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3.11/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bayonne , 1944
Biographie :

Tony Cartano est écrivain et éditeur.

Il a collaboré aux Nouvelles littéraires, à La Quinzaine littéraire, au Point, et a donné au Magazine littéraire des articles sur les littératures étrangères, une passion qui lui est chère depuis toujours et qu'il exprime également aux Presses de la Renaissance, dont il est le directeur littéraire.

Témoin également de cette passion, son essai, paru en 1979, sur Malcolm Lowry.

Au romancier Tony Cartano, on doit les titres: "Le Conquistador", "La Purification", "Le Danseur mondain", "Le Singe hurleur", "Blackbird", et "Opéra", tous accueillis par une presse enthousiaste.

"Blackbird" fut sélectionné en 1980 par les Goncourt et par le jury Médicis, traduit dans plusieurs langues et réédité en Livre de Poche.

Il est également auteur de "Bocanegra" (Grasset, 1984), "Milonga" (Albin Michel, 2004) et "Des gifles au vinaigre" (Albin Michel, 2010).

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Interlignes - Tony cartano - Lecture .
Tony Cartano lit, pour Interlignes, un extrait de son roman "Des gifles au vinaigre"


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
épigraphe :
« Une cage se mit à la recherche d'un oiseau. »
(Kafka)
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Tout au long de ma carrière, j'ai observé des cas bien extraordinaires, mais de tous c'est sans conteste celui d'Antoine Choucas, alias Anton Blackbird, qui m'a le plus occupé et intrigué.
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Le sifflement des balles, la violence des escarmouches, ça ne lui faisait pas peur. Du moment qu'il avait décidé d'affronter le danger. Le plus dur, c'était le reste : tout ce qui rampait, sournois, le sommeil abruti, les poux de la tignasse et du pli des couilles – le désespoir. Depuis trente et un mois, il avait tout donné de sa vie à la guerre. Mieux qu'un entraînement permanent.
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Résister jusqu'au bout était le mot d'ordre, mais quand ils lançaient leur « Vive la République ! », cela sonnait un peu creux. Les messieurs du gouvernement qui avaient quitté Madrid pour Figueras savaient-ils vraiment ce qui se passait sur le front ? A. en doutait. Ce qui le révulsait plus encore, c'était que les directives contradictoires faisaient pencher la balance vers la fuite et la dispersion. Dans l'armée républicaine, la rumeur s'était répandue que nombre de leaders politiques avaient déjà pris la direction de la France. A. estimait que là où il se trouvait, la frontière n'était distante que d'une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau. Ralentir la marche forcée. Tenir. Ne laisser aucun espace entre les heures d'angoisse et la mort dans l'âme.
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Finalement page 116, Tony Cartano ouvre la porte non sur l’histoire mais sur son histoire.

“Ma mémoire, même en dans les temps d’interrogation inquiètes, s’est toujours accommodée des trous et des manques. C’est finalement le plus fascinant, cette incertitude, ce creux. Il m’aura fallu des années - et peut-être l’expérience d’une dizaine de livres écrits –pour succomber à la tentation d’écrire celui-ci. A l’origine j’ai eu sans doute, et pour des raisons tout à fait étrangères au sujet, la faiblesse d’imputer mon incapacité à cette absence de documentation ou de socle comme l’on dit dans le jargon du romancier. Rideau de fumée. Faire du père l’objet d’une fiction n’est pas sacrilège, surtout si l’on considère qu’il fut un être d’illusion, entièrement façonné par l’utopie. Du coup le plus difficile, c’est de se sentir tenu soi-même de se remettre en question, en tant qu’homme et en tant qu’écrivain. Il n’est plus qu’un seul recours : l’imagination. Cherchez l’erreur. C’est dans l’abus que j’ai puisé la confiance qui m’avait fait défaut si longtemps. ”

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Les psys me font rigoler. Leurs histoires de vie intra-utérine -barbotage de la mémoire primordiale, flic-floc des risettes ombilicales et vlan, pousse-toi-de-là-que-j'te-flanque-mon-pied-dans-les-ovaires -, j'ignore. Moi je ne me souviens pas - de rien. Ou plutôt si, je n'avais qu'une idée : me tirer le plus vite possible.
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Il me confia encore quelques détails sur son passage en France mais il s'abstenait à ne pas répondre franchement à certaines de mes questions comme s'il voulait me mettre à l'épreuve, me convaincre de sa théorie, à savoir que « chacun se démerde à sa façon » puisque, à la fin, on est toujours tout seul.
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