Papa (extrait)
Toutes les femmes adorent un fasciste
Les coups de botte dans la figure, le coeur
De brute brutale une brute comme toi
Debout, devant le tableau noir, papa,
Sur la photo que j'ai de toi,
Tu as le menton fendu au lieu du pied
Mais tu n'en es pas moins le démon pour autant,
Pas moins celui qui a déchiré de ses dents,
Tranché en deux mon petit coeur d'enfant.
J'avais dix ans quand ils t'ont enterré.
A vingt ans j'ai voulu mourir
Pour te rejoindre joindre joindre
Je croyais que mes os sauraient t'atteindre.(...)