Au Pays Blanc, il est difficile de se faire remarquer quand on est un bonhomme de neige. Heureusement, ses amis sont là pour l'aider en lui offrant divers vêtements colorés. Tout content, Bonhomme de neige va pouvoir profiter du bal de la nouvelle année ! Cet album est une belle histoire d'entraide. Les illustrations sont jolies, j'aime particulièrement le design de certains animaux.
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Gros format cartonné avec nombreuses tirettes et pages Pop up.
Texte assez long et détaillé, raconté d'après la tradition russe . Les petites expressions de Boucle d'or (Hihihi ! ,Beurk ! ) sont en caractères gras.
Dans cette version il y a trois chaises trois bols mais aussi trois tables !
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Les ateliers de Léonard de Vinci, Vermeer, Fragonard, Courbet, Monet, Camille Claudel, Matisse, Frida Kahlo et Andy Warhol sont visités en images sur quatre pages, avec des reproductions d'oeuvres, une courte biographie, des explications sur les techniques de chacun, le courant artistique dont il ou elle fait partie, sa palette, etc.
A partir de 6-7 ans.
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un vrai coup de coeur quand j'ai croisé ce livre grand format aux illustrations un peu vintage et aux recettes simplissimes. Je l'ai offert à noël dans ma famille et je l'ai emprunté pour moi même avant de l'acheter. Aussi bien pour adultes que pour enfants.
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Très très joli récit poétique et touchant d'une entrée à l'école qui ne se fait pas à la rentrée et qui ne se fait que pour une semaine pour un enfant de passage, un enfant du voyage. Il quitte seul le camp avec sa maman le matin. L'écriture donne à voir toutes les sensations aussi bien visuelles, olfactives et auditives. On est immergé dans sa vision des choses et on en sort grandi.
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Un roman, pour les 8/10 ans, généreux pour dire la crainte d'un enfant du voyage devant l'accueil des enfants à l'école, sa rencontre avec un enseignant attentif et une vision d'un monde positif.
Géronimo est un enfant du voyage, comme le dit le titre. Il dit le campement, il dit sa mère, il dit l'école où il sait trouver sa place. Avec des mots justes l'auteur nous raconte Géronimo, enfant on l'appelait Tokup, tant sa curiosité était grande et ses questions nombreuses. Il apprend, il grandit, il va grâce au maître de cette école trouver sa place, loin des préjugés tenaces.
Un joli roman à mettre dans toutes les classes de primaire. Illustrés d'un trait discret mais efficace.
Mes petits-enfants les appelle les voyageurs, ces enfants qui passent de temps en temps dans leur école.
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J'ai découvert ce texte grâce au Prix des Incorruptibles qui l'a sélectionné pour les CE2-CM1.
Je suis tombée sous le charme de la plume d'Emmanuel Bourdier qui raconte à la première personne l'arrivée d'un "enfant du voyage" dans une école sédentaire. Ces mots ne sont jamais explicités et c'est justement une des forces de ce récit. Le lecteur comprend au fur et à mesure ce qui différencie cet enfant des autres, les raisons de son appréhension et sa faculté à comprendre les mondes qui l'entoure. Il y a beaucoup de finesse, aucun jugement mais la description d'une réalité parfois brutale. Les quelques illustrations en noir et bleu apportent de la douceur et mettent en avant les relations sociales entre les personnages.
Les chapitres sont courts, rythmant le temps de cette première journée fatidique (et la seule décrite).
Une très belle proposition à découvrir.
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Un petit roman qui évoque l'arrivée temporaire de Géronimo dans une nouvelle école. En effet, il vit avec sa mère dans un groupe de personnes "du voyage".
Ce livre dont Géronimo est le narrateur nous décrit la manière dont il fait face à la situation, quelles stratégies il met en place pour se faire remarquer le moins possible. On assiste néanmoins à des échanges avec des personnages qui se préoccupent de lui.
Je remarque aussi que le livre met en lumière la relation forte entre Géronimo et sa mère, mélange d'amour et peut-être aussi de gêne parfois.
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau.
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Incontournable Janvier 2022
Pour ce petit roman de 2021 ( arrivé en 2022 au Québec), j'ai du faire quelques recherches, puisque le sujet en présence ne m'est pas familier. J'ai donc navigué dans cette histoire avec un regard complètement neutre, mais au final, je trouve que le sujet fait écho à une de nos réalité au Canada. J'y reviendrai.
