Sylvie Serprix

Une poésie incroyable pour aborder avec les enfants une notion de réthorique : les oxymores, d’exquis oxymores.

De façon ludique et servis par une illustration empreinte de poésie, les mots opposés s’associent flottant dans l’illustration. Celle-ci avec ses détails accentue les sensations de ces oppositions et aident aussi à les comprendre. Une belle symbiose entre mots et images.

C’est rock, c’est sucré, c’est tendre, piquant, surprenant mais attachant. Et pourquoi pas s’ essayer à créer ses propres oxymores.

Un album irrésistible sur le doux paradoxe au quotidien et les jeunes lecteurs pourront en rire.

Qu'est-ce qu'un oxymore ? C'est une figure de style littéraire jouant sur deux opposés, comme le "clair obscur" par exemple.



L'auteure Alice Brière-Haquet mettra ceci en évidence et en pratique avec un intitulé en oxymore tout d'abord, "l'interminable seconde", "l'amertume sucrée des mûres", "la piquante douceur de la barbe de papa".

Ces images nous inspireront de la joie, du plaisir, des sourires, des souvenirs et des petites lumières qui s'allument au dessus des têtes.

Nous n'y avons pas pensé.

Le livre le fera pour nous, s'arrêtant sur ses petits riens du quotidien qui pourtant donneront sa saveur aux jours ordinaires.



L'illustratrice Sylvie Serprix nous offrira des démonstrations amusantes, avec des actions découpées, pour soutenir le catalogue subtil, riche et simple des petits riens que l'on connait et auxquels on ne fait plus attention.

"La fragile forteresse d'un château de sable", "l'absence omniprésente d'un ami qui nous manque", c'est aussi poétique et émouvant, il y a de bonnes trouvailles.

Et vous, jeunes lecteurs, en connaissez-vous qui ne soient pas dans le livre?



Un album qui permettra tôt avec les enfants qui savent lire de faire attention à la richesse des mots, à leurs inspirations avec des situations et contextes simples.

On aime bien l'idée.

Kino, un bébé goéland, vit sur le toit de la maison de Cordélia, au bord de la mer.

Mais un coup de vent, et vlan, voilà bébé goéland tombé dans le jardin. Heureusement sain et sauf. Occasion inespérée pour lui de faire la connaissance de tous les animaux qui vivent au ras du sol, et de suivre leurs conseils.

Mais le voisin de Cordélia déteste et chasse les goélands. Alors, comment va-t-il pouvoir s’en sortir ? Lisez vite ce joli recueil à vos petits et vous le découvrirez !

De jolies illustrations accompagnent des situations, un vocabulaire, des personnages à la fois attachants et réalistes dans toute leur magie et leur esprit de solidarité. C’est émouvant, instructif et très poétique, j’ai particulièrement aimé le niveau du vocabulaire, ni trop, ni trop peu.

Un vrai coup de cœur par toute la famille pour cette histoire et ses 7 chansons....avec une petite préférence pour La tortue têtue.

Petit panda à d’ailleurs partagé l’écoute de cet album avec toute sa classe de cp-ce1 : ils-elles ont adoré.

Viens d’apprendre que cet album a reçu un prix 2019 trop chouette

Ces oxymores exquis sont déployés ici et là, tel un poème en prose. Publié par une maison d'édition qui accorde une place importante à la poésie, ce titre offre une approche ludique de l’univers de la rhétorique. On ne peut que louer cette démarche singulière !
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Un bel album, malheureusement imprimé en Chine comme trop souvent. C'est le nom de l'autrice qui m'a attirée, je ne connaissais pas l'illustratrice.

Des deux côtés du monde il y a un enfant blond aux yeux bleus (cliché) et une fillette au teint safran, aux yeux bruns et aux cheveux noirs...L'un confie à l'océan des petits bateaux en papier, l'autre des petits paniers tressés remplis de coquillages. On devine la suite...

Un peu déçue.

