Même les rêves fugaces, tu voudrais les inscrire : que plus rien ne t’échappe; ne plus rien perdre. Tenir le fil.
Et tu te dis en l'écoutant : donc j'ai le choix.
Heureusement j'ai le choix. Merci, mon choix.
Mais au même moment, tu te fais la réflexion qu'une situation d'urgence eût sans doute facilité la décision, par exemple, de foncer dans le mur.
Car foncer dans le mur fut toujours une option.
Pour toi qui n'a jamais aimé ralentir, avoir le choix est terrifiant. Et la vision du choix va et vient dans ta tête, libératrice et terrifiante.