Dans le cadre de masse critique de Septembre j’ai le plaisir d’avoir découvert le roman de Valérie BRUN – « Bleu Horizon ».
J’en remercie chaleureusement BABELIO et Zonaires éditions.
Bleu Horizon est le nom donné à l’uniforme des Poilus au début de la guerre de 1914.
Fin 1917 - démobilisé, cassé par les affres de la guerre 14-18, Jean est de retour du front après une blessure et retrouve son épouse Emma, institutrice à Tullins.
Mais le choc est violent car, face à son mari à la mémoire défaillante et de plus en plus paranoïaque Emma se sent perdue, elle ne le reconnaît plus. Jean n’arrive pas à abandonner ses fantômes du front qui le poursuivent et le hantent.
Que s’est-il passé ? Que cache-t-il ? Quels secrets ?
Arrivera t-il à renouer avec sa vie de couple et son métier d’instituteur ?
Blessures physiques, blessures psychiques – « les névroses de guerre » sont encore méconnues à cette époque – Soupçonnés de simulation pour éviter le front, nombreux seront ceux qui goûteront aux électrochocs.
Par chance, Jean trouve sur sa route le Dr Brochard avide de nouvelles méthodes pour soigner ses traumatismes.
En arrière plan, nous croisons également François, frère cadet de Jean, et pour agrémenter l’intrigue, les rumeurs, les ont-dit semés par des villageois avides de ragots et de haine.
A travers une écriture fluide, Valérie BRUN nous entraîne dans une intrigue originale et c’est avec délice que j’ai suivi le combat d’Emma et de Jean.
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Après une longue séparation depuis la dernière permission de son époux, Emma en rêve du retour de Jean, même avec quelques blessures… pourvu qu'il revienne.
Mais quand il est de retour, rien ne se passe comme elle l'avait rêvé, espéré. Le Jean qui revient n'est plus son Jean. Absent, violent, incapable de reprendre ses fonctions d'instituteur pour lesquelles il était respecté dans son village.
Jean revient avec une épée de Damoclès au dessus de sa tête, suite à ce qu'un supérieur l'a obligé de faire. Il en devient presque fou ! On apprend ce qu'il s'est passé par les souvenirs qu'il écrit dans des carnets qu'il cache précieusement.
Emma, à la fois fragile et forte, cherche à savoir, à comprendre et à le protéger par tous les moyens.
Mais le protéger de quoi ? De qui ?
De ce supérieur qui rôde ? des villageois qui veulent sa peau, se doutant que le retour avec une simple blessure cache quelque chose de louche ? de son frère, jaloux ? de ses propres démons ?
L'histoire est passionnante, on ne quitte le livre que lorsqu'on l'a terminé. La guerre est en arrière plan, avec ses horreurs, détruisant les hommes, physiquement et moralement, même quand elle ne leur prend pas la vie.
Les personnages sont merveilleusement bien campés, étudiés, ils évoluent au fil de l'histoire, avec des sentiments et des actes parfois contradictoires et hors de toute logique.
Alors qu'à quelques pages de la fin, on croit deviner la fin, cela se termine autrement, mais je n'en dirais pas plus, pour ne rien enlever au suspense, merveilleusement entretenu.
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Fidèle lectrice de Mme BRUN, ce roman m'a encore une fois captivé, j'y ai retrouvé des lieux familiés. Je me suis mise dans la peau de Marie et découvert avec elle le dénouement de "nos recherches".
Encore une fois BRAVO
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La lignée rompue est le troisième roman de Valérie Brun à enrichir ma table de chevet. Mes attentes suscitées par les précédentes lectures sont comblées, mieux je suis sidéré par l’aplomb gagné par la plume de l’auteure.
L’entame du premier chapitre me donne l’irréversible envie de découvrir la suite du récit. Puis, les chapitres s’enchaînent, bien articulés, et clairement livrés par une narration captivante. Ils racontent l’atmosphère d’événements survenus pendant l’occupation allemande, avec leurs romanesques soubresauts 40 ans plus tard. L’exquise restitution de l’époque, des décors ainsi que des personnages, concourt alors à la pertinence d’une histoire à deux volets qui s’emboîtent, mêlant le genre historique et policier.
Ce roman révèle une autre dimension du talent de l’écrivaine, fort d’atouts propres à l’imaginer dans la cour des grands.
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Lecture prenante. Je n'ai pas lâché le livre jusqu'à la fin. Roman bien structuré qui répond à toutes les questions que l'on se pose. Les sentiments des uns et des autres sont bien analysés, mais sans mièvrerie.
L'histoire est bien documentée. La tragédie des "Lebensborns", mal connue est fort bien mise en situation.
Un très bon roman historique.
