AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Virginia Bart (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le meilleur du monde

Me voilà bien embarrassée pour parler de ce livre. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il m’a été très gentiment offert par Babelio et les éditions Buchet-Chastel que je remercie vivement, seulement, je n’ai pas du tout été conquise par cette lecture.

L’histoire est assez simple. Jeanne proche de la quarantaine est une éternelle insatisfaite. Mal dans son couple, elle entretient une liaison avec un amour de jeunesse retrouvé par hasard.

Tout nouveau, tout beau les premiers temps, mais comme toujours, l’ennui la rattrape.

Tout au long du récit j’ai subi les jérémiades de l’héroïne se plaignant qu’il ne lui arrive jamais rien de bien, Incapable de prendre une décision, persuadée que ce n’est jamais le bon moment pour agir.

« Je planifiais sans relâche le moment où tout irait mieux, où ma vraie vie, sans problème et sans souffrances, commencerait enfin. »

J’ai eu envie de la secouer, bref elle m’a prodigieusement agacée.

J’ai cependant apprécié l’écriture simple et agréable de Virginia Bart.

Ce livre fut loin d’être pour moi « Le meilleur du monde ». Dommage !







Commenter  J’apprécie          250
Le meilleur du monde

Elle a quarante ans, un mari tellement gentil qu'il en devient insipide. Elle a une belle vie, entre Sète et Paris. Un métier qui la valorise et de l'argent. Les week-end ce sont de folles soirées qui la comblent.

Et puis une rencontre avec un paumé qui a été son premier amour va faire basculer ses certitudes.

Jeanne va-t-elle tout abandonner pour vivre une autre aventure ?

L'auteure met en parallèle deux mondes bien différents.

Un roman court qui nous raconte les atermoiements d'une " petite fille " trop riche, trop gâtée, trop nombriliste.

On lit ce roman sans déplaisir mais sans passion non plus et l'on sent que Jeanne y va tout droit... ( mais je ne vous dirais pas où) . La fin ne m'a pas surprise.
Commenter  J’apprécie          180
Le meilleur du monde

Je disais lors de ma récente chronique du roman Notre Famille que le récit d’intégration était chose un peu trop courante dans la littérature américaine, mais alors, que dire alors du récit sentimental d’une femme partagée entre deux hommes dans la littérature française ?



C’est en effet un sujet éminnement éculé qu’aborde Virginia Bart pour son second roman, Le meilleur du monde ( à ne pas confondre avec le Meilleur DES mondes, le roman culte de SF d'Aldous Huxley), publié chez Buchet Castel en ce début 2015.



La narratrice du roman, Jeanne, trentenaire parisienne plutôt aisée qui vit dans le monde du journalisme a le sentiment que sa vie de couple avec son compagnon de longue date est sans surprise et routinière avant de tomber amoureuse de son amour de jeunesse, un certain Christophe, rockeur marginal d’un autre milieu que le sien se plaint qu'il ne lui soit rien.



Evidemment cette relation, passée le cap du la passion va vite buter sur ces différences sociales.



Bien que le résumé de cette intrigue pourrait le laisser penser , "Le meilleur du monde" n’est pas à l’instar de l'excellent "Pas son genre" de Philippe Vilain un roman sur le déterminisme social. Il est en fait, bien plus le portrait d’une personne qui recherche un bonheur qu’elle ne trouvera jamais vraiment.



Si cette réflexion sur cette quête inassouvie du bonheur est assez juste et bien sentie, on regrette que le personnage de Jeanne est quand même un peu irritant, petite fille riche qu’on a du mal à prendre en sympathie. Un roman un peu trop court pour rester durablement en mémoire, mais qu’on lit quand même avec un intérêt certain, grâce au style sec et précis de Virginia Bart.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          140
L’homme qui m’a donné la vie

Voici un petit livre qui m’a enchantée. Je dis petit dans le sens de mince, peu épais, facile à lire et très vite lu. Une fois commencé, difficile de le lâcher ! C’est un premier roman d’une jeune femme allant vers la quarantaine, originaire de Sète et journaliste à Paris. C’est tout ce que j’ai appris sur l’auteur. Je ne sais pas si son récit est autobiographique et si elle a vécu cet abandon d’un père plus beatnick que hippie, plus proche de kerouac que des soixante-huitards, fumeurs de hasch à Katmandou.

En tout cas tout semble vrai tant l’histoire ressemble à bien d’autres ces dernières années : un père qui ne reste pas en place et abandonne tout régulièrement : maison, travail, femmes et enfants pour reprendre sa liberté, ce n’est plus si rare !



