AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Tony Cartano (14)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Des gifles au vinaigre

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec Blog-O-book (BoB) que je tiens à remercier vivement et les éditions Albin Michel que je tiens à saluer également.





Pour résumer brièvement l'histoire, Tony Cartano tente, dans un roman qui se veut autobiographique, de retracer l'histoire de son père. Une histoire enveloppée de non-dits, de mystères... quelque chose de déroutant pour son fils, Antonio, né d'un deuxième mariage. Ce dernier va alors mettre bout à bout tout ce qu'on aura bien voulu lui raconter, et va mêler réalité et fiction afin de donner une certaine image, une quasi- identité à ce père. Et s'il y a autant de silence autour de la figure du Paternel, c'est aussi parce que vient se mêler, en fond, la guerre d'Espagne.







Je suis assez partagée quant à mon ressenti face à la lecture de ce livre. En effet, on ne tient pas là, à mon avis, le best-seller de l'année. Sur le plan stylistique, l'écriture est simple quoique fluide. Etant originaire moi-même du sud de la France, j'ai lu avec plaisir quelques évocations de lieux connus. Pourtant, je n'ai pas dévoré ce livre comme je peux le faire lorsque je suis vraiment intéressée. Car, en prenant du recul et en toute objectivité, je me dis que si je suis allée jusqu'au bout de l'ouvrage, ce n'est pas pour l'histoire en elle-même. Non, c'était justement parce qu'il y avait quelques fragments qui me rappelaient ma région. Je m'attendais à ce qu'il y ait une analyse plus poussée de la guerre d'Espagne ou, du moins, sans vouloir aller jusque là, une évocation en profondeur. Là, elle reste vraiment en second plan, mis à part pour quelques passages, trop rares à mon goûts. Ceci dit, le but de Tony Cartano n'était pas, je pense, de faire un roman historique non plus. Néanmoins, cet événement reste lié à sa famille et je regrette un peu qu'il ne soit resté qu'en arrière-plan.
Lien : http://promenades-culture.fo..
Commenter  J’apprécie          70
Des gifles au vinaigre

Ma critique sera brève

En triant mes livres pour réaménagement de ma bibliothèque j ai retrouve ce livre assezcoury qui me permettait de valider 2 challenges

Ce livre nous raconte en parallèle la guerre civile espagnole et des difficultés de réfugiés espagnols en France.

Si vous voulez en savoir plus sur la guerre civile espagnol lisez plutôt Hemingway

Commenter  J’apprécie          40
Blackbird

Cela fait tellement longtemps que j'ai lu ce livre que je me permets simplement de reporter le quatrième de couverture qui est en soi une vision de son contenu :

" En définitive, les deux récits, les deux hommes deviennent tellement concurrents que l'un des deux doit disparaître au cours d'un dénouement extraordinaire où le mystère demeure peut-être entier.

Histoire de notre siècle et de nos angoisses, enquêtes pleines de suspens, réflexion profonde sur l'énigme de la création, ce roman ne cesse de fasciner par son jeu perpétuel entre l'objectif et le subjectif, la folie et le génie, le mensonge et la vérité, l'intelligence et l'émotion, la vie et la mort.

Ses multiples intrigues, ses multiples rebondissements lui confèrent une richesse et une dimension bien rares dans la littérature actuelle. ( livre publié en mars 1980 aux éditions BUCHET / CHASTEL. )
Commenter  J’apprécie          30
Le souffle de Satan

Bon roman où amour et violence sont mêlés avec une histoire bien construite qui peut s'avérer tout à fait passionnante.
Commenter  J’apprécie          20
Bocanegra

Mai 68 n'est pas un moment clé, au contraire de ce qui se passe dans La Vie exagérée de Martin Romaña. Une partie de ce roman se déroule dans le monde du journalisme en France. Ailleurs, le lecteur sera transporté en 1923 en Bavière, et à Hambourg, et en 1966 au Guatemala, à d'autres moments au Mexique, tant au XVIIe siècle qu'au XXe.

