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Critiques de William Olivier Desmond (157)
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Cellulaire

L'histoire démarre très rapidement et aurait pu s'essouffler très vite étant donné qu'elle n'est composée que d'une seule et unique intrigue : la folie du portable, revue et corrigée par King. J'ai eu l'impression de lire une tranche de vie d'un personnage plutôt attachant, très humain, dans un monde en plein chaos; c'est un bon roman d'horreur, de frissons. J'attendais beaucoup mieux pour mon premier King. Peut-être un peu trop.
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Cellulaire

Ce n'est pas un des tout meilleurs Stephen King. L'argument de départ, les téléphones portables transforment ceux qui répondent à leurs appels en zombies, est d'abord assez bien exploité. Ensuite ça se gâte un peu car les scènes de "chasse au zombie" se succèdent sans réellement se différencier beaucoup. On perd quelques personnages au passage, bien sûr, mais pourtant la fin est ouverte. Clay parviendra-t-il à "reprogrammer" son fils, enfin retrouvé ? A chacun de l'imaginer. Néanmoins maîtrisé et très addictif malgré ces réserves.
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Cellulaire

C’est bien simple, il y a deux choses auxquelles je suis accro : les zombies (que se soit au cinéma ou dans la littérature) et mon (ô précieux) téléphone. Autant vous dire qu’après avoir lu la quatrième de couverture de ce King, j’étais emballée !

J’ai déjà lu pas mal de King et malheureusement je ne placerai pas celui là dans mon top 5 …



Pourtant dès le premières pages ça partait plutôt bien pour moi : on est directement plongé dans un univers apocalyptique sans temps morts, et nous vivons grâce à des descriptions assez cinématographiques le chaos dans lequel le monde et nos héros semblent sombrer.

Malheureusement après tout s’essouffle pendant au moins 200/220 pages avant au final que l’action reprenne (et encore King m’avait deja perdu).

Clay avec l’aide d’un petit groupe de survivants est déterminé à retrouver sa femme et son fils et doit parcourir pour cela les 200 km qui l’emmènera à Kent Pond (je ne savais pas que 200 km pouvaient être aussi long en littérature …). Durant leur périple nos héros vont petit à petit découvrir la façon d’être et d’agir des personnes contaminées en les observant et je n’avais qu’une envie : connaitre le pourquoi du comment : qu’est ce que ‘l’impulsion’ ? Comment cela est-il arrivé ? Je n’aurais pourtant pas de réponses à mes questions.

King m’a perdu après un peu plus de la moitié du bouquin, mais je ne me décourage pas et je continue ma lecture … Ce n’est pas la fin qui va remonter le niveau de ce livre : j’ai trouvé qu’elle a vite été expédiée, je déteste les histoires où nous restons sur notre faim et c’est clairement le sentiment que j’ai ressenti !



Au niveau des personnages, j’ai réussi malgré tout à m’attacher a Clay, Tom et Ardai mais sans plus, même à ce niveau King m’a habitué à mieux …

Par contre le personnage d’Alice avec sa chaussure de bébé m’a clairement gonflé SPOILERS quand elle est morte je me suis dis une chose : bon débarras !

Mais la chose à laquelle j’ai le moins adhéré et que je regrette d’autant plus, c’est vraiment ces pseudo « zombies » mais qui sont tout de même humains avec un zeste d’extra-terrestre … C’est trop pour moi je n’ai pas accroché du tout.



L’idée de départ était bonne, mais la période dans laquelle King a écrit ce livre n’est pas sa meilleure … Je m’attendais à vivre une aventure rythmée et effrayante et au final je n’ai pas ressenti cela : excepté le début du roman je me suis vraiment ennuyée, et je n’ai pas accroché à ces « zombies ». Dommage. Il y a pourtant quelque chose qui m’a poussé a continuer de lire, ce que j’ai fait sans pour autant apprécier …

Au sujet de l’adaptation cinématographique il y avait un casting de choix : Le duo d’acteurs John Cusack/Samuel L. Jackson réunis prés de dix ans après « La Chambre 1408 », moi ça me vendait du rêve … Je l’ai trouvé sympathique mais sans plus, à regarder si vous n’avez rien de bien passionnant à faire de votre journée.
Lien : https://blondreader.wordpres..
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Cellulaire

Les personnes répondant au téléphone deviennent subitement folles. Les rares chanceux à avoir échappé à ce phénomène doivent s'allier pour survivre car les autres essayeront de les infecter par tous les moyens.

Stephen King nous offre une histoire vraiment terrifiante quand on pense à quel point les téléphones sont devenus indispensables à notre quotidien.
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Dôme - Intégrale

J'ai bien apprécié ce long roman où King dissèque les comportements humains les plus divers en situation anormale soit l'isolement complet d'une petite ville laissée à elle-même par la force des choses. Construite de façon à nous tenir en haleine, l'histoire implique plusieurs personnages crédibles, parce que très bien développés. Et leurs comportements et motivations nous les font haïr ou aimer avec intensité! Du politicien hyper corrompu aux sadiques sexuels, du héros effacé aux femmes déterminées, des jeunes surdoués aux drogués chroniques, la panoplie des habitants de cette ville captive et constitue presque une perle d'anthropologie sociale. Quant aux deux éléments clés du dénouement final que certains trouvent faibles, ils m'ont amplement satisfait. La part du fantastique, bien qu'essentielle, reste mince dans ce récit et cela ne lui ôte rien à mon avis. Je vais me souvenir longtemps de Big Jim et de bien d'autres aussi!
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Dôme - Intégrale

Une découverte du monde de King; premier tome où tout se joue, des personnages atypiques et attrayants, une intrigue captivante, en somme un bonheur.

