Steven Dupré

Des morts vivants dans Kaamelott, c’est un peu « le Roi Arthur et ses chevaliers dans Walking Deads » ou dans le cas présent « Walking débiles ».



Ce premier tome de la série de BD se déroulant en parallèle de la série TV reprend ce qui à fait le succès de la pastille… des personnages plus stupides les uns que les autres ( la palme revenant à Perceval et Caradoc bien sûr ), des situations farfelues et des dialogues savoureux ponctués d’anachronismes.



On se régale de la première à la dernière page de cette aventure absurde.

Les dessins sont quand a eux un petit bonbon pour la rétine qui ne fait qu’ajouter à la qualité de cet ouvrage.



À lire sans hésiter pour se changer les idées après une mauvaise journée ou pour rire un moment tout simplement.

Une enquête policière pour un braquage de fourgon et l'enlèvement d'un homme un peu louche sont l'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir les missions et les champs d'action liés au service d'Interpol , enfin de les survoler.

Je m'attendais à plus de révélations car outre l'enquête menée dans différents pays et la coordination des services, il n'y a rien de bien différent d'avec une enquête classique.

Un peu en deçà des autres de mon point de vue, mais très content de l'avoir en ma possession quand même haha!

Quelques zones du scénario un peu brouillonne, notamment la page d'introduction que je ne trouve pas très en adéquation avec le reste, mais on s'amuse comme toujours énormément de la relation entre nos deux personnages fétiches, et puis qu'on se le dise, rien que le terme "Furet de guerre" justifie de l'acheter.

Karadoc tout seul ! Drôle de situation ! En effet, après une énième dispute avec Perceval, les deux chevaliers ont été mis à la porte de Kaamelott, avec interdiction de revenir avant d’avoir accompli un exploit. Karadoc, cette fois, estime que c’est Perceval le principal responsable de son manque de prestige, et décide de tracer son propre chemin.



J’ai toujours considéré le duo dans la série comme un symbole de l’amitié : deux êtres assez dissemblables, mais unis dans les bons et les pires moments, envers et contre tout. Leur dynamique est très différente dans les bandes dessinées, où ils passent leur temps à s’insulter et ne semblent pas capables de se supporter l’un l’autre plus d’une demi-heure. C’est un petit regret, mais soit, il faut faire avec.



Je suis un peu mitigé sur cet album. D’un côté, j’ai apprécié la place laissée à Karadoc, qui peut exprimer pleinement son manque de talent. Ses répliques sont savoureuses. D’un autre côté, je trouve l’intrigue un peu faible. L’icosaèdre est un clin d’œil sympathique aux dés des rôlistes, mais les situations ne permettent pas vraiment une superposition intéressante de ces deux univers. Quelques personnages sont introduits (par exemple, le nouveau second de Karadoc, les enfants), mais n’ont très vite plus aucune utilité dans la suite de l’histoire, et n’ont même pas d’épilogues un peu marquant à la fin de l’histoire. Tout cela me laisse sur un petit goût de trop peu.

Aidés de la mystérieuse inconnue rescapée de la bande d'aventuriers pétrifiés, Arthur et ses "héros" arrivent à faire sortir - non sans mal - le trésor des tunnels, ils se retrouvent piégés par un magicien pas très gentil du tout, et seront sauvés par... loth et Dagonet !!! Comme quoi tout arrive :D



Ils vont quand même revenir avec un souvenir, mais pas celui auquel on se serait attendu ^^

Entrée d'un tunnel. Arthur, Léodagan, Merlin, Père Blaise et Bohort attendent Perceval et Caradoc, avant de renoncer et d'avancer dans le souterrain.



Alors pourquoi ils sont là, je ne sais pas, je ne les lis pas dans l'ordre, et j'ai sûrement du louper une info ;-)



Toujours est-il que j'ai bien ri, avec le Père Blaise qui n'est pas, contrairement à l'opinion générale, le cartographe. Avec Perceval et Caradoc qui déchirent quand même grave dans cette série, beaucoup plus qu'à l'écran, en fin de compte. Et puis surprise, l'histoire ne tient pas en un album, la suite dans le prochain, Les Renforts maléfiques. Alors ça tombe bien, je l'ai aussi emprunté en même temps à la médiathèque. Mais comme je ne savais pas qu'il ses suivaient - croyant à des "one shots", j'ai lu lu l'autre avant celui là ;-)



Je l'ai déjà dit, j'adore cette série, c'est vraiment le même humour, mais avec des aventures inédites à l'écran, ce n'est pas "juste" une transposition comme avec Naheulbeuk, ce sont vraiment des aventures différentes !