Il existe des livres atypiques. Ils sont faits pour le plaisir des yeux, de l'intellect. Pour le plaisir de la discussion. Pour le plaisir de l'échange. Ce qui est le cas de la piquante douceur de la joue de papa. Un livre fait d'oxymores (l'utilisation de deux mots aux sens contradictoires). Dès le titre, nous savons que nous allons nous délecter des mots.

Un beau livre. Un grand livre très coloré qui attire le regard, quel que soit l'âge. En fait, une suite d'oxymores hilarants. Pour tout discours, une phrase sur une double page qui fait sourire. Des dessins qui expliquent l'oxymore avec beaucoup d'humour. Qui réveillent des souvenirs. Qui démontrent l'anachronisme de la vie. Ce qui en fait la beauté. Ce qui en fait la complexité. La piquante douceur de la joue de papa, une phrase qu'un enfant peut dire en toute innocence et dans un éclat de rire. C'est une joue douce mais qui pique car il y a une barbe naissante.

La piquante douceur de la joue de papa est un concentré d'oxymores. Elles s'étalent sur chaque double page. Ce sont des devinettes, des fous rires en perspective en famille. A chaque page, sa couleur. Une belle et brillante couleur qui accroche le regard. Des compositions très recherchées et faciles à expliquer. Des compositions qui éveillent la curiosité des enfants, des adultes. Des compositions très drôles. C'est ce qui est mis en exergue. C'est un superbe album qui permet à toute le famille de participer à une agréable partie de jeu de mots

Le crocodile est un animal dangereux et féroce. Kracos découvre la gentillesse.

Le texte est un peu long à lire. Il est plein de douceur et un peu linéaire. Quelques mots sont exotiques, mais pas assez pour poser un problème de compréhension.

Kracos a plus de 100 ans, si vous faites le calcul. Il vit donc son dernier jour, mais cela les enfants ne le comprennent pas. Certains ne voient pas la finalité du récit, mais apprécient les illustrations.

Les images ont un jlou qui contraste avec le crayon de couleur. C’est apaisant ! Le texte et les illustrations vont bien ensemble. C’est harmonieux.

J'ai adoré, tout comme ma fille de huit ans, découvrir cette jolie histoire pleine de poésie. Les dessins sont beaux à regarder. Ce n'est que du plaisir pour les yeux et pour les oreilles.

Je suis complètement charmée par cet album divinement bien écrit par l'excellent Jérôme Attal.

Si vous avez un cadeau à faire ou si vous voulez gâter vos enfants, petits-enfants, neveux ou nièces, ce livre est juste le cadeau parfait !

Bientôt arrivera un autre album destiné cette fois-ci aux enfants de 8/9 ans. Je suis certaine que ma puce le voudra, je risque donc de vous en parler dès qu'il sera entre nos mains ;)

Mon avis complet : http://www.leslecturesdelily.com/2018/04/le-goeland-qui-fait-miaou-coup-de-coeur.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Kino est un bébé goéland un peu trop curieux qui, un jour, tombe malencontreusement dans un jardin. Mais notre jeune héros ne sait pas encore voler. Il décide alors d’aller chercher de l’aide.



Après quelques rencontres infructueuses auprès des animaux qui occupent le jardin, il va finalement être secouru par une fillette, Cordélia, qui ne manque pas de ressources. D’autant plus que le méchant Monsieur Orbide, muni de ses drones, a une dent contre les goélands…



Je connaissais Jérôme Attal en tant que romancier et je suis ravie de le découvrir ici dans un rôle de conteur avec ce sympathique récit plein de fantaisie.



Au gré des rencontres de Kino, les chansons rythmées de Constance Amiot, aux sonorités variées, viennent ponctuer la lecture pour notre plus grand plaisir.



Les illustrations colorées de Sylvie Serprix collent également parfaitement au texte et à la voix du comédien Robinson Stevenin, le narrateur de l’album.



J’ai adoré découvrir les aventures de ce jeune goéland à travers cette histoire pleine d’humour et de tendresse.