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J'ai adoré et pourtant j'étais un peu réticente, car la guerre de 14-18 et tout ce qui l'entoure n'est pas mon sujet favori. Ici, j'ai aimé les personnages et leur psychologie, la force d'Emma et les problèmes post traumatiques de Jean. Le neurologue m'a particulièrement plu. J'ai trouvé particulièrement bien mené le chapitre où les villageois deviennent particulièrement menaçants à l'encontre de la jeune femme. En conclusion, un excellent roman !
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Printemps 1944. Manestre est un village de montagne qui n'a pas trop souffert de l'occupation, n'ayant eu affaire jusqu'alors qu'à quelques soldats italiens peu concernés par leur mission de surveillance. le changement est brutal lorsqu'une relève allemande investit les lieux.
Marcel, du haut de ces 15 ans, s'imagine participer à la résistance qui devrait selon lui repousser les envahisseurs, en essayant de leur pourrir l'existence en semant des clous sur leur passage.
Quand il est rattrapé par la dure réalité de l'époque, l'adolescent prend brusquement conscience qu'il vit « la fin de son enfance ».
Novembre 1951, Marcel revient dans son village natal avec sa fiancée Gabrielle, qu'il veut présenter à Jeanne, sa mère, et à Damien son petit frère, qui n'ont pas quitté le bistrot familial.
Marcel a le sentiment de créer avec son retour un certain malaise. Son oncle Pierrot, boulanger et dorénavant maire de Manestre, semble particulièrement perturbé, et même pressé que les deux jeunes gens repartent à Grenoble.
Valérie Brun installe peu à peu une atmosphère lourde, qui laisse entrevoir au lecteur que les sept ans qui se sont écoulés n'ont pas refermé toutes les plaies des derniers mois de la guerre. le meurtre d'un éleveur local vient renforcer cette impression que des fantômes du passé pourraient bien revenir hanter ce petit coin de montagne.
Avec ce très bon polar historique, Valérie Brun nous ramène avec brio à une période trouble de l'histoire de France, à travers une intrigue addictive magnifiquement servie par une écriture agréable.
Un superbe moment de lecture que je conseille à tous les amateurs de romans policiers, qu'ils aient une préférence pour le genre historique ou pas.
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Je vous invite au troquet, dans un village perdu dans les Alpes, nommé Manestre, sauf que vous ne le trouverez sur aucune carte. Les murs y ont de oreilles… et vous y ferez la connaissance de personnages très divers, ordinaires, sympathiques, ambigus, effrayants... Qui est coupable ? Que s'y est-il passé pendant la dernière guerre au point de semer le trouble quelques années plus tard. Qui du jeune Marcel ou de l'adjudant-chef, Eugène Duc dénouera le noeud de l'intrigue ?
Et si le personnage principal n'était pas la montagne ?
Un polar historique sorti de l'imagination fertile et documentée de son auteur dont la précision de l'historienne est remarquable.
Après "Bleu horizon" et "La lignée rompue", la lecture de ce roman passionnant est à ne pas rater.
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Quand Marie Nolat reçoit un tapuscrit, (nous sommes en 1984) elle est tout de suite intriguée. Son auteur, au pseudo de "Talon" (curieusement l'inverse de son nom), y raconte l'histoire de Léa, une jeune Française, enceinte en 1943 d'un gradé allemand (Feldgendarme) dont elle est amoureuse. Ce dernier l'enferme dans un bordel, le temps de sa grossesse…
La lecture de ce document va bouleverser Marie, elle y soupçonne une histoire vraie dont elle va tenter de résoudre l'énigme. En sortira t'elle indemne ?
Les montagnes des alentours de Grenoble sont le cadre magnifique du drame dans lequel l'ambiance hivernale prend un rôle important.
Récit passionnant dans lequel Valérie Brun, historienne, exploite à merveille ses connaissances minutieuses d'une période trouble.
Le style fluide rend agréable la lecture d'une fiction complexe, si bien que quand on ouvre le livre, on a du mal à le fermer tant on a hâte de connaitre le dénouement.
Au lecteur d'y démêler est la part du roman historique, du roman policier et du roman psychologique.
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Quel bel ouvrage. Encore une fois je suis rentrée dans le livre, je l'ai dévoré.
Mme Brun m'emporte dans son univers dès la première page.
Encore merci pour ce beau moment de lecture.
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Merci à Babelio et aux Editions Zonaires qui m'ont permis de découvrir ce roman.
L'histoire nous envoie en 1917 au retour chez lui d'un Poilu abîmé par la guerre (et par ce qu'il a du y faire).
J'ai apprécié la description de la vie du village, ses rancoeurs et rivalités, la vie de l'école autour de l'institutrice (la femme du poilu) et du héros qui n'arrive pas à reprendre sa place d'instituteur.