Le roman incite à s'interroger sur l'image de l'artiste, la "biographie", la part de mythe dans la modernité, les alias et autres pseudonymes, tout en voyageant dans un monde d'insoumission, de contestation (le Che, manifs contre la guerre au Vietnam) dans un siècle convulsé.

Michel Mateos, fils de célébrité littéraire. Fils unique de l'insaisissable W.H. Raven, il se fraie un chemin dans les passions et engouements des années 1960... Bien aimé. Aventure, initiation sont au programme. Jusqu'à la Pologne en décembre 1981, quand Michel Mateos...



Attention il y a 538 pages :)
Commenter  J’apprécie          10
Milonga

C'est violent, c'est peut-être beau, cela vaut surtout pour le regard sur différents arts (peinture, danse, photos..), mais que c'est difficile à suivre et à comprendre...
Commenter  J’apprécie          11
Milonga

lu en 2005En fait je ne l'ai pas terminé : je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages et à ce qui leur arrivait.
Commenter  J’apprécie          10
Un dernier soir avant la fin du monde

J'ai lu la moitié du livre.

Je le reprends après une pause d'une journée et j'ai complètement oublié de quoi il s'agit. Me voilà obligée de lire de résumé avant de poursuivre... Probablement à classer parmi les livres oubliés aussitôt que lus...
Commenter  J’apprécie          10
Blackbird

lu il y a longtemps, mais j'en ai gardé un excellent souvenir
Lien : http://lepetitrenaudon.blogs..
Commenter  J’apprécie          10
Des gifles au vinaigre

Curieux ouvrage. La quatrième de couverture annonce une réécriture de l’histoire vécue ou fantasmée dans un récit aussi ambitieux que personnel, dont acte. Je suis déçu. Que Tony Cartano, Directeur littéraire aux Presses de la Renaissance (Des livres pour construire l’Homme) nous ouvre une porte et nous permette de voir la guerre civile espagnole de l’œil d’un fils de commissaire politique révolutionnaire m’a passionné. Mais, pour moi, cela n’est possible que par une mise en perspective, si le récit est rééquilibré par les connaissances des faits historiques réels même controversés, que les méchants ne soient pas toujours les mêmes et que l’écriture soit aussi légère que le contexte est difficile.



Malheureusement le texte ne s’élève pas au-dessus de la dogmatique. J’aime chez A, cette promptitude à la colère, à l’indignation, au dégoût et aussi le goût d’une certaine qualité d’héroïsme, ce que Stendhal eût appelé son espagnolisme. Mais les choses sont ainsi faites que si le lecteur est de gauche, il retrouve le discours habituel sur la guerre d’Espagne, si il est de droite, il lâche le livre au bout de 20 pages en se disant que A est un terroriste et que Franco avait bien raison et si, comme moi, il recherche une réalité composite, il sera coincé dans une réécriture partiale de l’histoire alimentée par des jugements hâtifs sur la politique contemporaine comme “L’identité nationale n’avait probablement pas les relents nauséabonds d’aujourd’hui. ”



En bref, déçu et désappointé, j’ai fermé le livre en son milieu, près de 120 pages tout de même, lassé à la fois d’une écriture lourde contrastant avec le talent habituel de Tony Cartano et de ce choix de mélange des genres qui désarme le lecteur perdant sa faculté de jugement, de critique, ne sachant plus, dans un contexte historique précis, ce qui tient de l’imaginaire et de la fiction et de l’opinion.



“Pour tout dire, à rebours, qu’est-ce qu’un héros ? Le débat a eu lieu, à de multiples reprises. Et la question reste ouverte. A-t-elle vraiment un sens ? Aujourd’hui, soixante ans plus tard, je soupçonne que non. Il y a la vérité des faits et l’improbabilité des circonstances. Sans plus.”



Je crains qu’à l’examen, la vérité des faits et l’improbabilité des circonstances ne soient qu’une aporie.



La famille et les amis de Tony Cartano se féliciteront de l’écriture de cet ouvrage mais le grand public n’en est pas le destinataire. Le temps étant compté, je considère avec Rivarol que “c’est une œuvre qui n’est pas proportionnée à la brièveté de la vie, et qui sollicite un abrégé dès la première page.”