Geronimo n'aime guère se lever tôt, mais sa mère a un petit rituel pour rendre le lever un peu moins pénible. C'est que Geronimo et sa mère sont le seuls à se lever aussi tôt, mais il y a une raison à cela, une raison qui a son importance aussi bien pour le jeune garçon que pour sa mère. Elle le conduit aux abords d'une école, trahissant une certaine nervosité, mais tout de même résolue. Geronimo a l'habitude. Il enchaine les écoles, il se heurte aux mêmes préjugés, mais il aime l'école, puisque sa soif d'apprendre n'a pas de limites. Et peut-être bien que cette fois, les choses pourraient se dérouler autrement?
Geronimo, après quelques recherches, semble faire parti d'une communauté tsigane, mais peut-être plus précisément les Sinti ( appelés aussi "Manouches" par les français). Ce terme a été employé par les trois imbéciles qui se sont moqué de lui dans la cours d'école et à en juger par leurs propos ( "pas touche manouche"), il le taxe de voleur.
Quelques vérifications sur des articles de sociologie m'indiquent que les "communautés roms" vivent de l'exclusion, assortis de termes péjoratifs et de préjugés telles que "voleur", "malpropre", "profiteurs de système", "mendiants", "délinquants". Certains parents, de part leur statut illégal au pays, craindraient d'envoyer leurs enfants à l'école. On peut déduire que la faible scolarisation qui en résulte doit accentuer les iniquités entre ces communautés et les citoyens français. Il existe beaucoup d'enjeux politiques et sociaux les entourant.
La situation des Sinti me rappelle tristement celle de nos autochtones, ici au Québec, à ceci près qu'ils constituent les premières nations et non des immigrants illégaux. Néanmoins, ils ont pratiquement les mêmes stéréotypes et vivent une forme de stigmatisation systémique. Actuellement, c'est un sujet qui connait une bonne progression dans la bonne voie. Je me demande ce qu'il en est pour les communautés nomades de la France?
Donc, dans ce récit où la Nature et la philosophie animent chaque pages, Geronimo nous parle de cette carapace qu'il s'est construite pour survivre dans les écoles, de ces jugements dont il est la cible ( par exemple: sa voisine de classe va cacher sa belle gomme à effacer dans son étuis à crayon) et de sa perception du monde autours de lui, qui le fascine. Il fera la connaissance d'un professeur, Monsieur Chouraud, qui prendra sa défense quand aux trois brutes qui se moqueront de lui:
"[...] je ne capte pas tout ce qu'il hurle mais j'attrape quelques mots au passage. "Fraternité"."Imbéciles"."Honte"."Accueil". "Mon pied aux fesses". "Égalité". Et aussi "cerveaux de poulets". Bref, ça gonfle." ( P.76).
Bon, sans cautionner les insultes d'un prof à ses élèves, c'est tout-de-même touchant de voir deux des trois grands mots de la devise de la République Française servir son discours inclusif. La passivité fasse à la violence faite aux autres est aussi terrible que les auteurs de cette violence eux-même.
Mais au-delà du sujet de l'inclusion et du respect, il y a aussi la culture de ce groupe que je connaissais pas vraiment ( autrement que dans Notre-Dame-de-Paris). le concept de "Michto" ( terme romani) qui "qualifie toute chose qui apporte une sensation agréable et plaisante, avec une notion de plénitude sans équivoque" est un exemple ( Ref.Dictionnaire français Internaute). On nous parle aussi de la tente centrale, des caravanes, de la vie en communauté.
J'ai trouvé le personnage de Geronimo teinté d'une sagesse rare chez un jeune de son âge, avec un rapport à la Nature fort et d'une intelligence certaine. C'est un curieux et un philosophe. Il aime le soccer/football, les oiseaux, le chocolat au lait et la guitare. Il est également très perceptif. Bref, pas le portrait le plus courant de la littérature jeunesse.
Et que dire de cette plume rêveuse, capable de dire autant de choses en peu de mots. J'ai été porté par cette plume comme sur une brise, ça se lit comme une chanson. C'était beau et triste tout à la fois. Je souligne aussi que pour quelqu'un comme moi qui ne connait pas trop le sujet, comme peut-être certains français, on ne nous donne pas tous les indices en une fois. On apprend progressivement qui est Geronimo et l'enjeu l'entourant. On nous laisse deviner. Déjà, on commence dans la caravane, ce qui peut étonner, mais sans nommer qui ou quoi que ce soit. On se contente de suivre le personnage. J'ai réalisé l'enjeu quand on est arrivé à l'école, avec le comportement des autres personnages. Là j'ai percuté, et là, ça a fait mal. Parce que Geronimo ne mérite pas ce traitement. Ni aucuns enfant d'ailleurs.
