Le salon était empli d'une terreur monocorde, figée, irrespirable. Avant d'entrer, on prenait une profonde inspiration et on gardait l'air dans ses poumons jusqu'à étouffer, sortir ou sombrer. Dans la cuisine, il y avait du ton et du timbre, une ambiance électrique, des remarques qui partaient en flèche avant de redescendre en piqué. Il y avait du mouvement et de l'espace, de la lumière et de l'air. On pouvait y respirer. Vivre.