J’ai voulu découvrir les histoires écrites par Alexandre Astier car j'apprécie la série télévisée. On y retrouve les personnages des chevaliers de la table ronde et si on connaît la série les dessins nous permettent de reconnaître les personnages au premier coup d’œil.

J’ai apprécié de retrouver l’humour de la série. L’histoire et la résolution de la quête des chevaliers sont complètement loufoques avec un peu de fantasy mais c'est cela qui est drôle et que j'apprécie, le détournement de la légende des chevaliers de la table ronde de façon humoristique.

Je lirai la suite avec plaisir.

Comme quoi, la vie est faite d'inattendu. Il aura fallu attendre la suite directe de l'album qui m'a le moins plu pour découvrir celui que je préfère.



Que ce soit en matière de dessin, de rythme, de péripéties ; non seulement j'ai ri autant que d'habitude, mais j'ai vraiment craint pour des personnages que je savais pertinemment hors de danger. Les belles idées pimentent un récit déjà savoureux. Même les chevaliers m'ont paru mieux écrits et mieux se comporter que dans les autres albums, où Astier semble avoir complètement oublié que tout le monde n'est pas Arthur - un défaut vraiment, vraiment pesant sur l'ensemble de ces bandes dessinées.



Une formidable petite aventure, encore meilleure que l'armée du Nécromant.

L’incroyable histoire de Benoît- Olivier

Tome 1 : Waf le chien

Steven Dupré (dessin)-Alcante(scénario)

D’après le roman de Daniel Brouillette

BD

Ed. Kennes, 2014





Olivier-Benoît, dit Bine, est un jeune québécois de 13 ans, en retard à l’école, mais le premier en sport, comme de bien entendu, et il est amoureux de Maxim, une fille qui rote. Ce sont les vacances d’hiver, et bientôt Noël. Bine voudrait un chien, il aura une chatte.

Bine est espiègle et ne se prend pas la tête pour se débarrasser des importuns. Le voilà qu’il perd son chat, baptisé Anorexie par sa copine, et il n’hésitera pas à employer les services de son copain qu’il vient de malmener, et sur qui une mouffette vaporisera sa substance toxique venant de ses glandes anales.

Son plus beau cadeau de Noël sera quand même que sa copine l’invite au ciné et lui rote à la face.

L’auteur de la BD aime bien le côté trash, il se complaît dans une certaine grossièreté. Une preuve : dans le lexique rigolo figurant au bout de la BD, on donne l’explication du prénom : Bine vient de beans au lard, et chacun sait que les haricots font p…

Cela dit, le personnage de Bine est attachant, et son visage est très bien dessiné, très expressif. L’histoire de ce potache tient bien la route.

Il s'agit du tome 7 de la série BD Kaamelott.



Dans cet opus, nous accompagnons le couple royale en visite en Carmélide. C'est dans ce laps de temps, qu'un étrange peuple arrive par la mer afin d'assiéger la région. La reine Guenièvre est prise en otage.



Fan de la série télévisée et des talentueux comédiens, j'ai retrouvé les personnages avec grand plaisir. J'ai même eu le sentiment qu'il y en avait un peu plus que dans les tomes précédents.

Concernant le scénario, je rejoins quelques autres critiques en le trouvant sympa mais non abouti. La mise en place est intéressante mais le final est un peu trop cacophonique et le dénouement de l'histoire quasi inexistant.

Dommage.

Désolée pour Alexandre Astier qui a énormément de talent.. mais le passage de kamelott en BD m'a profondément ennuyé. Un tome 1 très décevant, bien en deçà de la série télévisée du même nom. Après c'est mon avis, et je vois que beaucoup l'ont aimé. C'est d'ailleurs pour cela que je l'avais acheté mais jamais lu finalement. Le dessin m'avait un peu rebuté sans doute.

Le graphisme n'est pas folichon.

On reconnaît les personnages de la série, oui mais est-ce si important ?

