Mais ayant perdu la foi dans le bien, j'ai douté de la bonté. Je parle de son impuissance! À quoi sert-elle alors, elle n'est pas contagieuse.
Je me suis dit: elle est impuissante, elle est belle et impuissante comme l'est la rosée.
Comment peut-on en faire une force sans la perdre, sans la dessécher comme le fit l'Église? La bonté est forte tant qu'elle est sans forces! Sitôt que l'homme veut en faire une force elle se perd, se ternit, disparaît.
Maintenant, je vois ce qu'est la force réelle du mal. Les cieux sont vides. Sur terre, il n'y a que l'homme. À l'aide de quoi peut-on éteindre le mal? À l'aide des gouttes de rosée? de la bonté humaine?