C’est ce qui est arrivé à la narratrice, abandonnée très tôt par un père non seulement absent mais marginal dont elle aura honte longtemps et qui n’aura jamais pour tout bien que son vélo et sa guitare. Il partira sur les routes. sans prévenir, jusqu’en Inde où la dure réalité du pays le rejettera vers l’Espagne. Sa fille le reverra épisodiquement pour le retrouver une fois adulte et apprendre enfin à mieux connaître cet homme charismatique au corps d’athlète mais à l’esprit cabossé, tellement aimé, détesté et redouté à la fois.



J’ai beaucoup aimé ce récit troublant et très émouvant, écrit un peu sèchement, par petites phrases courtes comme pour couper court à la sensibilité frémissante et à l’attendrissement que l’on sent proches.


Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          70
Le meilleur du monde

Alors qu'elle approche la quarantaine, Jeanne s'ennuie dans sa vie. Elle a un couple qui ronronne, une vie d'intellectuelle branchée parisienne qui ne lui provoque plus aucun plaisir... pourtant c'est bien elle qui s'est construit et choisi cette vie.



Pendant ses vacances à Sète, elle tombe sur Christophe son grand amour d'adolescente. Petit à petit, les liens se resserrent de nouveau entre eux jusqu'à la grande histoire d'amour qui réveille une Jeanne endormie. C'est la révélation pour Jeanne, le bonheur à l'état pur mais combien de temps cet état de grâce va-t-il durer ?



Mon avis:



Ce roman est très intéressant par son analyse "du paraître". Virginia Bart, à travers le personnage de Jeanne, montre à quel point on peut se convaincre que le bonheur passe par une sorte de réussite professionnelle et sociale. Jeanne s'est complètement fait enfermer dans ce schéma et ce n'est que bien des années après qu'elle se rend compte qu'elle s'est trompée sur elle-même et sur ce qui peut la rendre heureuse.



Jeanne est un personnage peu sympathique. Elle a un côté "Caliméro' qui est assez désagréable mais surtout elle donne une impression de passivité par rapport à sa vie. Elle semble être une sorte d'handicapée du bonheur.



Quand j'ai refermé ce roman, je me suis dit "dommage". Dommage pour Jeanne incapable de prendre les bonnes décisions pour elle-même et dommage pour ce roman qui manque d'épaisseur.



Je suis restée sur ma faim car il y avait une bonne trame et une belle finesse psychologique.


Lien : http://livr-esse.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          20
Le meilleur du monde

Livre lu dans le cadre de Masse critique.

J'avais envie d'acheter le livre et de le lire parce qu'il se passe à Sète, en partie, et qu'il évoquait le lycée du coup j'étais ravie de l'avoir gagné.

Le livre évoque évidemment Sète et les années lycées également mais ce n'est pas les thèmes principaux du livre.

On suit Jeanne qui renoue avec un amour de jeunesse, (sétois), et qui quitte tout pour lui : compagnon, appartement, ville... Les deux amoureux sont aux antipodes.

J'ai trouvé que la narratrice se posait trop de questions, un peu le genre insatisfaite, qu'elle rêvait d'un idéal impossible à atteindre. Elle m'a fait penser à Emma Bovary une fois la lecture terminée.

Bref je ne sais pas quoi en penser. C'était agréable à lire. Les problématiques de couple me touche assez peu.
Commenter  J’apprécie          10
L’homme qui m’a donné la vie

Un petit livre où simplement les mots décrivent la quête de l’amour d’une fille pour son père pour apaiser un manque et assouvir une soif d’amour. Touchant.
Commenter  J’apprécie          10
L’homme qui m’a donné la vie



De nos jours, à Sète. Valérie Laurent a trente deux ans. Elle a peu de contact avec son père qui vit de façon marginale depuis le mouvement hippie des années 70. Elle cherche à reprendre contact avec lui mais a du mal, lors de ce premier contact, a accepter la vie qu’il mène et la façon dont il se comporte. Petit à petit, en revenant sur sa vie et sur ses choix, elle va à le comprendre, notamment en lisant le livre de Jacques Kerouac " sur la route ".