La fin m'a laissée plus dubitative. J'ai eu la sensation de la difficulté à clore cette histoire. Cette fin m'a paru un peu bradée. D'un coup de nombreuses péripéties apparaissent : un meurtre, une accusation de meurtre, le héros qui se renferme. Et en deux pages l'assassinat est évacué, le héros retrouve la plénitude de ses moyens.
Cette fin m'a gâché un roman que j'avais trouvé passionnant.
Donc un peu déçue. Même si je garde un bon souvenir du début (des 3/4) du récit.
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J'ai lu Bleu Horizon. Valérie Brun nous plonge dans l'univers terrible de la guerre 14 -18 par le biais d'une fiction. L'arrière-plan historique est d'une grande justesse et l'analyse psychologique des personnages est très fine, leur évolution parfaitement maîtrisée. On sent que l'auteure s'est documentée ou qu'elle connaît très bien cette période. Il y a, bien sûr, un aspect documentaire et didactique évident mais avant tout, Bleu Horizon est un roman émouvant, captivant aussi car on ne sait pas comment tout cela va finir. Les personnages sont justes, attachants, ils incarnent des protagonistes de la première guerre mondiale - le poilu de retour du front, dont les blessures de guerre les plus profondes ne sont pas forcément celles que l'on voit comme le nez au milieu de la figure ( si j'ose dire ), l'épouse et la mère qui ne disposent d'aucune arme pour lutter contre l'attente et la peur, l' épouse qui ne reconnait pas, en l'homme brisé de retour à la maison, celui qu'elle a aimé - mais ils acquiert au fil des pages une force, une épaisseur qui les rend tout simplement ... humains, vivants.
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Entretien avec l'auteure.
Qui êtes-vous Valérie Brun ?
J’ai une formation d’historienne et je suis maman de deux adolescents.
Depuis 2011, je me consacre à l’écriture. J’ai publié plusieurs ouvrages dont deux recueils de nouvelles noires, « Le sort en est jeté », primé au Salon du livre d’Allevard (Isère), « Innocences envolées » chez Zonaires éditions, puis une fiction « Un pacte au goût de cendre », primée au concours international de Servon sur Vilaine. Bleu Horizon est mon roman le plus récent, puisqu’il est paru fin août.
Pouvez-vous dire quelques mots du thème ou de l’histoire ? Des personnages ? Est-ce que ça se passe à une époque et dans un lieu particulier ?
Le récit se déroule principalement entre la fin de l’année 1917 et au long de l’année 1918, dans un petit village du côté de Tullins, en Isère. Le thème majeur est celui des traumatismes de guerre, mais viennent s’y greffer des axes secondaires : la reconstruction d’un couple, la vie à l’arrière du front, les peurs collectives, les frustrations.
Si le récit fait des incursions dans les tranchées, cela demeure ponctuel.
En ce qui concerne les personnages, un point important me tenait à cœur : ne pas prendre position, ne pas juger les acteurs de ce drame, laisser l’histoire se dérouler, donner la parole aux protagonistes. C’est la raison pour laquelle j’ai intercalé des chapitres contés par un narrateur et d’autres qui nous plongent directement dans le carnet intime de Jean (le soldat-maître d’école, démobilisé qui, après avoir connu l’horreur de la guerre, va devoir appréhender le retour à la vie civile, l’opprobre, et le regard d’une épouse dont il n’a conservé aucun souvenir). Jean est-il une bête blessée et traquée ou un homme incapable de reprendre le cours de sa vie d’avant ? Quel sombre secret cache-t-il ?
Avez-vous écrit ce livre pour une occasion particulière ou pour témoigner de quelque chose en particulier ?
Sincèrement, non, seule l’inspiration m’a guidée. Mes idées naissent d’ailleurs souvent de rencontres ou de situations qui m’interrogent. Curieuse, je me renseigne et finis parfois par ne trouver aucune réponse à certaines questions, alors j’imagine… Mais je m’appuie toujours sur une solide documentation, mon histoire doit demeurer cohérente. Notamment en ce qui concerne l’aspect humain, psychologique des héros. À mes yeux, rien ni personne n’est jamais blanc ou noir. Il y a toujours une zone d’ombre et c’est justement cette faille que j’aime explorer.
Vous êtes-vous inspirée de faits réels ?
