tableau vivant. Sa mission va durer quelques jours et il prend, de même que Teddy une chambre dans un hôtel renommé de la cité. Mais il sacrifie à la bonne chère et à la chair, car Anaïs ne se montre pas uniquement une guide très documentée, mais experte également en langue. Elle est notamment professeur de latin.



Ce court roman charmant est tout autant didactique que fantastique et l’intrigue s’insère avec habileté dans la pédagogie. Le lecteur, qui comme moi, ne connaissait pas Jean-Léon Gérôme, découvrira un peintre et un sculpteur d’inspiration classique, un représentant de l’art académique alors que l’impressionnisme détrônait toutes formes d’art pictural.



Le lecteur averti avait déjà eu l’occasion d’apprécier le style de Stéphane Mourret, en collaboration avec son ami Jérôme Sorre, dans des romans ou nouvelles de fort belle facture. Une imagination sans limite et une narration parfois poétique et travaillée, pour un fantastique que l’on peut qualifier de classique. Un peu à la façon de ces vieux maîtres que furent Rosny Aîné, Sheridan Le Fanu, et quelques autres, qui écrivaient avec joliesse. Mais l’on ne peut s’empêcher de penser au Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde et au Portrait du mal de Masterton, sans que pour autant ce roman soit une parodie de l’un ou de l’autre. Il s’agit bien d’une œuvre personnelle permettant de découvrir un artiste, une ville, et une intrigue judicieusement ficelée.




Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          10
Tanagra

Un récit haut en couleurs. J'ai beaucoup aimé le ton de l'histoire. L'auteur a un parler littéraire et populaire en même temps c'est très intéressant. L'histoire est drôle; un brin coquine, fantastique à n'en pas douter. Cela m'a donné envie de voir les œuvres de Gerome et peut-être Vesoul même si on en voit surtout une montée infernale. Les compléments étaient très intéressants aussi pour mieux comprendre l'artiste et son temps. Seul regret ne pas avoir commencé par lire la présentation de la couverture avant de faire des recherches sur Tanagra sur internet, tout était dedans!
Commenter  J’apprécie          10
Tanagra

Super

Commenter  J’apprécie          00
Le chérisseur de têtes et autres pacotilles pou..

La décadence promise au début du livre au lecteur est bien présente en abondance dans ce livre. Il faut un petit temps pour s'habituer à cette fine équipe, en effet une équipe de détective traquant les phénomènes mystérieux ce n'est pas nouveau. La nouveauté réside dans la motivation de ses jeunes gens, lutter contre l'ennui. Dans ces conditions il est évident que sauver des gens et lutter pour le bien ne fait pas parti des prérogatives.
Commenter  J’apprécie          00
La mort et quelques amis s'invitent chez le..

Prêté par une personne qui a bien fait, car j'ai beaucoup aimé. C'est juste dommage que je commence par le tome deux plutôt que le tome un...Ca le fait pas vraiment, mais ça m'a pas trop déranger dans l'ensemble ça va. Au début, j'avais réellement du mal à m'accrocher à la première nouvelle, je comprenais rien, je suivais pas, bref c'était vraiment compliqué pour moi de lire. Et puis finalement, je suis rentré dans le bouquin, et là ça a été magique (logique pour le thème) Comme je l'ai fini y a deux trois jours, je me souviens que de l'essentiel, et j'ai pas le courage de dire ce que j'ai pensé de certaines nouvelles. Dans l'ensemble, la plupart m'ont plu, la plupart m'ont surprises, a chaque fois, j'aimais la chute de l'histoire qui me rappelait mon cours de français sur les nouvelles fantastiques, et chaque nouvelle pour la plupart (je crois qu'il n'y en a qu'une ou deux qui ne m'ont pas fait d'effet) m'ont réellement plu. Mêlé dans un univers étrange, victorien avec de la fantasy qui n'est pas forcément toujours décrite (en gros, on a pas une nouvelle sur un vampire avec le mot vampire écrit toutes les trente secondes, ou pareil pour fantôme ou loup-garou), j'ai vraiment eut l'impression d'assister à des personnages mystiques tous originaux et c'était réellement agréable. Les personnages m'ont quasiment tous plu, avec quelques coups de coeur pour Camille, ou encore la relation entre Vayec et Franklin. J'avais envie d'en savoir plus sur eux (tous les personnages) ce qu'ils faisaient en vrai, etc. Il n'y avait vraiment qu'un seul et unique personnage que je n'ai pas aimé du tout, c'était d'Orville. Il me faisait pitié, m'exaspérait, mais jamais, oh grand jamais je n'ai pu le supporter (SPOIL : j'ai d'ailleurs regretter que ça soit pas lui qui meurs.) Bref, un très bon livre et j'ai envie de lire le tome 1 et tous les tomes qui vont avec !
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stéphane Mouret (14)Voir plus

Quiz Voir plus

Kaamelott : À chacun sa question (1)

Avant toute chose, de quoi a peur Yvain ?

Des serpents
Des oiseaux
Des guêpes
Des loups

10 questions
239 lecteurs ont répondu
Thèmes : kaamelott , fantasy historique , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}