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Citations de Tamora Pierce (51)


Alanna, choquée, se rendit compte qu'ils se faisaient les yeux doux. Elle fut encore plus surprise de réaliser que Coram était bel homme. « Il n'est même pas très vieux, songea-t-elle, il n'a qu'une quarantaine d'années. Bien des soldats attendent cet âge pour se marier, quand ils cessent enfin d'avoir la bougeotte... ».
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Alors, le seul conseil que je puisse te donner, c'est de te décider en toute connaissance de cause. Sans quoi tu risquerais de prendre une mauvaise décision. Un non peut toujours se transformer en oui ; le contraire est très difficile.
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- Serais-tu en train de suggérer que je ne peux pas me débrouiller seul ? Je te remercie de me rappeler que j'étais déjà chevalier quand tu n'étais encore qu'écuyer. Mon écuyer !
- Que t'arrive-t-il en ce moment ? s'écria Alanna, exaspérée. Veuillez accepter mes plus humbles excuses, Votre Altesse Royale ! Je ne me rendais pas compte que je remettais en cause votre talent dans l'art viril de l'autodéfense ! Veuillez pardonner ma stupidité ! J'ai craint que vous ne soyez blessé... Permettez à l'humble servante de Votre Altesse de vous rappeler que ces gens-là ne plaisantent pas !
Elle jeta sa serviette et sortit vivement, les dents serrées de rage.
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- Oh, messire chevalier donne dans l'ouvrage de dame ?
- Je ne veux pas rester dans l'ignorance, se récria Alanna, devenue écarlate.
Myles passa son bras autour de ses épaules.
- Tu es courageuse d'admettre que tu ne sais pas tout, et de vouloir y remédier.
- Sans doute, mais je fais une tisserande épouvantable.
- La pratique, il n'y a que ça de vrai, m'a-t-on dit, déclara-t-il, toujours amusé.
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Sachant à qui elle devait se nouvel élan de bienveillance, Alanna tenta de remercier Mari Fahrar. La vieille femme ne voulut rien entendre.
- Tout change, déclara-t-elle à Alanna avec franchise. Cela ne fait pas de mal aux hommes de se rendre compte que les femmes aussi ont du pouvoir.
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- Tu penses donc que tisser est stupide ?
- C'est un travail de femme, répondit-il, bâillant comme un bon petit mâle bazhir. Ça va, si on n'a rien de mieux à faire.
Alanna noua prestement le fil. Ishak s'étala de tout son long. Le tapis sur lequel il se tenait venait de se dérober sous ses pieds, avant de voltiger frénétiquement dans la tente.
- Si je t'ai bien compris, insista-t-elle alors que les jeunes filles se recroquevillaient et que Fidèle se mettait à cracher et à grogner, travailler le fil est moins important que dialoguer avec les démons et voir dans l'avenir ?
Ishak ouvrait la bouche pou répondre quand Alanna fit un second nœud. Le tapis arrêta son vol erratique et se plaça juste au-dessus de la tête du garçon.
- Puisque tu m'écoutes, poursuivit Alanna, j'aimerais parler de la magie des fils. (…) Je sais qu'une femme qui tient un petit fil dans la main peut réduire à néant une troupe de chevaliers en armes, si sa volonté est assez forte. Les hommes – les guérisseurs essentiellement – ont également recours à la magie du fil, mais les femmes l'assimilent plus vite. J'imagine que c'est parce qu'elles savent filer, broder et coudre. Tu dois des excuses à tes collègues apprenties, Ishak.
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- C'est exactement comme tous les arts de combat, s'esclaffa Alanna devant son audience étonnée. Nous apprenons à fabriquer nos armes avant de pouvoir nous en servir.
- Il faut comprendre comment une chose est faite avant de prétendre la maîtriser, conclut Kara avec sagesse.
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Depuis ce jour, j'éprouve le sentiment que la magie – quelle qu'elle soit – peut trop facilement être utilisée pour faire le Mal. Mais l'ignorer, c'est pire. (…) Voilà ce que vous trois devez apprendre à faire avec votre pouvoir, ou bien il se retournera contre vous.

