Victor Hubinon

Le numéro 1 de Pilote offrait aussi une histoire de pirates.

Barbe rouge, Baba et Triple-Patte arrivent et vont captiver les lecteurs du nouveau et dynamique hebdomadaire pour les jeunes.

Dès le premier opus, barbe Rouge adopte un enfant qu'il sauve du massacre perpétré par son équipage: Eric.

Eric sera marin, mais pas un pirate.

Victor Hubinon, comme Albert Uderzo, ne chômait pas: En même temps que Barbe Rouge, il animait Buck Danny chez Spirou chaque semaine!

Cette intégrale compile les deux premiers tomes de la série Barbe-rouge. Mais avant d'étudier un peu plus sérieusement l'album, quelques mots plus légers. Bon sang, je viens de comprendre une référence dans Astérix. Les pirates, c'est l'équipage de Barbe-Rouge version antiquité... C'est de là que viennent ces personnages... Vous sourirez peut-être, mais je l'ignorais, et le découvre pour l'occasion. Logique, ceci dit, pour deux séries du magazine Pilote, et quand on sait que Charlier et Uderzo travaillaient ensemble sur les premiers Tanguy et Laverdure. Bon, ça, c'est dit.



Pour le vif du sujet, nous avons là une très bonne bd d'aventure, un classique de la piraterie comme on peut l'aimer. Et en même temps, dans une série scénarisée par Charlier, on ne pouvait être déçu. Les personnages sont campés efficacement, rapidement, et les deux aventures proposées sont très riches en évènements. On ne s'ennuie pas une seconde, tout en parcourant tous les thèmes habituels de la piraterie. Je n'ai qu'un bémol, sur le scénario, c'est que je ne comprends pas en l'état le titre de la série. Barbe-Rouge n'est pas réellement le héros de ce recueil, qui laisse la part belle à Eric, à sa vie, à son évolution. Barbe-Rouge reste en toile de fond, en souvenir omniprésent, mais disparaît de la scène. Etrange. Il me faudra sans doute lire les tomes suivants pour mieux comprendre ce choix. Parce qu'avec un héros charismatique comme Barbe-Rouge, je doute qu'il soit longtemps laissé en arrière.

Au dessin, Hubinon a bien progressé depuis ses vieux Buck Danny. Il est sans doute proche du sommet de son art, symbolisant à merveille une certaine époque de la bande dessinée franco-belge. Un trait précis, fin, détaillé, et à l'aise dans les scènes posées comme dans l'action. Et comme les bateaux étaient sa passion, cette série lui permet de se faire plaisir à l'extrême, respectant même l'inclinaison des voiles dans les manœuvres décrites par le scénariste.



Une excellente découverte, donc, et un album qui n'a pas vieillit. Bien sûr, Dorison et Lauffray ont mené le genre plus loin depuis, mais pour les amateurs de bonne bande dessinée, il n'y aura rien à rejeter dans cet album.
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Cette première intégrale de 140 pages de ce fameux pirate qui est apparu dans l’hebdomadaire Pilote fin des années ’50, regroupe les épisodes "Le démon des Caraïbes" et "Le Roi des sept mers".



Cet album débute par la mise en place des différents personnages, principalement de Barbe-Rouge (alias le "Démon des Caraïbes") qui écume les océans à bord de son célèbre Faucon noir, et de son fils adoptif Eric.



Le scénario nous plonge dans une aventure pleine de rebondissements et de tactiques de combats navals intéressantes, qui ont certainement inspiré une série comme "L'Epervier", mais qui auraient également leur place dans des séries comme "Zipang" ou "De Cape et de crocs". D’ailleurs, quand on voit un des adversaires espagnols de Barbe-Rouge s’écrier «Sangre y Fuego» en page 55, il devient difficile de ne pas penser à "De Cape et de crocs".



En deuxième partie d’album les auteurs vont développer la psychologie du fils de Barbe-Rouge, qui va se poser de plus en plus de questions concernant le bien-fondé des actions de pillage de son père. Eric va donc grandir et lentement briser les liens avec un personnage qu’il trouve trop cruel, afin de tenter de mener une vie d'officier de Marine honnête.



Dans l’épisode du "Le Roi des sept mers", Eric va ainsi faire ses preuves en tant que capitaine de navire, démontrant sa bravoure et surtout un sens de la justice qui semble faire défaut à son père adoptif.



