Excellente bande dessinée qui fait partie d'une série dont chaque histoire est unitaire. Succubes s'appuye sur des faits historiques et mets en avant le rôle de femmes souvent subalternes mais qui au final sont les maitresses des trames qui se déroulent. Histoire très bien écrite même si le choix des caractères est discutable et surtout un dessin vraiment haut de gamme manifié par des couleurs très riches. Une première intrusion (même si cela est
le tome 2) qui donne envie de découvrir d'autres héroines.
Commenter  J’apprécie         90 ![Succubes, Tome 2 : Roxelane par Mosdi Succubes, Tome 2 : Roxelane](/couv/sm_cvt_Succubes-Tome-2--Roxelane_639.jpg)
Avec ce second album de la collection « Succubes » ayant pour ambition de mettre en lumière le rôle de premier plan joué par une société secrète de femmes à des moments clés de notre histoire, c'est à la célèbre figure de Roxelane, favorite puis épouse du sultan Soliman le Magnifique, que se sont consacrés auteur et illustrateur. Loin des troubles qui secouèrent la France après la révolution et l'avènement de Robespierre exposés dans le premier volume de la série, le lecteur se retrouve ainsi projeté plus loin encore dans l'histoire (à noter que les différents volumes de cette série peuvent se lire indépendamment les uns des autres et donc dans l'ordre chronologique de son choix). C'est l'occasion de découvrir la vision de l'Orient du XVIe siècle qu'ont cherché à retranscrire ici les auteurs qui se sont montrés particulièrement inspirés. Des froides et rudes régions slaves à l'opulente et majestueuse cour d’Istanbul, c'est un véritable plaisir d'arpenter ces décors dépaysants et bien servis par des graphismes bluffants de réalisme et d'exotisme.
Le sujet traité est lui aussi beaucoup plus captivant que dans l'album précédent puisqu'il retrace l'une des ascensions sociales les plus remarquables de l'époque. D'abord jeune femme de basse extraction puis esclave, membre du harem de la cour d'Istanbul, favorite et enfin épouse du sultan Soliman le Magnifique, le parcours de la jeune Roxelane est en effet des plus passionnant et c'est avec beaucoup d'intérêt que l'on suit ses aventures et son élévation jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir. Si les renseignements dont nous disposons aujourd'hui à l'égard de cet atypique personnage demeurent très minces, les auteurs semblent avoir malgré tout pris un soin particulier à respecter la trame historique originale tout en l'agrémentant de quelques éléments destinés à donner une cohérence à l'ensemble de la série. Une intrigue très dense et complètement maîtrisée, une héroïne attachante, des dessins magnifiques..., voilà ce que vous trouverez en vous plongeant dans cet excellent album, sans aucun doute le meilleur de la collection jusqu'à présent.
Commenter  J’apprécie         140 ![Succubes, Tome 2 : Roxelane par Mosdi Succubes, Tome 2 : Roxelane](/couv/sm_cvt_Succubes-Tome-2--Roxelane_639.jpg)
Après avoir lu les tomes 1 et 3 de cette série dont chaque épisode est indépendant, cet opus sur Roxelane, femme de Soliman le Magnifique est très certainement le plus réussi des trois !
Véritable fait historique, la dénommée Alexandra Lissowska devint une des femmes les plus influentes du XVIe siècle en parvenant à se faire épouser par le grand Sultan de Constantinople, Soliman Ier dit "le Magnifique". La série Succubes ayant pour but d'aborder toute situation où des femmes ont tenu le pouvoir en sous-main par l'entremise de leurs charmes, le cas de Roxelane est donc quasi parfait dans l'art de "contraindre" un souverain dans ses prises de position (autant pousser les blagues au maximum...).
Le scénario de Thomas Mosdi se veut dense et retord (difficile de détailler davantage sans dévoiler l'intrigue principale), mais passe finalement très vite tant il est bien tourné. De leur côté, les dessins d'Adriano De Vincentiis remplissent très largement leur rôle en dépeignant les décors majestueux et, surtout (car c'est un des buts avoués de cette série), les formes généreuses et envoûtantes des héroïnes que sont les filles de Lilith. Avouons-le, les femmes passent 95% des pages avec trop peu de vêtements pour cacher grand chose... mais il faut quand même avouer que la patte de l'artiste est assez particulière et les dessins préparatifs offerts en fin de volume montrent leur précision, la détail apporté aux cheveux et aux poitrines surtout : le charme avant tout... Autant dire qu'on ressent parfaitement, au détail près, l'ambiance tendue des vapeurs du harem !
Bref, le deuxième tome de Succubes est à coup sûr le plus envoûtant et le voluptueux des trois, à n'en pas douter !