L'idée de départ de Bleu Horizon m'est venue en visitant une expo en 2014 sur la vie entre 14 et 18, à l'arrière (dans les campagnes). Il y a avait, là, la lettre d'une épouse qui racontait que son conjoint amnésique l'avait complètement oublié, à son retour du front. On sait combien il fut difficile aux couples de l'époque de mener à nouveau une vie commune, après les épreuves traversées par les uns et les autres, mais lorsqu'en plus les troubles du mari occultaient la partie la plus intime de sa vie privée... J'ai essayé de me mettre à la place de cette jeune femme. Très vite, j'ai ressenti le besoin de donner aussi la parole au mari. J'ai ensuite creusé sur le thème des troubles de guerre, mais il y a très peu de travaux publiés. Coup de chance, était peu après, invité à la Grande Librairie sur France 5, un historien qui sortait un essai sur ce sujet. Je l'ai acheté, potassé... J'ai aussi amassé pas mal de documents, j'ai lu des romans de l'époque et d'autres, plus contemporains, mais traitants, de la guerre (Au revoir là-haut, Un long dimanche de fiançailles... et les enquêtes de Célestin Louise, côté polar. J'ai aussi dégoté d'excellentes BD comme Notre mère la guerre, vu des films et des documentaires, parcouru des carnets de poilus...). Et mon imagination a fait le reste : une intrigue s'est greffée à cette histoire intime. Ah, j'oubliais, j'ai aussi fureté du côté des peurs collectives (et lu l'intéressant "Mangez-le si vous voulez" de Jean Teulé dans lequel les villageois vont jusqu'à dévorer, au sens propre du terme, l'un des leurs simplement parce qu'ils le soupçonnent d'intelligence avec l'ennemi. Cela se passe en 1870, en Dordogne. Le malheureux est jugé sur une simple phrase dite au café, sur la place du village. Le ton monte, l'atmosphère dégénère. Le tout se déroule au fil de la même journée. Incroyable.). Voilà, en gros, comment j'ai tissé ma toile. J'avoue n'avoir cherché ni à faire du polar, ni du roman de terroir, ni du roman psychologique ou du thriller. Je me suis fait plaisir et si, maintenant, vous aussi prenez plaisir à découvrir mon récit, ben... C'est un peu Noël avant l'heure.
Avez-vous déjà eu des retours, des propositions de rencontres et d’échanges ?
Les premiers retours sont très positifs, y compris ceux de lecteurs ne goûtant guère les évènements reliés à la Première Guerre mondiale. Autre détail sympathique, ce roman séduit un lectorat aussi bien féminin que masculin.
Quant aux échanges, oui, j’ai quelques propositions de rencontres en médiathèques ou de conférences, en particulier pour l’année 2018, année de commémoration exceptionnelle, celle du centenaire de la fin des hostilités. J’adore échanger avec les lecteurs, écouter leurs critiques, répondre à leurs questions… Des instants souvent riches.
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1944, dans un petit village des Alpes. La guerre ne les a pas vraiment atteints encore mais les habitants ne peuvent l'ignorer et la tension est palpable. Marcel, quinze ans, meurt d'envie de participer à toutes les opérations de résistance qu'il devine autour de lui. Mais il ne mesure pas vraiment dans quoi il met les pieds et lorsque tout s'emballe, il doit quitter les lieux, et gagner Grenoble. Sept ans plus tard, son retour au pays sera l'occasion de découvrir ce qu'il s'est vraiment passé et de se venger. Mais lorsqu'un meurtre est commis, les vieux secrets enfouis sous la neige ne demandent qu'à ressurgir.
Une très belle surprise que ce roman à la croisée entre histoire de guerre, saga familiale et intrigue policière. Le sujet de départ en est classique mais toujours efficace: qui collabore, qui résiste, et comment la guerre s'insinue dans des communautés et des familles qu'elle fait éclater, et surtout quels comptes rendre, après, quand la guerre est finie. Mais par-dessus cela, j'ai beaucoup aimé suivre le parcours de Marcel, son projet de revanche et sa confrontation avec ce qui s'est passé lors de son absence. Le duo qu'il forme avec son jeune frère, qui certes n'a pas été mêlé aux actes d'autrefois mais qui est resté, lui, au village, près de sa mère, est tout à fait poignant.
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Bien que le village soit fictif, j'ai redécouvert la région de Monestier. Parce que même qu'en tant que Grenobloise, ce n'est pas vraiment par là que vont mes pas ou mes roues...
Ce huit clos, dans ce village encré dans son passé, oppresse, déstabilise.
Les regards en biais, la suspicion, reflètent je pense, bien l'état d'esprit des villages reculés de cette époque.
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Voici un roman qui m’a tenue en haleine, grâce à une construction originale et une intrigue bien menée (on n’est pas loin du “polar”), inspirée de faits réels. J’ai trouvé les personnages attachants dans leurs contradictions si humaines. L’écriture, soignée et fluide à la fois, ajoute au plaisir de la lecture.
Valérie Brun, en tant qu'historienne, connaît son sujet, on est immergé dans cette époque trouble de l'occupation. L'écriture est soignée et les personnage fort bien construits. J'ai apprécié la construction à deux niveaux qui fait osciller le récit entre aujourd'hui et hier.
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