Le dessin et surtout la colorisation, ont beau avoir un air dépassé, le scénario en béton de ce classique du 9ème Art n’a rien perdu de sa solidité, malgré quelques moments de naïveté qui ne dérangent pas du tout cette lecture prenante.

toute ma jeunesse dans ces B.D qui à m'ont marqué à JAMAIS...

toute ma jeunesse. Pour moi CULTISSIME. Un FAN ABSOLU.☺

Ce n’est que très (trop) rarement que vais puiser dans les anciennes productions du neuvième art et quand je décide de le faire je me retrouve souvent avec un album de Jean-Michel Charlier entre les mains. A défaut d’un "Blueberry", c’est cette fois un "Barbe-Rouge" qui a fait mon bonheur.



La deuxième intégrale de ce fameux pirate qui est apparu dans l’hebdomadaire Pilote fin des années ’50, regroupe les albums "Le fils de Barbe-Rouge" (paru dans Pilote sous le titre "le capitaine sans nom"), "Défi au Roy" et "Les révoltés de l'Océane" (paru dans Pilote sous le titre "le fils de barbe rouge").



Au centre de ces trois histoires, on ne retrouve pas Barbe-Rouge, mais son fils adoptif, Eric, qui va tenter de se faire un nom. La première histoire ne se déroule d’ailleurs même pas en mer, mais en compagnie du fils de Barbe-Rouge qui, rêvant toujours d’une vie plus honnête que celle de son père, va tenter de récupérer sa véritable identité et son rang. Au milieu de la noblesse française, trahisons et complots sont au rendez-vous, ainsi que Triple-Pattes et Baba. Les deux compagnons d’Eric apportent énormément au récit, l’un de par sa ruse et l’autre en offrant inconditionnellement sa force au fils de Barbe-Rouge.



Après cette aventure terrestre, Eric reprend la mer en tant que commandant d’un vaisseau appartenant aux armateurs qu’il avait croisés par le passé. Mais le jeune homme va une nouvelle fois se faire rattraper par son passé et être plongé dans une belle galère, dont il aura bien du mal à se sortir.



La dernière aventure, pleine de rebondissements et de tactiques de combats navals, permet à Eric de montrer qu’il est bel et bien le fils de ce Démon des Caraïbes qui écume les océans à bord de son célèbre Faucon noir. Mais si Eric fait une nouvelle fois ses preuves en tant que capitaine de navire, il démontre également sa bravoure et surtout un sens de la justice qui semble faire défaut à son père adoptif.



Si le dessin et surtout la colorisation, ont beau avoir un air dépassé, le scénario en béton de ce classique du 9ème Art n’a rien perdu de sa solidité. Par contre, je ne sais pas trop ce qui s’est passé avec la colorisation de la dernière histoire, mais c’est assez vilain par moments.

Quand Barbe-Rouge croise une légende que tout marin redoute le légendaire vaisseau fantôme, qui conduiront nos pirates aux plus fabuleux des trésors.

La troisième intégrale de ce fameux pirate qui est apparu dans l’hebdomadaire Pilote fin des années ’50, regroupe les albums "Le vaisseau fantôme", "L'île de l'homme mort" et "Le piège espagnol".



Alors qu’Eric, le fils adoptif de Barbe-Rouge, était le personnage central de l’intégrale précédente, la première histoire de cet album se déroule à bord du célèbre Faucon noir, en compagnie de Barbe-Rouge et de ses redoutables pirates. Le lecteur retrouve une histoire classique de piraterie, impliquant un trésor légendaire et un bateau fantôme. Il ne s’agit pas du célèbre Hollandais Volant, mais du vaisseau du non moins célèbre pirate Morgan. Trésors, secrets, trahisons, superstitions et aventure sont au menu de ce récit qui abandonne Barbe-Rouge dans une situation pour le moins périlleuse.



La deuxième histoire propose la suite directe de la précédente, mais recentre lentement l’histoire sur Eric. Si au fil des histoires, le lecteur assiste à un va-et-vient entre Barbe-Rouge et son fils adoptif, ce sont finalement Triple-Pattes et Baba qui semblent être les personnages récurrents de cette saga. Il faut d’ailleurs une nouvelle fois constater que les deux fidèles compagnons apportent énormément au récit, l’un par sa ruse et l’autre par son dévouement et sa force. Cette quête du trésor du Capitaine Morgan qui emmène les personnages vers le Cap Horn contient certes quelques longueurs, mais celles-ci reflètent parfaitement la lassitude et l’agacement de l’équipage au sein de ce bateau qui met énormément de temps à rejoindre son objectif à cause de mers déchaînées ou trop calmes. Enigmes, trésors, intempéries, trahisons et coups de théâtre sont au rendez-vous de cette deuxième moitié de diptyque.



