Présentation classique comme c'est souvent le cas pour les catalogues d'exposition des musées. Toutefois, il s'agit d'une bonne introduction aux oeuvres des deux artistes.
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Un incontournable, que dis-je, un monument de la bande dessinée a donc atteint l’âge vénérable de 75 ans, tout en continuant de vivre des aventures aux quatre coins du monde. Spirou (mais oui, c’est bien lui !) a survécu à ses créateurs et c’est tant mieux pour nous, les amateurs de ce personnage né en Belgique. Ici, dans ce numéro cartonné, sont très bien présentés de nombreux aspects de la série, à commencer par les différents dessinateurs et scénaristes qui se sont succédés aux commandes du destin de Spirou. Puis les différents protagonistes des aventures ont droit à leur analyse, de l’inévitable Fantasio à Zorglub, en passant par Spip et le marsupilami.
Sincèrement, ayant lu les entretiens de Franquin avec Numa Sadoul (Et Franquin créa la gaffe), j’avais déjà une bonne idée de cette partie-là de la saga Dupuis et de l’école de Marcinelle. Par contre, j’ai appris l’existence de Luc Lafnet - l’assistant de Rob-Vel, le vrai père de Spirou - l’admiration de Franquin pour Rembrandt, le goût des dessinateurs pour le design automobile, etc. Il y a donc dans cette petite synthèse de l’univers de Spirou, une foule de détails passionnants. De plus, elle vous donne envie de relire vos albums préférés (dans mon cas, « L’Ankou », « Il y a un sorcier à Champignac », « QRN sur Bretzelburg » …) et d’en apprendre plus sur cette fabuleuse épopée.
Et puis Spirou a permis à un mot wallon de devenir célèbre. En effet, il veut dire « écureuil ».
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Ce livre est le hors série des Beaux arts sur l’exposition Van Dongen au musée d’art moderne de la ville de Paris. Il se concentre sur les débuts de l’artiste jusqu’aux années 20 même s’il ne manque pas de faire incursion dans son travail plus tardif.
On y découvre un homme complexe qui aime la vie, les femmes et a des opinions politiques bien arrêtés. Jeune, il était anarchiste et partageait ses idées par le biais de dessins publiés dans la presse.
Il se met néanmoins à la peinture et ses toiles brules, elles sont incandescentes. Comment résister au portrait de Fernande Olivier de 1904.
Au fur et à mesure du succès il se met à peindre la fête, l’élégance et le luxe. Il devient le portraitiste des mondains dont il fait maintenant parti.
Sa peinture et sa palette son aussi influencées par ses nombreux voyages : de l’Espagne au Maroc et à l’Egypte. Ils lui permettent de se renouveler.
Je trouve le livre un peu trop fouillis mais c’est toujours un plaisir de retrouvé la peinture de Van Dongen et ses couleurs étincelantes dont on ne peut détourner le regard. J’ai apprécié les pages dédiées à un sujet unique. Les reproductions des œuvres sont de qualités et on se perd à les admirer.
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