Veuillez noter que ce livre a été chroniqué dans le cadre du partenariat Rentrée Littéraire 2010 avec Chroniquesdelarentreelitteraire.com et Ulike
Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
Commenter  J’apprécie          10
Des gifles au vinaigre

Bien aimé cette quête des racines, cette recherche du père, sur fonds d'histoire espagnole...
Commenter  J’apprécie          00
Un dernier soir avant la fin du monde

Le propos du livre n'est pas ans intérêt. Il a pourtant généré chez moi un immense ennui... Et comme je m'y attendais un oubli immédiat. Il m'en reste juste le souvenir d'une atmosphère morne.

Ce livre nous parle d'amour, de passion, de guerre. Tous les ingrédients sont là et auraient dû en faire une œuvre puissante.

Je n’ai probablement pas compris l’intention de l’auteur. A-t-il voulu nous faire vivre la déprime du personnage principal ?

Dans ce cas il y a réussi.

Commenter  J’apprécie          00
Des gifles au vinaigre

Février 1939. A. commissaire délégué à la 5ème batterie de DCA a faim, froid et peur. Il ne croit plus ou si peu en la victoire de la Frente Popular sur les troupes franquistes. L'espoir s'est transformé en utopie, en désillusion, en épuisement, en marasme, en piège, puis en épouvante. Ancien tourneur chez Hispano Suiza où il gagnait bien sa vie, militant de la CNT, syndicat anarchiste, A. était occasionnellement danseur mondain pour compléter son salaire et améliorer son ordinaire.



Dès le début de la guerre civile, A. avait voulu jouer au héros, au matamore, au bravache, et montrer qu'il ne laisserait pas passer les troupes fascistes. D'abord dans la rue, puis sur les barricades, enfin engagé volontaire sur le front. A cette heure cruciale, où était Andréa, son ex-femme – hystérique et mélancolique – et sa petite fille de deux ans, Carmen, depuis la chute de Barcelone ? Maintenant que la fin approchait, tout le monde fuyait. Une vraie déroute, un désastre humain et matériel, le long des routes de l'exil – guirlande de malheureux sans début ni fin -, la peur aux trousses, le regard vide et hagard, l'épuisement sur les visages et la misère en bandoulière.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
Commenter  J’apprécie          00
Des gifles au vinaigre

L'auteur revient sur la vie de son père, Alfonso. Ce dernier a combattu aux côtés des Républicains pendant la guerre d'Espagne (1936-1939) puis a migré en France où il rencontra sa future femme.



De l'histoire de ce père, l'auteur n'a que des bribes. Dans ce livre, il décide de les mettre bout à bout et de réécrire les périodes pour lesquelles son père a toujours gardé le silence.



Le livre est une alternance de chapitres qui relatent les épisodes de guerre vécues par Alfonso entre 1936 et 1939, l'enfance de l'auteur et des digressions de celui-ci sur sa démarche littéraire.



Dans l'ensemble, ce livre m'a plu, tout d'abord car je trouve cette période historique très intéressante. L'arrivée de ces immigrés espagnols fuyant le régime de Franco et la manière dont ceux-ci ont été traités par les autorités françaises sont trop souvent méconnues. J'ai aussi apprécié les souvenirs d'enfance de l'auteur. A travers ses mots, on sent tout l'amour et toute l'admiration qu'il a pour ce père qui semble avoir vécu plusieurs vies.



J'ai été un peu moins convaincue par les parties "imaginées" même si l'auteur s'attache au contexte historique. Sa démarche ne m'a pas convaincue. Pourquoi ne pas se limiter aux aspects connus de la vie de son père?



Malgré ce petit bémol, voilà un livre qui m'a emmené dans une histoire forte que j'ai apprécié découvrir au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Tony Cartano (74)Voir plus

Quiz Voir plus

Tonton Tata, Papa Maman, Cousin Cousine, frères et soeurs

Régis Franc est connu pour sa BD sociale ..........?............. je sais ça vole pas haut

Tonton Marcel
Tata Marcelle

10 questions
4 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}