Dans la troisième histoire, Eric croise le chemin d’une jolie jeune femme et comme la dernière fois, cela ne lui réussit pas trop. Et si cette fois la jeune femme ne lui veut que du bien, c’est l’entourage de la jolie qui va lui mener la vie dure. Une nouvelle fois le fils du Démon des Caraïbes va se faire rattraper par son passé et être plongé dans une belle galère, dont il aura bien du mal à se sortir. Cette nouvelle aventure qui fait ressurgir un vieil ennemi d’Eric et de Barbe-Rouge se poursuivra dans "La fin du Faucon Noir".

Un classique et bon Barbe-Rouge. Lecture agréable assurée.

les quinze première pages, constitue la fin du démon des Caraïbes. une bonne série d. aventures, et d, action.

du bon diversement.

Ce tome est normalement le tome 2 de la série...

Un bon épisode, dans la veine du premier.

Le récit est bien dense, comparativement à d'autres Bd construites sur le même nombre de pages. Les pics narratifs sont nombreux. Toutefois ce tome a aussi de gros défauts! Déjà, il pêche par beaucoup de naïveté : les personnages sont plein d'honneur et de bonne volonté, tous ont un physique d'athlète mais c'est tout à fait dans le goût de l'époque. A noter également, les énormes stéréotypes dont regorge cet épisode (le fait que Barbe-Rouge appelle son fils 'moussaillon' à longueur de temps par exemple)

Le style est fortement littéraire, voire même ampoulé...

Le dessin est classique, beau mais pas exceptionnel.

Barbe-Rouge surgit alors qu'on le croit à cent lieues, frappe, comme la foudre là où nul ne l'attend, disparaît à nouveau, insaisissable, et son tragique palmarès s'alourdit d'un nouvel abordage, d'un nouveau raid, d'un nouveau pillage.

Pourtant un événement, conté dans une première aventure, a bouleversé son destin.

Barbe-Rouge a, un jour, recueilli un petit garçon sur un vaisseau qu'il venait de piller.

Mais Eric, devenu presque un homme, s'embarrasse trop d'esprit courtois et chevaleresque.

Il est temps qu'il apprenne qu'un pirate ignore la pitié, la loyauté, les bons sentiments et la parole donnée !

Barbe-Rouge veut en faire un vrai flibustier.

Plus tard, le jeune homme partira, à Londres, rejoindre les rangs de l'Académie Navale mais en attendant, il devra mettre son sac sur le "Faucon Noir" et gagner, lui-même, à la pointe de son sabre, de quoi payer ses études....

Cette nouvelle aventure est la deuxième du premier cycle de la série.

Ce cycle est contenu dans les cinq premiers albums : "le démon des Caraïbes", "le roi des sept mers", "défi au roi" "le fils de Barbe-Rouge" et "les révoltés de l'Océane".

L'épilogue de ce long récit en cinq chapitres verra, finalement, Eric, rétabli dans tous ses titres et brevets, devenir officier et commandant d'un vaisseau du roy.

Cette saga est écrite par Jean-Michel Charlier et dessinée par Victor Hubinon.

Elle a été publiée initialement, en 1959, dans "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix, dont elle a participé, dès sa création, à faire les beaux jours.

Du père ou du fils adoptif, lequel est le véritable héros de la série ?

Un récent magazine, traitant de l'actualité de la bande-dessinée, se posait encore la question !

Ainsi qu'il faisait d'ailleurs, sur les différences d'âge entre les personnages, une drôle de réflexion : entre "le démon des Caraïbes et "le roi des sept mers", Eric a vieilli mais pas son entourage....

Hé, les petits gars de la côte ! Superman ne vole pas. Tartine ne distribue pas vraiment des torgnoles et Hamster Jovial ne trouve pas vraiment con la pop-musique !

Quoiqu'il en soit, cet album est passionnant.

Il ressurgit, du début des années 60, pour nous rappeler tout le plaisir que l'on avait, chaque jeudi, à attendre le "Pilote" de la semaine....

Les dessins sont un plaisir pour les yeux, et pour ce qui est de l'intrigue, dépaysement assuré, nous plongeant, non pas sur les mers ou océans, mais dans la France d'Ancien-Régime.

