Le sang de renne enivre comme du vin et emplit l'homme d'une force bouillonnante.
Mais les hommes n'ont pas besoin de cette force. Qu'en feraient-ils ? Leur faim n'est plus qu'émotion, faiblesse, soif de sensations fortes, apathie et spleen. Ils paient donc grassement celui qui sait exciter leurs nerfs malades et dissiper leur ennui. Car l'ennui est le fondement de la culture d'aujourd'hui.