Quant au scénario, ? Je ne suis pas plus emballée. Cette histoire de zombies ...

Mouais, mouais

Bref, j'arrête là le massacre. Je n'ai pas accroché. Je n'y ai pas retrouvé ce qui me plaît tant dans la série télévisée, même les jeux de mots ne me semblaient pas au rendez-vous.

Sans doute suis-je passée à côté ?

Malgré les années, Astier parvient toujours à renouveler ce qui est bien plus qu'un spin-off BD. Ce dixième tome nous permet d'en apprendre davantage sur la relation entre Karadoc et Perceval, ainsi que sur l'évolution personnelle de Lancelot. L'auteur polyvalent se sert ainsi du médium non pour remplir du vide mais bel et bien pour ajouter de la profondeur et de la cohérence à son foisonnant univers.

Toujours un plaisir (réservé aux inconditionnels de la saga) !

Première déception pour moi dans cet univers que j'adore.



En visite en Carmélide, Arthur se rend compte que les paysans sont taxés deux fois. Et se rend compte que les subventions de la fédération ont surtout servi à ériger des tourelles, qui se révèleront parfaitement inutiles face à l'attaque navale qui survient. Comme Leodagan s'obstine à vouloir défendre seul, Arthur repart à Kaamelott, mais Guenièvre se fait enlever et emporter sur un des navires, oui, mais lequel ? Hors de question dans ces conditions de tirer les boulets sur les bateaux ennemis…



Tandis que Leodagan galère, Arthur, resté sur place, demande à Kaamelott de voter s'ils défendront quand même la Carmélide malgré le désaccord du beau-père. Beau moment que le vote, et de toutes façons, Lancelot débarque, tandis que Elias vient aider.



Alors ce que j'ai aimé, c'est que c'est quand ils se décident à coopérer qu'ils arrivent à redresser la barre, malgré "l'aide" de Perceval. Par contre, on ne voit pas et on ne sait pas si et comment ils ont récupéré Guenièvre et Bohort, en mission d'infiltration pour la secourir.



Bref, en le refermant, même s'il y a eu des moments très drôles, je me suis demandée s'il était bien fini ou s'il y avait une suite. Apparemment il est terminé, et l'album suivant parle d'une autre aventure, alors j'avoue être restée sur ma faim…

Encore un excellent moment de lecture, et j'ai ri toute seule à plusieurs reprises !



Pour le coup, dans la série télé, il y a bien un épisode avec ces fameux tabourets de transport, mais là, les aventures - et mésaventures ! - sont tout à fait différentes, et ont beaucoup plus d'ampleur, ils échappent ni plus ni moins qu'à une invasion viking soigneusement préparée… Mais bon, c'était compter sans le talent de Perceval et celui de Venec !



Ce qui m'aura le plus fait rire cependant, ce sont les déboires d'Arthur, qui en a marre de traiter ses affaires courantes dans sa chambre et entreprend de s'installer un bureau ! Et les déménageurs qui ne comprennent absolument pas que le lit reste dans la chambre et le stock de céleri qui ses retrouve dans le bureau, bref, le pauvre !



C'est vraiment une belle découverte que cette série !

Poursuite des aventures de nos héros, l'action se déroulant cette fois en Carmélide.

De mystérieux ennemis débarquent en Carmélide, et Léodagan veut organiser la défense seul ( c'est chez lui la Carmélide, et ils ont leur méthode ), refusant l'aide d'Arthur, en visite chez lui avec Guenièvre, et n'acceptant toujours pas le fait qu'il est fédéré.

Après plusieurs prises de tête entre le roi et son gendre, Arthur prend le chemin de Kaamelott, mais à peine parti il tombe dans une embuscade et Guenièvre est enlevée.

Un scénario assez classique dans ce volume, bien en dessous du précédent.

Si les dialogues font toujours mouche et sont en tout point fidèles à la série, j'ai trouvé les dessins très en dessous des tomes précédents et il est très difficile, même pour un fan de l'univers, de reconnaître les protagonistes ( voire même de distinguer un personnage et de se dire: mais c'est qui lui ? ). Cela nuit grandement au plaisir de l'aventure.

Tout reste lisible et compréhensible, mais le ressenti global en est gâché.

Espérons que cela soit rectifié dans le prochain tome.

Une nouvelle aventure se déroulant toujours parallèlement à la série télévisée.