Le fils de Barbe-rouge, c'est Eric. Son vrai nom est Thierry de Montfort. Il a été recueilli et élevé par le célèbre pirate qui a enlevé, pour lui, les meilleurs professeurs espagnols du Nouveau-Monde*.

Il a effectué, sous le faux nom de Joao de Sao-Martin y Marquès, deux ans d'étude à l'académie navale de Londres.

Après avoir libéré Barbe Rouge des pontons anglais où il était prisonnier, Eric est mis hors la loi. Il embarque clandestinement sur un voilier, évite la pendaison en prenant la tête d'une mutinerie et, sauvant l'équipage d'un autre bâtiment atteint par le scorbut, il prend la fuite.

Barbe Rouge lui ayant révélé sa vraie identité, Eric débarque, ce matin là, sur une petite route du sud de la France. Accompagné de Triple-Patte et de Baba, il arrive aux portes du château de Montfort....

"Le fils de Barbe Rouge" est le deuxième épisode de la série sous-titrée "Une aventure de Barbe Rouge". Pourtant, c'est bien Eric, son fils adoptif, qui va devenir le héros principal de cette série prestigieuse.

Le succès rencontré, en 1959, dans les premières pages du journal "Pilote" , par "le démon des Caraïbes" est confirmé. Le talent est toujours présent dans ce deuxième opus. L'intrigue s'épaissit et devient passionnante.



* source : "le petit pilote illustré"

Du très bon Charlier et Hubinon !

Mes doigts ont glissé sur les albums de ma bibliothèque et se sont arrêtés sur ce qui reste un souvenir d’enfance : un album de la série BD Barbe Rouge. Pas un des premiers, puisque ces Révoltés de l’Océane est le sixième tome. Un de ceux dont je me rappelais le moins.



Charlier et Hubinon avaient créé cette série en parallèle de leur héros fétiche Buck Danny et leur façon de traiter l’univers de la marine à voile au XVIII éme s’avère très proche de l’aviation au XX éme. Les personnages se ressemblent beaucoup : Eric a les traits de Buck Danny, et ce n’est pas le seul à avoir son pendant d’une série à l’autre… Hubinon n’est pas à son meilleur dans les dessins des visages. Par contre, il détaille autant les galères et bricks marchands que les chasseurs US et apporte un soin particulier aux décors.



Dans Les révoltés de l’Océane, Eric condamné à voguer sur les galères royales est emmené combattre la marine ottomane. Il s’agit pour le commandant de l’Océane de s’emparer d’un amiral ottoman alors que son navire fait une escale pour réparation en Grèce. Mais ce plan va totalement échouer et Eric va se retrouver à gérer un navire et des marins révoltés décidés à gagner leur liberté.



Charlier sait tenir le rythme et propose des rebondissements réguliers. Les mouvements des navires et la stratégie de combat maritime sont expliqués par de petits schémas, comme les auteurs le faisaient déjà dans Buck Danny. Les termes techniques de l’époque font l’objet de petites notes sous les vignettes. Manifestement les auteurs étaient aussi passionnés par les aventures maritimes que par l’aviation, et se documentaient à fond.



La série n’a pas trop vieilli sur le fond, mais des détails de-ci de-là témoignent que la période a changé.

Opus plaisant et agréable à lire. Un bon moment d'évasion.

Une nouvelle aventure trépidante d'Eric Lerouge. Un moment d'évasion.

De l' aventure marine, à travers la biographie complète de Robert Surcouf.

Les couleurs sont correctes, sur le dessin de Hubinon.

On respire l'air du large et la poudre à canons!

( critique des intégrales 1 à 9 )

Bds lues quand j'étais minot.

Un excellent exemple de comment allier découverte historique et plaisir. C'est avec l'excellente oeuvre de Buck Danny que j'ai découvert la guerre du Pacifique, la guerre de chine et la résistance aux forces japonaises.

Puis les progrès technologiques, la guerre de Corée, la guerre froide... beaucoup d'informations présentées qui permettent aux jeunes lecteurs d'en apprendre énormément.

Les conflits de la seconde guerre mondiale sont documentées par des cartes qui présentent la réalité des évènements pour coller au maximum à la réalité.

Nos trois héros sont intemporelles. Ils s'adaptent à toutes les époques et c'est agréable à lire. Ils servent le propos d'une BD fait pour les passionnés d'aviation militaire et de géo-politique.

De l'humour, de l'action, une diversité des situations, un méchant classique qui revient de temps en temps...

Une très bonne série qui m'a incité à en apprendre plus sur les évènements, en clair, qui m'a donné l'envie de l'histoire.