Après notre voyage sur le chemin de la retraite française, lorsque je me trouvais sur des falaises trop raides, en des bivouacs trop froids, j'ai souvent pensé à ces bougres rampant sur la route de glace, emmitouflés dans leurs haillons, nourris de tripe faisandée, et j'ai ravalé la glaire des grognements qui me venait aux lèvres.