Tina Okpara

Malheureusement ce livre est le récit véridique de cette jeune fille, Tina dont sa vie a basculé quand sa mère est décédée. Son père se remarie, mais la situation familiale n’est plus ce qu’elle était, Tina ne s’entend pas avec sa belle-mère, et son père a l’espoir d’offrir à sa fille un avenir meilleur. Faire des études par exemple. La famille Okpara se propose d’adopter Tina en échange de quelques euros, une transaction coutumière de toute évidence. Son père voit là une belle opportunité pour sa fille, le père de famille est très connu, footballeur talentueux, jouant au PSG, il a les moyens de donner à sa fille Tina une vie meilleure. Hélas, c’est la forêt qui cache l’arbre, l’adoption n’est qu’un cas misère, pour rester dans l’égalité. Tina rejoint donc sa famille adoptive à Paris, et de suite, elle doit servir de bonne à tout faire, s’étonnant ne pas aller à l’école. Des tâches ménagères à longueur de journée, Linda la mère adoptive l’humilie par des propos blessants, ou des demandes désagréable comme tirer la chasse d’eau après ses besoins.

Le calvaire va s’empirer quand la famille déménage, Tina est reléguée à la cave, humide, froide, et doit se contenter d’un matelas à même le sol. Elle se nourrit des restes de la famille, doit être à la disposition de madame de jour comme de nuit, et devant se lever tous les jours à 5 h pour utiliser la douche et préparer les petits déjeuners, emmener les enfants à l’école, revenir en courant pour ne pas perdre de temps etc…

L’esclavage s’installe, s’amplifie, mais le calvaire s’aggrave quand Monsieur abuse de Tina en la violant, en faisant son objet sexuel.

Tina s’enfuit, mais le commissariat où elle finit, n’entend pas sa souffrance, et Tina réintègre sa famille adoptive.

Enfin, lors d’une autre tentative, la libération est au bout. La famille Okpara est inculpée, Tina placée et peut enfin vivre loin de ses bourreaux.

Que dire de cette histoire terrible, que la voisine a fermé les yeux, que le commissariat a préféré croire une vedette du foot plutôt qu’une gamine en piteux état. Combien d’histoires de la sorte, qui passent inaperçues soit qu’elles sont dissimulées car des enfants sans identité n’existent pas en France, soit tout le monde ferme les yeux et n’ose pas dénoncer.

L’esclavage des enfants n’est pas que dans les livres, peut-être à côté de chez vous. Ne fermez pas les yeux !

Les apparences sont trompeuses, et ce sont souvent les plus aisés qui abusent de leur notoriété de leur pouvoir pour abuser et profiter d’une main d’œuvre gratuite et de surcroit de la maltraitance là c’est plus que du profit c’est du sadisme.

Tina a été achetée pour devenir esclave (ménagère, cuisinière, s'occuper des enfants, sexuelle et malheureusement j'en passe...).

C'est une histoire réelle, c'est SON histoire!

Ca ne devrait plus exister!

J'avoue que certains passages m'ont fait couler des larmes, mais je ne pense pas être la seule (si on a un coeur).

Elle dénonce les abus qui se font toujours au 21ème siècle...

C'est un roman autobiographique à lire, je le conseille...

J'ai bien aimé le livre il ma beaucoup plus , c'est une histoire triste car une fille adopté ce fais violé par son père adoptif c'est une histoire que j'ai bien aimé et une histoire qui arrive aussi dans la vrai vie.

ya rien que j'ai pas aimé jai tout aimé dans se livre.

Un témoignage poignant et touchant, une écriture sans fioriture un peu simple mais le tout est dans l'histoire, dans le récit que nous raconte cette jeune femme qui a été malmené par sa famille adoptive. Une histoire injuste mais bien réelle qui nous emmène à réfléchir, sur tout, sur la vie, sur notre vie.

Un des plus beaux livres que j'ai lu !

Ce livre, je l’ai lu il y a plus de 10 ans. Je me souviens encore aujourd’hui à quel point il avait marqué ma vie.



Je lis très peu de fois deux fois le même livre mais celui ci, j’y pensais beaucoup ces derniers temps, alors j’ai eu envie de me replonger dedans, mais avec des yeux plus vieux de dix ans (voire plus).



L’histoire de Tina est vraie et effrayante: enfant esclave en France dans les années 2000, elle a été maltraitée, violée et a subit la méchanceté extrême de sa mère adoptive. Racontant son parcours, Tina ne nous épargne aucun détails: sa souffrance, sa tristesse, mais aussi son envie de se battre.



Comme la première fois, le livre se lit très facilement, les chapitres sont courts, on entre sans difficultés dans l’histoire et on prie tout le long pour que ça finisse bien. Mais aujourd’hui, je me pose d’avantage de questions: comment peut on faire subir ça à une enfant pendant tant d’années sans que personne ne s’en rendent compte ? Comment est il possible d’en être témoin et de ne rien faire? Comment est il possible de faire ça à qui que ce soit?



J’ai été encore plus touchée en tant que mère, et dans l’incompréhension d’une telle violence.



Bref, plus de 10 ans après ma lecture, je reste horrifiée mais impressionnée par Tina sur cette relecture.