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Citation de LouDeBergh


Jadis, pays et continents étaient ouverts à ceux qui cherchaient la fortune. Les frontières étaient souples et perméables – elles étaient maintenant bétonnées et garnies de fils barbelés. Tels des aveugles, les voyageurs par milliers à la fois, tâtaient les murs, à la recherche de points faibles, d’une brèche, d’un petit trou à travers lequel ils pourraient se glisser. Un flot d’êtres humains venait se jeter contre ces murs, il était impossible de tous les arrêter. Ils arrivaient, innombrables, et chacun d’eux vivait dans l’espoir et l’attente de faire partie des bienheureux qui pourraient passer de l’autre côté. C’était le comportement des bêtes qui se déplacent en nuées, en volées ou en hordes, qui comptent avec la perte des individus mais qui survivent en tant qu’espèce.
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