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4.67/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rosnoën
Biographie :

"NUITS DE CHINE PAS SI CALINES" - PERA MELANA EDITIONS - Sorti en mars 2019

Un roman noir d'une grande féminité qui aborde avec tendresse et d'une manière délicate l'amour, la sexualité et la souffrance des ruptures. Passion. Romance. Homosexualité. Amour platonique. Adultère. Libertinage. Désir. Volupté...

"CHEMINS D'INFORTUNE" , recueil de nouvelles helléniques paru chez MELTEM EDITIONS en novembre 2016.
"TA MONOPATIA THS ATYXIAS" traduction en grec moderne en juillet 2017

Ces nouvelles originales inspirées d'anecdotes vraies sont le reflet de la Grèce rurale, De la deuxième guerre mondiale à nos jours, ces épisodes de vies contés pourtant avec un certain humour cachent les tourments du peuple grec maltraité par son histoire,

"CENT RAISON D'ETRE" (paru en 2011). Editions de l'Harmattan.
Ce roman, écrit tout en douceur, donne voix à la détresse d’une femme qui sombre dans la dépression.
Le thème abordé avec compassion ouvre les portes de la guérison.

"LA PISSE-DRU" (paru en 2010) -Editions de l'Harmattan-

"L'ECORCE ET LA SEVE - Magie hellénique" (paru en 2009)

"Parfums d'antan" (paru en 2007)

De ces oeuvres, il émane des parfums bucoliques, une succession de tableaux chamarrés de styles tout à fait différents où l'humour atténue les affres de l’existence de personnages pittoresques.

Véronique Boureau di Vetta est née dans une école, à Rosnoën, en Bretagne.
Sa mère institutrice, passionnée de littérature, menait jusqu’au certificat d’études des élèves en classe unique. Nommée dans des contrées éloignées de Bretagne, la famille rendue nomade, logeait dans les écoles publiques vétustes d’après guerre.
Son père artiste-peintre-sculpteur a laissé quelques traces de son art, des calvaires de granit dans la région de Doëlan, petit port breton où la famille finit par se poser.
Ces parents cultivés, non conformistes, politiquement engagés et dotés d’une imagination débordante, lui ont donné une éducation libre, imprégnée d’originalité.
Si la peinture influença la vie d’adulte de Véronique Boureau di Vetta, qui, tout naturellement, a manié le pinceau, la littérature demeurait sa passion. Dès l’enfance déjà, immergée dans les jolies phrases d’auteurs classiques, elle écrivait secrètement et sans ratures des nouvelles ingénues sur des cahiers fermés à clé.

Afin d’assouvir à plein temps son besoin d’écrire, chaque année, elle s’immerge quelques mois au sein d’une demeure méditerranéenne où elle trouve son inspiration.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Véronique Boureau di Vetta
Article dans le Bulletin Tribune Côte d'Azur - Détente :

RÉCIT : L’écorce et la sève
★★★ Menteurs, tricheurs, paresseux… L’Europe n’a pas tari d’éloges sur les Grecs au moment de la quasi faillite de leur Etat. Et sans doute y a-t-il des escrocs et des profiteurs, complices par exemple des architectes et promoteurs, anglais ou allemands, pour défigurer les littoraux, comme s’en plaint l’auteur. Mais il est d’autres Grecs, pauvres, humbles, attachés à leur terre et à leurs traditions. C’est parmi ceux-là, et comme avant elle Michel Déon, que Véronique Boureau di Vetta a acquis une maison de village à Pera Milena. A l’écart dans le Péloponnèse et difficile à situer sur une mauvaise carte en grec datant de 1930 (bravo l’éditeur!), la petite contrée de Tsakonie vit au rythme ralenti d’une agriculture déclinante mais toujours saine. Un monde bien distinct de celui de cette artiste peintre et sculpteur parisienne, mais où elle s’est glissée avec simplicité et chaleur. Elle en rapporte une mosaïque de faits et gestes d’un quotidien où l’hospitalité, l’entraide, la générosité ne fleurissent pas les seuls discours politiques et rééquilibrent méchancetés comme pratiques superstitieuses, où les cultes ancestraux combinent la pompe orthodoxe aux invocations
d’Apollon. Un passeport pour une Grèce qui se mérite. AB
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Un canyon entre deux monts. En son milieu, une rivière ravine des rochers blancs depuis la nuit des temps. Lorsque l’automne est propice aux grosses pluies, son gazouillement enchante le village, on la repère à sa végétation verdoyante et aux alignements de cyprès géants éternellement verts, aiguisés vers les cieux. Ils survivent aux mois de sécheresse sans trop de mal, en attente des pluies qui finissent par arriver avec la fraîcheur de l’atmosphère. Les hauteurs sont réservées aux plus audacieux. Ne dit-on pas que les mauvaises herbes poussent le mieux.
Elle est un cyprès au fond du gouffre.
Un peu plus de soleil l’aurait aidée à faire des feuilles tendres, à se réchauffer les pieds. Patient cyprès qui a pris son temps pour pousser, grignotant la bonne terre, s’accrochant aux rocailles. Malgré tout, ses racines prenaient leurs aises en se laissant tourmenter par les prédateurs installés sur ses fondements, agrippés à son tronc. Ils se régalaient de ses épines devenues terreau où les champignons y trouvaient grâce. La nature est ainsi faite.
Récolter chez les autres ce qui est utile à sa survie, sans trop d’état d’âme.
Lorsque le cyprès malingre a fini par prendre de la hauteur, il a forcément obturé la vue des plus petits, fait de l’ombrage. Alors sans gène, ils lui ont coupé la tête, écourté les bras. Les mutilations provoquent une courte torpeur puis les blessures cicatrisent. Elle a résisté, résisté…, formé de nouvelles branches plus vigoureuses encore, contourné les obstacles. Et elle est devenue toute tordue.
Jusqu’au jour où son corps sectionné a servi à la flambée de Noël.
Noël massacré.
Arbre martyr.
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Etendue sur sa paillasse sans avoir quitté ses vêtements de bergère, elle attendait le sommeil où ses velléités de femme prenaient quelquefois vie. La lune attisait le ciel étoilé et la blancheur des rochers entre les chênes-lièges et les cactus. Les brebis agglutinées au pied de l'olivier tricentenaire ne pouvaient s'ébrouer sans se déranger.,A la puanteur et au tintement de ses clochettes, elle savait que le bouc veillait sur elle, couché au seuil de la porte ouverte. Demain sera semblable à la veille. Toujours les mêmes taches, les mêmes gestes. La solitude.
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Véronique Boureau di Vetta
Cent Raisons d’Être.