(Alanna à ses 3 apprentis).
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- Tu ne feras rien d'autre que nous apporter guerre et famine ! proclama le chaman d'une voix étouffée depuis les tréfonds de la tente. Tu as corrompu Halef Seif avec tes charmes, et tes mots lubriques ont envoûté la Voix des tribus !
- Hommes et femmes peuvent être amis sans arrière-pensées ! hurla Alanna. La seule personne qui est ensorcelée ici, c'est vous, par votre propre jalousie et votre stupidité !
Tremblante de fureur, elle s'arrêta pour essuyer la sueur qui dégoulinait de son front. Elle n'avait jamais été très tolérante envers les imbéciles, et perdait le semblant de calme qui lui restait.
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- Tu es une créature terrifiante, l'admonesta la Voix avec solennité. Tu n'occupes pas la place qui te revient dans la tente de ton père, et ne laisses pas les hommes décider pour toi. Tu montes à cheval comme un homme, tu combats comme un homme, et tu penses comme un homme...
- Je pense comme un être humain, s'emporta-t-elle. Les hommes ne pensent pas différemment des femmes, ils font simplement étalage tout haut de leur capacité à le faire.
Coram pouffa de rire à cette répartie.
- N'as-tu pas découvert que lorsque les gens, hommes et femmes confondus, jugent une femme qui se comporte avec intelligence, ils déclarent qu'elle se comporte en homme ?
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- Ton roi est-il si faible qu'il compte des femmes pour guerriers ? Nous ne pouvons pas avoir une haute opinion d'un tel roi. Ni d'une femme si immodeste qu'elle porte des vêtements d'homme et chevauche à visage découvert.
Alanna indiqua les corps des hommes des collines que Coram et elle avaient tués.
- Ils ne m'avaient pas non plus considérée comme un adversaire à redouter. Pouvez-vous affirmer que mon ami et moi serions morts sous leurs coups si vous n'étiez pas arrivés ? Ils m'ont privée de mon arme. Et alors ? continua-t-elle avec véhémence, qu'est-ce qu'une épée ? J'ai ma hache, ma dague et ma lance. Coram Smythesson assure mes arrières, et moi les siens.
- De grands mots pour une si petite femme, remarqua Halef Seif.
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Ses amis applaudirent quand elle s'avança en chancelant sur la glace, Fidèle lui miaulant force encouragements depuis la terre ferme. Il avait insisté pour venir, bien que, comme tout chat qui se respecte, il eût horreur de l'eau, gelée ou non.
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J'ai beau lui dire que je me sens stupide, il me répond que mieux vaut être stupide et bien élevé que stupide et grossier.
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Georges la repoussa, des taches écarlates sur les deux joues.
- Ça va trop loin, souffla-t-il d'une voix rauque. Je... je voulais seulement que tu saches ce que je ressens, avant que tu n'ailles caracoler sur je ne sais quel champ de bataille.
- Tu as une drôle de manière de dire au revoir, Georges, commenta Alanna en rougissant.
- Vraiment ? Tous les amoureux du royaume se disent au revoir ainsi.
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- Prépare-toi à mourir, mon garçon !
Alanna ne répondit pas. C'était la tradition de crier des injures et d'exaspérer l'autre, mais elle avait toujours considéré cela comme une perte d'énergie inutile. Elle avait aussi remarqué que son silence inhabituel énervait son adversaire.
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- Je hais les araignées, marmonna-t-elle avec véhémence. Je les ai en horreur, purement et simplement.
Dégoûtée, elle rassembla les rênes dans ses mains encore tremblantes. Ses compagnons écuyers du palais se moqueraient d'elle s'ils découvraient qu'elle avait peur des araignées. Ils la traiteraient de fille, ignorant qu'elle en était réellement une.
- Qu'est-ce qu'ils connaissent aux filles, de toute façon ? demanda-t-elle à Clair de Lune tandis qu'elles repartaient. Les servantes du palais tuent des serpents et des araignées sans en faire toute une histoire. Pourquoi les garçons considèrent-ils comme une insulte de se faire traiter de fille ?
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Elle fut surprise que les autres pages se réjouissent pour elle plutôt que d'être jaloux. Elle ne réalisait pas qu'ils ne la considéraient pas comme un page, mais, selon les termes de Jonathan, comme un minuscule écuyer.
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Il vaut toujours mieux attaquer que se défendre, lui avait expliqué Coram un soir où ils parlaient d'escrime. Toujours. On ne gagne pas en parant, on ne fait que garder l'adversaire à distance, pour l'épuiser. Si tu attaques, tu t'en débarrasses !
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Quant à être enveloppée de forces mystérieuses... Thom était stupide. Autant dire tout de suite que les dieux eux-mêmes s'occupaient d'elle ! Si les forces protectrices qu'évoquait Thom corroboraient les propos de maîtresse Cooper quand elle avait révélé que la Déesse Mère s'intéressait à ce que faisait Alanna, ou la théorie de Coram qui soutenait que les dieux avaient protégé Alanna pendant l'interrogatoire du duc Roger, alors c'était le problème de Thom, Coram et maîtresse Cooper. Alanna en avait bien trop de son côté pour s'occuper de cela.
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Tu pourras toujours changer ta position dans la vie, que tu possèdes le Don ou pas. Mais tu ne peux pas changer ce que les dieux ont fait de toi. Plus vite tu l'acceptes, plus vite tu seras heureuse.

(Alanna découvrant que son corps change contre son gré et qu'elle ne peut rien faire pour stopper ce changement...)
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