Chacun sait qu'en cuisine par exemple, la qualité des plats dépend autant de l'humeur et de l'inspiration de celui qui les prépare, que de la qualité des ingrédients. C'est ce qui fait que la cuisine est un art et pas une science, et qu'il ne suffit pas de suivre une recette à la lettre pour être assuré de sa réussite.
Les perceptions sont toujours dotées de signification. Elles font sens pour celui qui les construit. Ce n'est d'ailleurs certainement pas un hasard si le même mot " sens " sert à désigner à la fois la direction, la signification, et la perception (les organes des sens).
Naître au monde veut dire ouvrir ses sens au monde. Des sens limités, et nous voici déjà dans les premières difficultés. Les sens humains sont programmés génétiquement pour voir, entendre, sentir, toucher certaines vibrations et pas d'autres. Ils sont branchés sur la seule réalité qu'ils peuvent décoder, et ils ne nous parlent que de cela. La mouche, avec ses yeux à facettes, la chauve-souris avec son sonar, la fourmi avec ses phéromones, voient, entendent ou sentent autrement. Le point de départ est donc différent selon l'espèce à laquelle on appartient.
Demandez simplement un signe, et laissez-le venir à vous. Quand il se présentera, vous le reconnaîtrez à coup sûr puisqu'il s'agit de VOTRE SIGNE, et mieux même, d'un symbole qui vous reconnecte à une autre partie de vous-même. Quant à la manière de formuler votre demande, suivez simplement votre inspiration. Avec des mots ou sans mots, par oral ou par écrit, faites comme vous sentez. Seul compte au fond la pureté de votre intention, qui doit partir du cœur.
Tout ce que nous sommes en droit de dire, c'est que tel objet est en mouvement par rapport à tel autre objet. Par conséquent nous ne disposons d'aucun critère pour privilégier un point de vue sur un autre. Tous sont également valables. Si un observateur voit des événements se produire en même temps et qu'un autre les voit au contraire se produire successivement, aucun des deux n'a tort.
Restait tout de même une question : pourquoi pouvais-je voir les eidos de la matière, me heurter physiquement à eux, et pas voir de la même manière mes pensées et les pensées des autres ?
La réponse, mon ami me la donna quelques jours plus tard d’une manière laconique : parce que depuis des millénaires, tout le système de perception des êtres humains s’était construit pour ne sélectionner qu’une partie du réel, en l’occurence ce que nous appelons la matière.
Mais il suffisait de changer de système de perception, comme nous le faisons d’ailleurs toutes les nuits lorsque nous rêvons, pour nous apercevoir que des pensées peuvent être aussi solides et réelles que la matière que nous percevons à l’état de veille.
(chapitre 4)
À l’origine, ce livre devait s’intituler la Weid.
Wei (prononcez oueïde) est la racine indo-européenne du mot grec lidos qui signifie « forme », « idée ».
C’est aussi le mot que nous avons choisi pour nommer les concepts que nous voudrions vous exposer, et dont l’ensemble constitue un système de pensée, une métaphysique, ou plus prosaïquement une nouvelle paire de lunettes pour voir le monde.
(Préambule)
Le pouvoir d'une chose ou d'un acte est dans la signification qu'on lui donne et la compréhension qu'on en a.
Les tendances profondes de l'homme sont positives. Malheureusement, pour diverses raisons, ces tendances profondes sont occultées par tout un fatras de croyances stupides, qui conduisent à diriger l'essentiel de l'attention sur les aspects négatifs de l'expérience terrestre
Les organes de perceptions dont sont pourvus les êtres vivants ne sont pas des gadgets. Ils ont une utilité parfaitement définie, pour ne pas dire une finalité : acquérir de l'information sur l'environnement pour survivre.