L’adorable goéland Kino enchantera les enfants avec cette jolie histoire d’amitié et d’entraide. Un livre-CD réussi qui nous offre une belle virée musicale en bord de mer.
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Avec «  le Goéland qui fait Miaou », Jérome Attal se lance un superbe défi, faire oublier Coco le Corbeau, maîtrisé admirablement par Da Silva et son fameux Jardinier, "il n’a plus une dent le jardinier, il n’aime que le vin le jardinier".



Jérôme Attal raconte une belle histoire, très moderne où apparaissent les drones, dans une alternance de textes et de chansons merveilleusement écrites et interprétées par Constances Amiot.



A défaut d’être aussi drôles que Coco, avec « T’es comcombre ou quoi, », les chansons sont émouvantes et poétiques, jouant avec les assonances et les répétitions, c’est fin et facile à retenir. La musique est pleine de fantaisies, mieux travaillée sur ce disque, que sur les contines classiques pour enfants.



La grande surprise qui vous attend sera de découvrir la belle histoire de ce goéland, qui à la différence de Livingston rejoint le sol avec élégance, de tout son poids, amorti par les bras d’Hortense, et ses douces Hortensias,



Encouragée par Cordélia petite fille bien esseulée, notre Kino le Goéland est prêt à tout pour faire la fête avec le hérisson ou la tortue, et Cordélia ne sera pas en reste , car la voilà lancer des miaous imités par le fougueux Kino..



Ah ces Goelands avec leurs cris moqueurs, ces comédiens innés, sont surprenants, et Kino semble bien avoir hérité de ces gènes.



Le livres avec ses beaux dessins, et ses belles couleurs, marque un nouveau point, pour les plus petits, car la maman ou le papoune pourront lire à leur façon et avec fantaisie cette belle histoire.

Aussi dès 3 ans c’est gagné, élise, Malo, Céleste l’ont adopté et rèvent de découvrir un plumage dans les fleurs avant que Fenouil le chat ne viennent le déranger.

Challenge totalement réussi.

Vous avez besoin de vous émerveiller ? De chanter ? De lire une jolie histoire ou de la raconter à vos jeunes ? Vous aimez les animaux ?

Ce livre , plein de fraîcheur, magnifiquement illustré, est pour vous.

Son héroïne, Cordélia, qui a le coeur sur la main vous attend.



Jérôme Attal a pris sa plume de conteur pour nous relater les premiers pas de Kino, un bébé goéland. Regardez le sur la couverture, perché sur la cheminée, comme il est hésitant. Mais sait-il voler ?



Le récit se déroule en une succession de tableaux colorés, signés Sylvie Serpix. Une invitation à s'abîmer dans la contemplation des images colorées, douces.

Les parents de Cordélia attablés devant un plateau de fruits de mer.

Le ciel envahi par une armée de drones. Mystère.

La chute de Kino, par chance amortie par le coussin de pétales des hortensias.

C'est alors qu'il croise Capucine, la tortue, puis Kissifrotte , le hérisson.

On suit Kino dans sa découverte du monde terrestre jusqu'à la rencontre providentielle avec Cordélia dans le jardin où poussent des jonquilles.

Ces deux âmes solitaires qui vont vite se comprendre.

Un énorme point d'interrogation traduisant l'embarras de Cordélia se transforme en point d'exclamation confirmant que ce ne peut être qu'un chat pour faire MIAOU !

Une graphie pleine d'humour et de fraîcheur.



Jérôme Attal montre que la curiosité est un vilain défaut et drape son conte de tendresse, d'amour, de bienveillance. Il glisse un conseil altruiste : aider son semblable, faire acte de bonté, l'opposé du voisin monsieur Orbide.

Il sait nous plonger dans la magie de l'enfance et jouer avec les mots : «  Pattes- à- strophe ! », «  snarkphone » et les onomatopées dans les chansons.





Un superbe livre album, multi cartes, déclencheur de paroles, rythmé par les chansons de la talentueuse Constance Amiot, ponctué par le clapotis des vagues, les cris des mouettes et goélands. On y apprend les cris des animaux.

