Citations de Vicki Myron (52)
On aime vraiment davantage une chose qu’on a cru perdre.
"Un lien particulier se tisse avec l'animal que vous avez sauvé. [...] Les animaux ne connaissent pas l'ingratitude." (p. 113)
"C'est comme cela que faisait Dewey. Il gagnait les cœurs jour après jour, un être à la fois." (page 265 ligne 11)
Parfois, un chat est davantage qu’un animal, et parfois on pleure autre chose que ce qui parait être l’évidence.
Je sens encore le lien qui relie nos deux cœurs, et je ne le lâcherait jamais.
Jean Hollis Clark et moi fabriquâmes des maquettes à l'échelle de l'ancienne bibliothèque et de la nouvelle pour les exposer à l'accueil. Programmer une grande rénovation ne suffisait pas : il fallait enthousiasmer le public et le tenir informé. Dewey nous y aida en dormant chaque jour dans l'une des maquettes.
On retrouve une foule de choses dans les boîtes de dépôt des bibliothèques : des ordures, des pierres, des boules de neige, des canettes de soda. Les bibliothécaires n'en parlent pas pour ne pas donner des idées aux gens, mais toutes les bibliothèques sont confrontées à ce problème.
Et puis il y avait les grognons. Je fus un peu déçue, je dois l'admettre, mais pas surprise. Il y a toujours, sur la terre que Dieu a créée, quelqu'un pour critiquer tout et n'importe quoi, y compris Dieu et sa création.
Trouvez votre place. Soyez heureux de ce que vous avez. Traitez tout le monde avec gentillesse. Ayez une bonne vie. Ce ne sont pas les choses matérielles qui comptent, mais l'amour.
Puis Dewey nous tomba du ciel. Je ne veux pas exagérer son rôle à ce moment-là, car il ne mit de pain sur la table de personne. Il ne créa pas d'emplois. ll n'inversa pas la tendance de notre économie. Mais l'un des pires effets des périodes de récession est leur répercussion sur le moral. Quand les temps sont durs, toute votre énergie disparaît. Les problèmes accaparent vos pensées et ternissent tous les événements de votre vie. De mauvaises nouvelles vous empoisonnent aussi sûrement que du mauvais pain. Au moins, Dewey nous changeait les idées.
Dewey n'était pas spécial parce qu'il faisait quelque chose d'extraordinaire, mais parce qu'il était extraordinaire.
La maison était une épave. Jodi et ses amis avaient passé la matinée à nettoyer, mais il restait des taches sur la moquette...et le plafond. La porte du placard de la salle de bains avait été arrachée. Les gamins avaient cassé tous mes disques en les jetant contre le mur. Quelqu'un avait mis des canettes de bière dans les bouches d'aération. Mes médicaments avaient disparu. Un ado déprimé s'était enfermé dans la salle de bains et avait essayé de se suicider...aux oestrogènes.
Les gens disent: « quelle importance ? ce n était qu un chat " Mais c est là qu ils se trompent. Dewey était bien plus que cela.
Pleurer sur le passé ne sert à rien. La question est : avec qui allez-vous partager votre lendemain ?
Dewey n'était pas spécial parce qu'il faisait quelque chose d'extraordinaie, mais parce qu'il était extraordinaire. Il était de ces gens apparemment normaux qui, une fois que vous les connaissez, se distinguent de tous les autres. Ce sont ceux qui ne manquent jamais un jour de travail, qui ne se plaignent pas, qui ne demandent jamais plus que leur part. Ce sont ces bibliothécaires, vendeurs de voitures, serveuses, si rares, qui fournissent un service excellent par principe, et vont encore plus loin car ils sont passionnés par leur travail. Ils savent ce pour quoi ils sont faits dans la vie, et ils le font exceptionnellement bien. Certains obtiennent des récompenses ; d'autres gagnent beaucoup d'argent, la plupart passent inaperçus. Ils sont vendeurs, employés de banque, mécaniciens, mères de famille. Le monde a tendance à reconnaître les gens uniques, qui se font entendre, les riches et ceux qui servent leur propre cause, pas ceux qui font des choses ordinaires extraordinairement bien.
Quand les chat ignorent l'existence de quelque chose, il est assez facile de les en tenir éloignés. S'ils ne peuvent pas atteindre une chose qu'ils se sont mis en tête d'obtenir, c'est presque impossible. (p.161)
(Mais si Dewey battit tous les autres candidats à plate couture, ) c'est surtout parce que la ville l'avait adopté. Pas seulement les habitués de la bibliothèque, compris-je pour la première fois, mais toute la ville. Pendant que moi, j'avais la tête ailleurs, que mes pensées étaient tournées vers mes études, la rénovation et Jodi, Dewey exerçait tranquillement sa magie. Son histoire, pas seulement celle de son sauvetage mais celle de son quotidien et de ses relations, s'imposait et prenait vie. Il n'était pas juste le chat de la bibliothèque, plus maintenant. C'était le chat de Spencer. Il était notre inspiration, notre ami, notre survivant. Il était des nôtres. Et, en même temps, il était à nous.
Tout le monde possède une échelle de douleur qui va de zéro à dix. Personne ne décide de changer avant d'avoir atteint dix. Neuf ne suffit pas. A neuf, on a encore peur. Ce n'est qu'à dix qu'on bouge, et quand on y est, on le sait. Et personne ne peut prendre la décision à votre place.
"(...) autant de vies bouleversées par ces anges à quatre pattes."
Trouvez votre place. Soyez heureux de ce que vous avez. Traitez tout le monde avec gentillesse. Ayez une bonne vie. Ce ne sont pas les choses matérielles qui comptent, mais l'amour. Et on ne peut jamais prévoir l'amour.