L’histoire d’une réconciliation, non seulement entre une fille et son père, mais aussi entre une femme et sa vie. Car cette jeune femme, qui n’a quasiment jamais vécu avec son père et qui ne l’a vu que sur des courtes périodes entrecoupées par de longues années " d’oublis ", a du mal à se construire. Elle a pourtant connu une enfance heureuse avec un beau-père qui l’a élevé comme sa fille. Mais cette stabilité n’a pas suffit pour lui faire oublier ce père "ce corps étranger qui est comme une écharde à jamais fichée sous ma peau".



L’auteur revient souvent en arrière, utilisant dans un même paragraphe le passé composé et le présent, ce qui est parfois déstabilisant, mais ce qui permet de bien comprendre le lien qui existe entre la rupture du passé et le mal- être du présent. Belle écriture.



Un bon premier livre très intimiste., Un "presque" coup de coeur.




Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
Commenter  J’apprécie          10
L’homme qui m’a donné la vie

Ce petit roman court et d'une grande fraîcheur se lit d'un seul trait tellement l'écriture en est fine et agréable.



On y suit la "découverte" que fait Valérie de son père tout au long de sa vie. Ce père qui a préféré répondre à l'appel des sirènes du mouvement hippie des années soixante-dix plutôt que de se soumettre aux contraintes sociales, elle le cherche, le fuit ou le désire...



La suite sur mon blog...
Lien : http://lepetitparadisdevilys..
Commenter  J’apprécie          10
L’homme qui m’a donné la vie

L'homme qui m'a donné la vie est un premier roman captivant : assez fin, facile et agréable à lire, malgré la simplicité du sujet traité, l'absence du père, il est difficile de le refermer après s'y être plongé.



La suite sur mon blog...
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
Commenter  J’apprécie          10
L’homme qui m’a donné la vie

Dans un style agréable, Virginia Bart nous entraine dans ce récit à la première personne. Anecdotique mais néamoins amusant, les quarantenaires retrouveront avec plaisir des allusions aux années de leurs enfances.
Lien : http://1000-et-1.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          10
Le meilleur du monde



A la recherche du bonheur: le meilleur du monde de Virginia Bart



Le roman de Virginia Bart s’intitule le meilleur du monde comme un écho au meilleur des mondes d’Aldous Huxley que l’auteur cite d’ailleurs en exergue de son livre.



Pourtant la vie de l’héroïne Jeanne n’est qu’en apparence la meilleure du monde, elle a la vie dont tout le monde peut rêver, un super boulot dans le journalisme, une vie sociale active et un mari tendre et facile à vivre qui partage les mêmes goûts qu'elle : Nicolas. Mais son couple est dans une routine, ils n’ont pas d’enfant, passe leur temps à sortir tous les weekends pour se sentir vivant et se font des escapades lors de leurs vacances dans le Sud pour s’éloigner de la frénésie parisienne. Un soir, lors de vacances particulièrement ennuyante Jeanne revoit son amour de jeunesse Christophe qu’elle avait quitté sous la pression familiale, son envie de respectabilité et de rentrer dans le rang social. En effet Christophe est un musicien, bohème loin des conventions, de l’hypocrisie du milieu bourgeois où évolue Jeanne. Il est instinctif, se fout du regard des gens et enchaine les petits boulots pour continuer à vivre de sa passion.



Ces 2 êtres que tout oppose elle la réfléchie, cérébrale, la snob et lui le passionné, l’instinctif, détaché des considérations de réussite s’attirent pourtant comme des aimants.20 ans plus tard la passion et la magie réopère mais peut on changer de vie ? Rattraper le passé ? S’abandonner à une passion ?



Le roman s’interroge aussi sur la place de la femme dans la société, les rôles dans le couple, les différences de classe. Jeanne essaye désespérément de trouver un sens à sa vie, une place dans la société mais elle est prisonnière de son éducation, du regard des gens. Elle va tenter de s’en défaire mais son besoin d’analyser, de rationnaliser, sa vision de l’amour basée sur l’égalité, le don et le contre don se heurte au caractère et à la vision de Christophe.



J’ai aimé les hésitations du personnage principal, le récit de sa vie avant Christophe cette espèce de routine, ce vernis social qui se craquèle lors de sa rencontre avec Christophe. J’ai apprécié qu’elle veuille essayer de changer de vie, de vivre en harmonie avec elle-même en assumant sa relation avec lui. Elle est touchante quand elle se demande si un jour elle sera vraiment heureuse, si elle a fait le bon choix en essayant de voir la vie autrement, ses questionnements sur l’amour, la vie, l’éducation, la vision stéréotypée dans le couple, la société sont bien décrites. Il y aussi une belle réflexion sur la passion et que faire quand la routine entre dans un couple, comment la combattre, que vaut-il mieux une histoire passionnée avec un quelqu’un qui ne vous comprend pas totalement ou une histoire pépère, sans surprise, sans âme mais rassurante ?



