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EAN : 9782296105140
Editions L'Harmattan (16/11/2009)
3/5   2 notes
Résumé :
La Pisse-dru est l'histoire violente d'une famille dans un milieu rural abandonné des Dieux. La mère a la fâcheuse manie d'uriner sur elle à chaque contrariété. Les jambes déformées par des ulcères variqueux, elle se fait véhiculer en fauteuil roulant, poussé par un mari souffreteux. Leur fille Marie-Ange, légèrement débile, victime des "guinguettes", orgies organisées par ses frères, subit les pires tourments. "J'ai mal" dira sans cesse l'inconsolée avant de tomber... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je suis arrivée sur votre site (très intéressant d'ailleurs. Bravo) après avoir lu L'Ecorce et la Sève - Magie hellénique (l'Harmattan) écrit par Véronique Boureau di Vetta. J'ai découvert cette écrivain par un article que je me suis permise de mettre en citation.
J'ai tellement été emballée par ce livre que j'avais envie de vous le faire partager puisque vous m'en donnez la possibilité.
Ce récit tout en douceur, réhabilite la Grèce et ses habitants en ces temps de crise qui les discrédite injustement. Enfin, quelqu'un pour dire que la Grèce que l'on aime existe bien. Cette Grèce où j'ai passé tant de moments extraordinaires.

Donc, j'ai acheté La Pisse-dru, je l'ai lu... et jusqu'au bout.
Alors oui, contrairement au premier dont le rythme est lent et poétique, La Pisse-dru décoiffe par son style où l'écriture est précise, les dialogues crus, certes, mais tellement vrais. Pour moi, ce livre est magnifique.
Par contre, je peux croire qu'il puisse choquer certains lecteurs par les thèmes tabous abordés. Mais je reste persuadée qu'il faut en parler. Et Véronique Boureau di Vetta a su nous prendre la main, sans vulgarité, pour nous amener vers ce sordide qui existe et qu'elle nous oblige à regarder.

L'art ne serait -il pas insipide sans ces artistes qui osent ?
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Ce roman a été lauréat du PRIX ORANGE DU LIVRE.J'en avais lu quelques critiques élogieuses où il était question de "beaux moments de sensualité", de "sentimentalité sincère", "d'intensité du récit"... C'est donc avec enthousiasme que je me suis embarquée dans la lecture de cette saga familiale.

"Entre les volets fermés, un doux filet pailleté d'or coupait l'édredon rose, câlinait sa joue. Les cloches de l'église de Letellis qui chevrotaient au loin investissait sa tête emprisonnée par une céphalée sournoise." Ce sont les premières lignes. Oui, ça commence bien ! "Cette tétée méditative, jouissance primaire, était une habitude bien à elle de se détacher du monde, d'occuper son propre univers". Des mots qui résonnent, qui raisonnent aussi, dans ma tête de lectrice ravie.
Je n'en suis qu'à la deuxième page.
Et je me prépare à la poursuite d'une lecture que je pressens jubilatoire.

"Oh, non, s'est encore pissé d'sus ! Qui va nettoyer, hein ? Hein ? C'est encore bibi qui va mettre les mains d'dans, c'est ça ! La pisse, les dégueulis, y en a marre, à la fin !"
Je viens de faire la connaissance de Solange, la mère, que sa fille Marie-Ange vient de découvrir, endormie dans son fauteuil, au milieu d'une mare d'urine. On peut comprendre que ce spectacle la consterne ! D'autant que nous sommes le matin de Pâques et que Marie-Ange tient à se préparer pour assister à la messe !

Mais où est passé Grégory, le père ? Cette nuit, il a dormi dans ... le poulailler. "Piégé à l'extérieur, il n'avait osé rentrer pour récupérer une couverture ou s'il avait pu, filer à son grenier. Sûr qu'ils l'auraient chopé ! Évidemment, il se les étaient gelées ! Il avait foutu le camp tout de suite, parce que lorsqu'ils font leurs guinguettes, valait mieux qu'il soit pas là, qu'il se fasse oublier. Seule façon d'éviter la rossée". Une rossée au père ??? Loulou et Mathias ? Les fils de Solange et Grégory, les frères de Marie-Ange ? Rosser le père ? Quelle drôle de famille ! Mais j'étais prévenue par le texte de la quatrième de couverture.

Arrivée à la page 68.

Solange est exaspérée par son mari : elle saisit une bûche... et quand Marie-Ange demande où est le père :
"- Ben c'est pas la peine de t'énerver, elle l'a d'jà tué ! elle a lancé une bûche et i s'esr pas r'levé ! L'a pas loupé, cette fois-ci ! L'est dans l'chemin, là... Écroulé ! m'a tout l'air d'être mouru.
- Si tu pouvais dire vrai ! Ah ! Tristesse de Chopin, qu'ai-je fait au Bon Dieu pour mériter ça ? pleurnichait Solange".

Et là, c'est moi qui suis exaspérée par le livre. J'arrête ! C'est trop ! Tout les dialogues sont de cet acabit, les évènements s'enchaînent, de plus en plus sordides, nauséabonds, répugnants...
Je ne me savais pas si bégueule ! si ... pisse-froid ;)

J'aimerais avoir votre avis...
Je propose cet ouvrage en LIVRE VOYAGEUR... peut-être les unes ou les uns d'entre vous me le feront voir sous un jour moins obscène. Qui veut essayer de me convaincre ?
Lien : http://lire-lier.blogspot.com/
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