Plusieurs chevaliers en ont marre de l'incompétence de Merlin, qui ne réussit à lancer un sort qu'une fois sur dix, et encore quand ça marche ce n'est pas le bon! Seulement Arthur refuse de se séparer de Merlin.

Il est finalement décidé d'organiser un duel de mages, dont le vainqueur sera nommé Enchanteur officiel de Kaamelott.

Un scénario plaisant du début à la fin, des répliques et joutes verbales toujours aussi savoureuses entre Merlin et Elias ( ben oui vous vous doutez bien qu'il allait être de la partie quand même ).

La magie est mise en avant ( effets visuels que ne pouvait se permettre la série ), ainsi que l'aspect altruiste de Perceval et Karadoc.

On découvre un Merlin capable de magie ( oui, la pluie de pierres elle peut tomber ! ) mais s'interrogeant surtout sur l'utilité réelle de lancer tel ou tel sort.

Des dessins bien réalisés dans lesquels on reconnaît bien nos héros ( bémol pour Guenièvre qui est moins bien réussie ).

Un ouvrage très plaisant, qui ravira les fans de la série ainsi que les néophytes.

Je suis déçue par ce tome de la série "Kaamelott".

De base, je pense qu'il faut connaître la série pour apprécier les BD, entendre les intonations, la rythmique des phrases, etc.

Dans ce tome 10, cependant, j'ai été prise au dépourvu. La dispute de Karadoc et Perceval est trop violente par rapport au caractère des deux compères. L'humour dans les dialogue se limite essentiellement aux "insultes" que les deux chevaliers s'envoient.

Les personnages annexes sont mystérieux, intéressants mais complètement sous-exploités par l'intrigue.

L'hommage aux jeux de rôle est sympa.

Décidément, elle me plaît cette série !



Cette fois-ci, Lancelot, flanqué à son grand désarroi de Perceval et de Karadoc, part vers les mines : les habitants ne paient pas leurs impôts.



Leur arrivée est marquée par la mort d'un des habitants, et le chef, un sang-mêlé humain-troll en chaise roulante, ne leur fait pas vraiment un bon accueil. Il prétend avoir envoyé l'or, mais que celui-ci a été volé en chemin par des brigands.



Nos trois chevaliers partent alors dès le lendemain repérer le terrain - et tombent à leur tour sur un os ! Heureusement, l'arrivée inopinée de Léodagan et du Roi Arthur va leur sauver les fesses, parce que le coup de l'arbre de Perceval et Karadoc n'était pas franchement au point.



Toute l'équipe poursuit don cson enquête, qui va alors prendre une tournure assez inattendu avec l'exploration d'un labyrinthe magique et piégé, gardé par une créature fantastique...



J'ai adoré le côté "fantasy" très prononcé de cet album, et le comique des situations que doivent traverser les chevaliers.



Encore une fois, il n e s'agit pas du tout de la version BD d'un épisode de la sage télé, mais bien d'une aventure inédite où on retrouve tout ce qui fait la sève de cet univers : les personnages, le type d'humour, les répliques et les situations improbables. Hâte d'en lire d'autres !!!

Une très bonne surprise !



On retrouve nos personnages de la série télé, plutôt ressemblants et fidèles à eux-mêmes, dans des aventures inédites.



Du coup, j'avais un peu peur de m'ennuyer, parce que j'ai quand même l'impression de connaître Kaamelott par cœur - surtout les trois premiers Livres, mais non ! A moins que cette histoire existe vraiment dans un des épisodes, auquel cas faut que je me fasse dépister pour Alzheimer ;-)



Dans cette aventure donc, un dragon terrorise un village. Lancelot part à la rescousse des villageois, et Perceval se met en tête de ne pas laisser toute la gloire à Lancelot et se met en route, bientôt rejoint par… Karadoc évidemment...



Et une fois sur place, Perceval n'aura de cesse de contrecarrer les plans de bataille de Lancelot : bah oui, quoi, les Dragons, c'est pas dangereux !!!



J'ai beaucoup aimé cette aventure. Lancelot est tout de même plus sombre que dans la série, et Karadoc un peu moins débonnaire, un peu plus égoïste et "méchant", tandis que Perceval est un peu moins con, mais bon dans l'ensemble, ça colle plutôt très bien !