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Citations de Sylvine Hugé (11)


Je pense à Manu chaque jour depuis l’accident et je crois que j’y penserai jusqu’à la fin de ma vie, mais je sais maintenant que je peux vivre sans lui, que j’en ai le droit. Je serai un jour plus âgée qu’il ne le sera jamais et je veux profiter pleinement de chaque moment pour ne rien regretter. La vie est courte. J’en suis pleinement consciente. Je ne veux rien manquer. Je ne veux plus perdre de temps.
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Je revécus la soirée dans mes pensées et me sentis paradoxalement heureuse et gênée. Tout ici était différent, mais je trouvais cela agréable. Le point positif dans ces coutumes m’apparaissait nettement. J’allais pouvoir prendre le temps de réfléchir avant de décider de m’investir dans une nouvelle relation amoureuse, de poser le pour et le contre, de chasser la culpabilité et les doutes… Le fait d’être si loin de mon passé et des gens qui le connaissaient m’éviterait de sentir le poids de leur jugement.
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Je voudrais pouvoir me souvenir de chaque instant, de chaque détail, de chaque odeur.
C’est un de mes passe-temps favoris : plonger dans ma mémoire et revivre les moments qui ont compté ou qui m’ont fait simplement me sentir bien, heureuse.
Comme aujourd’hui.
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L'ignorance est bien plus puissante que la violence.
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Aujourd’hui, j’allais mieux, je pouvais repenser à lui sans pleurer, je pouvais même rire, m’amuser ; la vie continuait. Mais étais-je réellement prête pour plus ? Entre l’idée d’avoir à nouveau un petit copain et passer à l’acte… Toutefois, j’avais gravi la première marche puisque je réussissais maintenant à l’envisager. J’avais le trac quand je voyais Ben ; et même si je me trouvais un peu candide parfois, c’était bon de « ressentir » à nouveau. C’était comme si toutes les émotions trop vives, trop fortes avaient été mises en hibernation, attendant que je sois assez solide pour les supporter, comme si je revivais certaines choses pour la première fois.
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En attendant, j’écoutais la programmation que Matt m’avait préparée pour le trajet et je relus au hasard les passages de mon journal intime. Je m’amusai de certaines de mes réflexions, m’étonnai d’autres, m’émus encore de certains épisodes… Je n’avais pas écrit depuis le 27 janvier. Je n’en avais pas éprouvé le besoin. Et les dernières semaines avaient défilé à toute vitesse ! J’avais vécu sans trop me poser de questions. Pour une fois ! C’était agréable. J’avais compris beaucoup de choses. Il m’en restait tant à apprendre ! Mais pour l’instant, je profitai de ce moment de répit que m’offrait l’existence. Je regardai les dernières photos prises et développées par Joy à la dernière minute. Je n’étais pas triste en regardant ces personnes chères à mon cœur pour le reste de ma vie. Je me sentais comblée de les avoir rencontrées et d’avoir partagé leur vie et j’avais l’intime conviction que je les reverrais bientôt.
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— Tu dis être heureuse. Qu’est-ce que le bonheur pour toi ?
— À l’heure actuelle, je dirais, ni remord ni regret, j’ai compris ce que maman entendait par là. Et je suis d’accord avec elle. La sérénité est importante, la colère gâche tout, elle empêche de vivre et d’apprécier les choses. Je ne suis plus en colère maintenant. Ce que je vis me construit, même les épreuves. Il y a ce que la vie nous réserve et ce que nous faisons de notre vie.
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J’ai eu une drôle de conversation avec Joy tout à l’heure. Sur les choses qui arrivent parce que ça doit se passer comme cela. En fait, j’y crois de plus en plus. Est-ce que tout est écrit d’avance ? Est-ce que tout ce que nous vivons ou traversons a un sens bien particulier pour nous emmener là où nous devons aller ? Je suis amenée à le penser pour beaucoup de choses mais je tique quand même lorsque je pense à Manu… Même si avec le temps, le choc s’estompe, le stress post-traumatique disparaît, la peine s’atténue – d’ailleurs s’atténue-t-elle vraiment ou apprend-on à vivre avec ? – les incompréhensions subsistent.
En quoi sa mort aurait-elle un sens?
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L'impatience et l'impulsivité n'ont pas la même force ni le même poids lorsqu'elles se transforment en action que la tempérance et la réflexion.
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Je culpabilise d'en vouloir à mon frère Pierre d'être mort et, de ce fait, de m'avoir volé ma vie. Mais c'est ce que je ressens. Je ne vis plus ma vie. Je vis celle que Pierre aurait dû avoir.
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Pourquoi me trahirait-il alors que nous sommes dans le même bateau ? Et puis, je le sais quand il ment et jusqu’à hier, je n’avais rien perçu ou peut-être n’ai-je simplement pas voulu accorder d'importance aux signaux qui me mettaient sur la voie ? Peut-être que la paranoïa est un syndrome post-traumatique ?
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