J’ai deux visages dans ma vie, je ne m’en cache pas. L’un sourit, l’autre maudit. Aucun ne m’est seul, mais aucun, je ne renie. Ils sont moi dans mon entièreté, j’aime cette imprévisibilité...
J’ai mon stylo, moi, ça me suffit.
Pourtant, je n’ai pas écrit à blanc, les mots sifflent.
Qui aurait parié que l’encre distribuerait des gifles ?
Peut-être qu’on me dira que je me contente de peu, mais le peu c’est déjà beaucoup.
On m'a tant fait rêver, plus jeune, en lisant des livres. J'ai tant rêver en écrivant Ardiae. Ainsi, mon seul et unique objectif dans toute cette aventure est, qu'un jour, quelqu'un vienne me voir et mise : "Oui, tu m'as fait rêver aussi". Dès lors je saurais que j'ai accompli mon oeuvre.