Très beau livre qui nous permet de comprendre la détresse d'une femme et les raisons de son acte désespéré. L'auteur nous fait revivre les violences psychologiques et physiques que Léonore a subies pendant tant d'années en silence. Cette histoire peut être interprétée comme une leçon de vie, dans le sens où à un moment donné, il faut oser dire stop à tant de maltraitances et d'humiliations. Tout le monde n'en est pas capable, mais Léonore a fait preuve d'une grande volonté pour retrouver mille raisons de profiter de la vie et pour ne plus se laisser abattre.
Page 197 : "J'écoute mon corps. Aux tréfonds de l'âme, le chantier de reconstruction palpite...Les souffrances s'estompent, mes fêlures se cautérisent. J'éprouve une allégresse, un enjouement renaissant."
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"Cette maison, je l'ai construite de mes propres mains, un peu chaque jour, j'allais chercher les pierres une à une de ce côté-ci de la montagne et le sable sur la plage de Kissakas que je remontais à dos d'âne. Combien de voyages j'ai pu faire ! Nous ramassions les pierres à chaux, tu sais les pierres calcaires. Là, Véra, je ne te dis pas le travail. Il fallait les faire brûler dans un feu de bois, puis les cuire à gros bouillojs pour obtenir une pâte, la chaux en fait. Il en fallait du bois ! Des allers et retours jusque Tyros, à ramasser les branches. Les chemins à peine tracés, étaient difficiles. A cette époque on construisait les maisons à chaux et à sable; C'était solide. J'ai fini la mienne, j'avais trente ans. Quand on parle de maison, c'est un bien grand mot. quatre murs, un toit, une cheminée... Là, j'ai pu prendre une épouse, ma voisine, puisqu'elle étit libre. Je ne l'ai jamais regretté, elle a été une bonne épouse."
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L'avion survole de curieuses montagnes, les dents de dragon, des terres agricoles en camaïeu de verts les plus délicats et des forêts de pierres. L'arrivée au-dessus de Guilin est féérique sous le soleil couchant qui enflamme les miroirs des rizières en terrasses et dore l'eau de la rivière serpentant dans la ville. Des points noirs dans ce paysage aux couleurs surnaturelles, les bateaux de pêcheurs solitaires...
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Véronique Boureau di Vetta
Extrait tiré de la nouvelle distinguée au Concours International George Sand 2012 "Sentiers de lune"
Abandonnée dans cet univers sombre brisé par les cris des bêtes sauvages et le bruissement des oiseaux diurnes, seul le désespoir guidait ses pas. L’âne muet semblait savoir où la mener, il suivait les sentiers sous la direction de la lune rouge qui enflammait les yeux des renards.
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Véronique Boureau di Vetta
PREFACE DE L'ECORCE ET LA SEVE - MAGIE HELLENIQUE

Par MILIO KOUNIA
Secrétaire de l’Association mélaniote « Tsakonia »

Avec une joie particulière, j'écris ces quelques mots en me référant au travail réalisé par Véronique, mon amie, et l'amie de notre village. Ce livre est un témoignage audacieux et affectueux pour le lieu où elle a décidé de s’installer, observant les coutumes et les habitudes d'un peuple qui porte sur son dos un héritage de plus de 3000 ans.

Ce livre fait référence à Mélana, un des neuf villages de Tsakonie, où l'on parle encore la langue dorique, et décrit des éléments culturels qui ont traversé les siècles. C'est aussi une preuve, dans ce passage du temps, que la Tsakonie émeut encore l'homme moderne qui a envie de relier le passé au présent. L'auteur présente une œuvre simple et amusante qui donnera au lecteur l’envie de connaître de près ce lieu historique, Péra Mélana de Tsakonie en Arkadie.

"Kaou na molete : Bienvenue"

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A lire avec délectation pour ce plonger au coeur de ce village, l'auteure rend un bel hommage plein de douceur à ces gens.
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Excellent , un style frais et travaillé, c'est l'histoire d'un manipulateur qui détruit sa famille.
Facile à lire dans les transports.
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