Mention spéciale à la maman, qui est la seule à envoyer son fils dans une école, malgré ses craintes et ses appréhensions, parce qu'elle "sait". Elle connait la curiosité de son fils et voit son potentiel, et malgré l'inconfort, l'accompagne chaque matin aux portes d'écoles différentes.
Le dessin sert bien son sujet. Il est simple, un mélanges de lignes sketch à la plume noire, avec des clairs-obscurs de gris et un unique cyan/bleu comme couleur. Un bon choix, je trouve, parce que le bleu est naturellement apaisant pour l'esprit humain.
J'ai beaucoup aimé ce petit roman, différent, instructif, humain, avec une plume poétique qui peut rejoindre plusieurs lectorats dès l'école primaire. On s'attache sans peine aux personnage, on ressent bien leurs émotions. Un hymne à l'ouverture d'esprit, à l'inclusion et au partage.
Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans et plus.
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Les sujets abordés sont très intéressants: la différence, la peur de celle-ci, la mise à l'écart et la méchanceté qui en découlent... Cependant, je suis restée sur ma faim, j'aurais aimé une morale plus claire : que quelque chose de fort et beau résulte du mélange des cultures... C'est esquissé mais pas assez à mon goût.
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Et un western spaghetti, un! Voici un petit western pour les amoureux de l'humour décalé. Car cette petite collection chez Sarbacane est destinée à reprendre les codes des séries B, comme son nom l'indique. Si le principe est un peu déroutant au début, il faut l'avoir entendu déclamé par l'auteur himself pour comprendre tout le potentiel humoristique de cette collection aujourd'hui terminée.
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Sacrebleu!
N'écoutant que son estomac, cette "saucisse" de chien de Knack s'est libéré de sa laisse, laissant d'ailleurs ce pauvre Emile tout pantois sur son trottoir.
A la poursuite d'une bonne odeur de véritable saucisse qui devrait faire l'affaire de ce midi, Knack se faufile dans les couloirs, les tuyaux, les escaliers et les étages du restaurant "Le Bec Fin", le pauvre Emile tout rougeaud à ses trousses. Mais une saucisse suffira t'elle à satisfaire le petit chien gourmand et capricieux?
Vous le saurez à la juste fin!
A taaaable!!!
: Un album-jeu en grand format qui devrait plaire et distraire les tout-petits.
Pour le concept du jeu de piste d'une part, le texte guidant les petits lecteurs sur les traces du chien, de saucisse en saucisse, de trace de pattes au petits encas goûtés furtivement au passage et d'autre part pour le talent d'illustrateur de Thomas Baas bien sûr. Suivant l'affaire de leurs petits doigts sur les double-pages cartonnées, les jeunes lecteurs se réjouiront de trouver les éléments pour lesquels ils sont sollicités à la recherche, témoins des dégâts de cette catastrophe à quatre pattes. Les petits pourront par ailleurs, la règle du jeu intégrée, revenir sur l'histoire seul et jouer sans dépendre du texte pour autant.
La promesse d'une bonne récréation à observer les drôles actions et expressions des personnages alentours.
L'auteur se fait plaisir et signe ses illustrations de quelques clin d'oeil symbolique de sa région, aussi qui de la choucroute, de la saucisse et de la coiffe alsacienne sont là pour faire honneur à son Strasbourg natal .
Ce titre, d'un niveau plus adapté pour les tout-jeunes qu'un "Où est passé Charlie", plus aéré et d'une durée plus appréciable par son cartonné, fait parti d'une collection de livre-jeu fonctionnant sur le même principe, "le Livre-Circuit".
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Sur les traces du petit chien tourbillon Knack
Il est midi, l'heure de déjeuner.
Mais... où est Knack ?
Le petit chien de Monsieur Emile a senti la bonne odeur des cuisines, MIAM et s'est échappé ... au restaurant !?
Alors vite, partons à la poursuite de Knack dans le dédale des rues, à l'intérieur du restaurant, des cuisines à la cave, quelle effervescence et tant de bonnes choses à ... Mmmm !
Qu'est-ce qui nous attend à la salle de restauration ? Le pire peut-être !
Un délicieux jeu d'observation et de piste très bien rendu par ce livre-circuit très amusant et bien adapté pour les tous petits.
Les plus grands ne seront pas en reste en lisant à chaque double page un petit texte plein d'humour.
Pour tous, de grands dessins en pleine page où les mimiques des personnages sont très drôles. Une mise en scène soignée qui se prête facilement à un jeu de rôle pour imaginer ce que ces personnages pensent ou se disent entre eux.
Tendre et amusant !
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