La fin est émouvante et on comprend mieux l’aspect psychologique, la dissection par l’auteur des états d’âme de son personnage sur sa vie et sa relation à l’autre. Elle n’a pas choisi la facilité le personnage est parfois très attachant et limite agaçant par moment mais c’est un beau portrait de femme moderne. Des assignations contradictoires qu’on assigne à la femme aujourd’hui. Elle ressemble à des grandes amoureuses comme Jeanne de Maupassant, Emma de Flaubert et on se retrouve dans sa fragilité et sa force.



Finalement on a toute été un jour un peu Jeanne et c’est pour cela que le récit est fort, décrit bien et simplement la vie de cette femme. On se rend compte que la réussite sociale ne fait pas tout et que le bien être personnel est important et qu’il faut aller au-delà des apparences. Découvrez le récit de cette femme et essayer de comprendre ses choix de vie et sa difficulté à trouver sa place dans « le meilleur des mondes ».
Lien : http://eirenamg.canalblog.com/
Commenter  J’apprécie          00
Le meilleur du monde

Jeanne, à quarante ans, vit mal sa vie, qui semble pourtant réussie. Journaliste, elle a réussi et coule des jours » trop heureux » avec son mari Nicolas. Quand elle revoit un amour de jeunesse, Christophe, tout bascule et elle espère trouver enfin un bonheur, un sens à son existence.

C’est un portrait de femme que nous narre Virginia Bart. On entre facilement dans ce court roman à l’écriture fluide. La narratrice, Jeanne, peut sembler tour à tour irritante, fragile. Pourtant, on se plait à suivre ses interrogations, ses réflexions et son regard sur sa vie , son passé, son présent. Il y a une quête de vérité dans ce roman qui rend l’héroïne touchante et l’histoire crédible.

Cet amour retrouvé, cette passion qui va se confronter aux réalités et ne durer qu’un temps est décortiquée au scalpel. L’univers de cet homme pour qui l’héroïne va tout quitter et qu’elle rêvait comme » le meilleur du monde » se révèle une prison qui va l’étouffer. On ne peut pas oublier les différences sociales et le poids des années ne rend pas toutes les couleurs éclatantes d’un amour passé.

Il y a une tristesse dans ce roman, une fatalité qui peut énerver voire dérouter. Pourtant, j’ai trouvé que l’auteur cherche une vérité, une justesse et porte un regard sans complaisance sur son héroïne jusqu’au dernier chapitre.
Lien : https://valeriehervy.wordpre..
Commenter  J’apprécie          00
L’homme qui m’a donné la vie

Premier roman (semi_biographique) de Virginia Bart, journaliste a Paris, née en 1972 en pleine période hippie.

Originaire de Sète.

Un roman court et agréable à lire.On a bcp de mal à le lâcher, une fois la lecture entamée...

Elle part de faits réels (l'absence de son père, la période hippie qui la vue naitre), pour aller vers qque chose de plus romancé.



L'histoire:

Un père trouve dans le mouvement hippie la liberté tant convoitée.

Il abandonne, femme, maison, travail et enfant pour vivre a fond son rêve.

Seulement, il se décide un peu tard, et va devoir partir sans ses compagnons de route pour l'Inde.

Il sera rejeté vers sa ville d'origine après avoir été rattrapé par la réalité de la vie...

Valérie, quand a elle (sa fille), va essayer de se construire malgré l'absence de son père, et l'absence de repères...

Ce livre retrace leurs rencontres cahotiques .

Cette dernière va passer par de nombreux sentiments forts et contradictoires selon l'âge auquel elle va plusieurs fois le rencontrer.



L'auteur veut montrer dans cette histoire qui est la sienne mais celle d'autres quadragénaires...qu'une transmission est possible, et ce, malgré la vie marginale qu'a mené son père tout au long de sa vie!!
Lien : http://www.dailymotion.com/v..
Commenter  J’apprécie          00
L’homme qui m’a donné la vie

Premier roman, court mais plein d’intensité.

On suit facilement la narratrice à la re-découverte de ce père qui a choisi de « faire la route », seule manière pour lui de vivre, pour ne pas avoir à (...)



la suite sur mon blog
Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Virginia Bart
Lecteurs de Virginia Bart (38)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12698 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}