On peut aussi écouter, les yeux fermés, la voix chaleureuse de Robinson Stevenin nous narrer les aventures de Kino! Puis imaginer notre propre film et le dessiner.

De quoi stimuler la créativité. Plaira aux petits comme aux grands. «  On kiffe » ! Un travail d'équipe réussi.

L'album se joue du dicton "tel chien, tel maître" en proposant des portraits iconographiques et textuels qui mettent en relation l'homme et l'animal.

Pas franchement emballée par l'histoire mais j'ai trouvé très intéressante la construction graphique de l'album. Cela donne envie de s'amuser avec des photographies.
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Phototoutou Sylvie Serpix, La palissade 13€80



Ça doit être un truc d’auteur, d’aimer observer les gens qui passent. Sylvie Serpix, en regardant les promeneurs avec leurs chiens, a constaté que, bien souvent, maîtres et cabot se ressemblent
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Un livre singulier, émouvant et tendre.


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Clic, clic, clic, ça photographie à tout va, dans la cabine. Maîtres et chiens attendent sagement leur tour devant cette étrange boite, qui fabrique des photos en deux minutes chrono. Subjugués par la machine, aucun aboiement, tout le monde est silencieux. Chacun se concentre et imagine la meilleure pose. À la clé de ce concours « phototoutou », un trophée étincelant. En quatre clichés, maîtres et chiens doivent donner leur plus beau profil !

En lice ; Patrick et Mecanik les passionnés de moto, Vanille et Caramel les « top-models », Loïc et Magic les magiciens, Ophélie et Harmonie les pianistes, Gaël et Ciel les doux-rêveurs, Robert et Encyclopédie les érudits, Jacques et Prévair les poètes, Louis et Billy les fans de rugby, et d'autres encore...

Les couples s'installent les uns après les autres sur le tabouret, règlent la hauteur, choisissent la position idéale et clic ! Que c'est drôle, et émouvant aussi, de voir à quel point ils se ressemblent. Les Mêmes cheveux, le même regard, la même passion, le même sourire, les mêmes habits, les mêmes lunettes, les mêmes chapeaux... Tout pareil ! Et surtout une grande complicité.

Et à la fin du défilé, c'est au lecteur de choisir sa photo préféré.

Un album original et astucieux avec une galerie de portraits haute en couleur. Que j'aime le coup de pinceau de Sylvie Serprix ; la profondeur de sa palette, ses grands yeux emplis de douceur, ses sourires toujours bienveillants... Il y a de la poésie dans sa peinture et une infinie tendresse qui ne peut laisser indifférent. Et dans ses mots, il y a de la musique ; elle joue à faire danser les phrases et chanter les rimes. À mettre dans toutes les petites mains, dès trois ans.
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On dit souvent que les animaux, et plus particulièrement les chiens, ressemblent à leurs maîtres. J’avoue ne plus me souvenir des titres, mais déjà quelques auteurs et illustrateurs ont confirmé cet adage (oui, je sais, c’est facile de dire ça !). Sylvie Serprix, elle, en fait tout son album ! Ainsi, maîtres et leurs chiens se succèdent dans la cabine du photomaton pour se faire tirer le portrait. Des enfants jusqu’aux personnes âgées, hommes comme chiens sont tous très différents les uns des autres mais tous semblent partager cet amour pour leur binôme.

J’ai beaucoup aimé les illustrations de Sylvie Serprix, à la peinture, qui dégagent une grande douceur, et la variété des couleurs choisies. De plus, les personnages et les chiens qu’elle a décidé de représenter ne sont pas aussi caricaturaux que ce à quoi l’on pourrait s’attendre sur un sujet pareil. Ce qui en fait un ouvrage plein de tendresse, de jolis moments entre les personnages et leurs compagnons à poils.

Les textes qui accompagnent chaque « couple » jouent sur les rythmes et les rimes et on imagine bien le présentateur extérieur commentant les duos, à la manière de tous les concours.

