On voit dans cet épisode, comme bien d'autres occasions dans le roman, que les désirs de l'auteur, c'est privation, son inadéquation sexuelle ont fait l'objet d'un transfert sur le Narrateur. Au fur et à mesure le roman progresse, plus il apparaît de plus en plus clairement que Proust s'est déchargé sur son double fictif d'une bonne partie de ses fardeaux, de ses mots, y compris de la neurasthénie qui affaiblit et déprime sur son héros.
Le Narrateur, désormais obsédé par l'alchimie destructrice du temps, rappelle pourquoi le corps d'un être aimé contient le pouvoir de nous faire de la peine jusqu'à ce que la mort est le temps accomplissent leurs tâches, en nous laissant plus qu'en présence des souvenirs qui peuvent être recueillis et conservés dans les pages d'un livr