Une crise est une opportunité formidable de revoir votre communication, d'ajuster votre posture, d'améliorer l'état de vos relations et de mieux vous positionner dans le collectif qui vous entoure. Il serait dommage de la gâcher. Tout ébranlement rebat les cartes.
L'indignation est une émotion facile, car elle évite d'agir, et elle esquive l'introspection.
Rares sont les choses absolument positives ou négatives en elles-mêmes. L'important, c'est ce que l'on construit dessus, ce que l'on construit avec, ou ce que l'on construit après.
Parce qu'on a le droit de se tromper, d'être maladroit, ballot ou simplement "d'avoir des jours où ça veut pas", sans qu'en plus, le censeur (ou l'auto-censeur) sursaute et fonce sur nous comme un vautour. Nous sommes déjà dans une société de la surveillance de tous par tous, dans la tyrannie des indignés chroniques, des offensés permanents ... faut-il vraiment en rajouter une couche ?
Ce qui dépend de vous, c'est de prendre l'initiative de manière adéquate. Le résultat, lui, est soumis aux circonstances.
Créer des expériences positives, c'est installer une ambiance à l'intérieur de nous , qui va colorer toute notre vie.
Sur le fond, apprendre à exprimer sa personnalité ou à valoriser son travail, c'est tout simplement apprendre à exister. C'est-à-dire à se manifester à l'extérieur, se donner le droit d'être qui nous sommes et prendre notre place au sein du groupe.
Les étiquettes que l'on colle ne sont pas des reflets de la réalité, elles sont des interprétations d'une manifestation, d'un comportement.
Une interprétation reflète l'univers de celui qui la pose, pas la réalité de celui qui en fait l'objet.
Prendre acte d'un désaccord est plus constructif que ruminer des non-dits.