Après cette belle galerie de photographies, la dernière page laisse à l’enfant le choix du vainqueur de ce concours qui a du chien et qui devrait sans aucun doute plaire à tous ces petits qui s’émerveillent devant le meilleur ami de l’homme.
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Voici un bel album qui aborde avec sobriété le thème de l'égalité entre les garçons et les filles. A l'âge où ils se regroupent souvent par sexe, rien ne les empêche de jouer ensemble, si ce n'est le regard de leur pairs. Cette histoire le montre très bien mais donne aussi une porte de sortie à cette situation.

Petit à petit les enfants comprennent que leurs différences sont en fait une force et qu'elles leurs permettent d'accomplir de belles choses (ici de magnifiques jeux communs).

Vraiment une jolie trouvaille.
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Un bel album et un véritable coup de cœur pour cette histoire pleine d'enchantement et de poésie. Les rêveurs, les petits et les grands enfants trouveront certainement leur compte ici, parce qu'il mérite le détour.



Les illustrations sont ce que j'ai préféré – même si c'est dur de déterminer un point favori parmi tant d'autres. Les images sont magnifiques, elles accompagnent à merveille le texte, lui donne de la matière et du charme. Dans le style, j'ai aussitôt pensé aux impressionnistes, un groupe de peintre que j'aime énormément. Les touches sont visibles, la couleur est prédominante. Le travail autour de la colorisation est fantastique, elles s'opposent, s'harmonisent sans jamais entacher l'ensemble. C'est fluide et agréable à regarder. On pourrait passer des heures à contempler les couleurs, les détails... Les motifs, les animaux, les humains ou les décors sont pleins de petits détails qu'on apprend à apprécier, qu'on s'amuse à regarder ; le mouvement et les émotions passent par la couleur et c'est très beau à visionner. Ce que j'aime le plus c'est le manteau du roi sans terre, il se modifie au fur et à mesure que nous avançons dans l'histoire, comme s'il s'imprégnait du paysage qui l'environne.



Dans la forme, l'album est maniable, c'est un beau rectangle esthétique, facile à emporter, à faire lire, à regarder tout seul. Nous avons sous les yeux un format à l'italienne pratique et bien pensé pour ce type de récit. Les images prennent plus d'une page, elles débordent sur l'autre page, permettant d'avoir un panorama riche à montrer lors d'une lecture en public. Le texte est toujours court, concis, mais facilement lisible, on joue même sur la typographie à chaque début de texte.



Celui-ci est fluide et pourtant très poétique et soigné. Les phrases sont courtes, mais elles ont beaucoup de charme, de poésie, on voyage tout simplement ! L'histoire est à l'image des mots employés. Nous avons une belle histoire douce, jolie, simple et agréable, faite de voyage, de rencontre avec la nature.



Ce roi nous transporte avec lui et nous le suivons dans son périple. Il est à la recherche d'une terre, d'un royaume où il pourrait enfin se reposer. Chaque page donne l'occasion au lecteur de découvrir un paysage, un pays, un décor et les mots nous entraînent dans leur tourbillon, on se laisse prendre au jeu sans jamais s'arrêter. C'est presque reposant comme lecture. Ce personnage principal possède un fort capital en sympathie et l'on s'y attache aisément. Chaque page pourrait posséder une, voire deux citations à garder en mémoire tant le texte est vraiment soigné et philosophique. En somme, cet album a tous les ingrédients nécessaires pour devenir un conte intemporel et mémorable.



En conclusion, ce format à l'italienne permet de proposer des illustrations de très grande qualité, pratique pour une lecture publique. Par chance, les images sont magnifiques, avec un style singulier, des couleurs au top et une poésie incroyable dans le rendu, un soin notable dans le traitement de certains détails qui ne manqueront pas de ravir notre œil. Le texte nous présente une histoire poétique, simple, belle, magique dans son côté voyage, philosophique... c'est un conte devant lequel personne ne restera indifférent, c'est une très belle découverte et je vous le recommande vraiment.
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Un récit essentiel, basé sur la tolérance et l'amitié, qui prône la politique de l'ouverture, vitale à tous les niveaux.
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