Commenter  J’apprécie         90 ![Succubes, Tome 3 : Eanna par Mosdi Succubes, Tome 3 : Eanna](/couv/sm_cvt_Succubes-Tome-3--Eanna_4294.jpg)
Avec ce troisième album de la collection « Succubes », c'est un sacré bond dans le temps que nous font faire les concepteurs de la série. Loin de la révolution française du XVIIIe siècle ou de la cour du sultan Soliman le Magnifique au XVIe siècle, l'action se situe cette fois en Mésopotamie, environ trois mille ans avant JC. L'auteur y découvre le personnage d'Eanna, reine déchue de Sumer à l'origine de la création de la fameuse société secrète des filles de Lilith qui vise à ôter le pouvoir des mains des hommes au profit des femmes. C'est donc à la genèse de cette organisation qu'est consacré ce troisième tome par lequel on peut très bien choisir de débuter la collection, chaque album contenant une histoire indépendante et celle-ci étant la plus éloignée dans le temps.
Un mot sur les graphismes d'abord, aussi soignés que dans les précédents volumes et aussi dépaysants que ceux de l’excellent « Roxelane ». On pourrait malgré tout à nouveau reprocher aux auteurs de trop mettre en avant la plastique, certes irréprochable, de leurs héroïnes sans que cela ne serve l'intrigue. En parlant d'intrigue, nous avons ici affaire à une histoire plutôt basique (la chute d'un roi et la montée au pouvoir d'un usurpateur, la vengeance d'une reine...) mais néanmoins efficace. Pas le temps de s'ennuyer donc, les scènes d'action s'enchaînant relativement vite et de manière cohérente. Les personnages sont également réussis dans l'ensemble même si certains peuvent paraître quelque peu stéréotypés. Un bon album qui peut très bien servir d'introduction à l'univers de la collection « Succubes ».
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3000 ans avant Jésus-Christ une reine abandonné torturée et laissée pour morte par une morsure de serpent.
Une vengeance et une renaissance
Bon dessin et bon scénario
Commenter  J’apprécie         60 ![Succubes, Tome 3 : Eanna par Mosdi Succubes, Tome 3 : Eanna](/couv/sm_cvt_Succubes-Tome-3--Eanna_4294.jpg)
Eanna, troisième tome de la série Succubes, met en vedette la reine de la cité antique de Mésopotamie, Ur. Des scènes majestueuses, un décor envoûtant, les éléments d'une intrigue captivante prennent place. Scénaristiquement, on tombe légèrement dans les grands clichés : attaque initiale, trahison, mauvais traitements, esclavage et abus en tous genres, puis renversement de situation sommaire avec finalement peu d'action pour le justifier. Le dessin très réaliste aide malgré tout à faire passer cette pilule et charme véritablement à chaque page, même si les femmes, qui sont pourtant les héroïnes ici, sont parfois difficiles à reconnaître entre elles et même au fil des pages (changement de couleurs de cheveux dans une même scène pour simple exemple).
Malgré tout, le thème est parfaitement respecté ici (contrairement à la série Sorcières, je pense, qui fait également la part belle à des héroïnes...) : les femmes y ont tout des succubes et on devine la création d'une société secrète en ce sens à la fin de cet opus. Question fondamentale pourtant : cette série a-t-elle pour unique but de dévoiler le plus possible de l'anatomie féminine ? Le moins compréhensible, c'est la raison pour laquelle on fait "évidemment" apparaître Lilith, "la première d'entre toutes les femmes", sous la forme d'un ange certes, mais forcément nue... Autant lire les autres tomes pour découvrir s'il y a un lien, j'imagine.
Commenter  J’apprécie         100 ![Succubes, Tome 3 : Eanna par Mosdi Succubes, Tome 3 : Eanna](/couv/sm_cvt_Succubes-Tome-3--Eanna_4294.jpg)
Eanna, na !
Nue, molestée, violée, laissée pour morte dans le désert, Eanna, les yeux fermés, se souvient pourtant de sa vie de reine dans Ur, la cité sumérienne, auprès de son roi bien aimé. Tout n’aurait pu être que joie et délices mais l’opulence des uns déclenche la convoitise des autres. Les traîtres couvent leur félonie au plus près du trône. Sous l’apparence de serviteurs dévoués, ils n’en sont que plus redoutables. Eanna va en faire la sinistre découverte et en payer le prix fort.
L’histoire ne brille pas par son originalité en moulinant les poncifs du genre et tout en lorgnant vers le sadisme, exploite la nudité en ingrédient émoustillant. Heureusement, Gianluca Acciarino réalise une œuvre graphique somptueuse et généreuse. Les corps sont beaux et expressifs. Les couleurs de Marta Martinez rehausse le trait fluide et précis du dessinateur transalpin qui a décidément bien fait de déserter la comptabilité, son premier métier, pour les cours de dessin de « fumetti ». Son travail pour l’éditeur Bonelli sur « Brendon » et surtout sur « Tex Willer » est en tout point remarquable et enthousiasmant.
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Histoire de la putain Impériale de la Rome antique
Marié a l empereur Claude
Une lutte contre une confrérie..
Bonne bd avec un mélange d'érotisme et d histoire
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Peut être une des meilleures histoire complète de la série
Une incursion dans l univers Maya et aztèque et l Espagne du 16 ème siècle.
Sortilèges et magie sont les ingrédients de cette palpitante série
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