Quelle déception à la lecture du second tome; beaucoup de longueurs et un rythme tellement différents du premier tome, qu'il m'a fallu beaucoup d'efforts pour terminer.
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Dôme - Intégrale

La journée du samedi 21 octobre avait commencé sous les meilleurs augures pour la petite ville de Chester's Mill, dans le Maine. Certains habitants étaient partis à la ville voisine pour faire des courses ou aller au marché, l'équipe de pompiers était en exercice à Castle Rock et d'autres, par contre, étaient venus à Chester's Mill pour profiter des belles couleurs de l'été indien. Claudette, la femme du premier adjoint municipal, suit son cours de pilotage avec son instructeur et survole la ville quand leur avion s'écrase soudainement contre un mur invisible. Une barrière vient d'apparaitre, suivant les limites de la ville de Chester's Mill et la coupant du reste du monde. Dale Barbara, un ancien militaire, qui était en train de quitter la ville à pied suite à une bagarre avec une bande de jeunes du coin la veille au soir, est témoin de l'accident …

Ah, je me demande bien pourquoi je n'ai pas sorti plus tôt ce pavé de ma PAL ! Bon, je sais : c'est parce que c'est un pavé, qu'il n'est jamais facile de trimballer un pavé partout où on va et que j'ai allié sport et lecture pendant une dizaine de jours, le temps que j'en vienne à bout. Et malgré son poids (1,7 kg … je l'ai pesé !), je l'ai dévoré et n'attendais que le moment de m'y replonger dedans tous les jours ! Mais c'est Stephen King et l'homme est doué pour entrainer ses lecteurs dans ses histoires. Dès le départ, la mise en place du dôme ne se fait pas sans pertes humaines et animales et on est intrigué par cette barrière. Mais ce qui m'attirait surtout, c'était de découvrir la vie d'une petite ville coupée du monde, avec les difficultés que cela entraine, en sachant que cela va forcément provoquer des tensions. Il faut dire que King a créé un méchant bien pourri, le second adjoint municipal Jim Rennie, qui m'a très vite porté sur les nerfs. Je n'arrêtais pas de dire à mon chéri : « Oh, il m'énerve, celui-là … et je n'en suis qu'à la page 150 … je ne vais jamais réussir à tenir jusqu'au bout tellement il m'agace ! ». Mais si Jim Rennie a des tonnes de défauts et aucune conscience, il est très crédible … voire même trop crédible ! Il fait froid dans le dos et il m'a parfois rappelé certaines personnes réelles et connues ! C'est fascinant de voir comment il est capable de manipuler les gens et comment ce dôme peut effrayer les habitants, qui ont alors besoin de se voir « diriger » par un meneur. Bien sûr, avec Stephen King, on sait que s'il y a un méchant, il y aura forcément un gentil pour s'y opposer et ce sera, bien sûr, Dale Barbara, l'ancien militaire. Les clans font se former et certaines scènes et réactions ne sont pas sans rappeler des moments de l'Histoire. L'auteur est vraiment doué pour créer des personnages aux dimensions multiples et très réalistes. Je me suis donc régalée à voir évoluer tous ces personnages (et ils sont nombreux). Il y a aussi les enfants qui ont tous des crises pendant lesquelles ils voient tous les mêmes choses : il semble qu'un drame se prépare (on se doute vite de ce qui va arriver) et ce suspense m'a poussé à dévorer les pages encore plus vite si c'était possible ! Et ce drame, quand il survient enfin, j'avoue qu'il m'a secoué émotionnellement, même si je voyais que les ficelles étaient peut-être un peu faciles, un peu éculées mais je n'ai, malgré tout, eu aucun mal à être touchée par ce qui se passait et à m'imaginer la détresse et la peur. Par contre, j'ai été un peu plus dubitative quant à l'explication du dôme, même si elle est totalement possible. L'idée est intéressante mais je l'ai trouvée un peu trop maladroitement présentée et la fin un peu trop brutalement amenée. Toutefois, vu le nombre de pages du roman, je pense qu'il aurait difficile pour King de s'étaler encore sur plusieurs chapitres. Dans tous les cas de figures, les quelques petites choses qui m'ont peu convaincue ne sont pas suffisantes pour tempérer l'excellente impression que je garde de cette lecture !
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Albert Speer : Son combat avec la vérité

Ce livre est un chef d'oeuvre ! Gitta Sereny s'est entretenue de nombreuses semaines avec Albert Speer et a fait beaucoup de recherches et interrogé de nombreux témoins. Elle a pu ainsi retracer la vie d'Albert Speer, de son enfance jusqu'à ses derniers jours.

Le génie de Gitta Sereny est qu'elle fait une analyse très fine de Speer, de sa vie, de ses blessures, de ses manquements moraux, de son intelligence, de ses failles et faiblesses et de sa culpabilité...

Tout au long du récit, bien que l'on sente une affinité avec Speer, elle n'en analyse pas moins les choses avec une rigueur historique et morale que bien des historiens pourraient lui envier !
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Cellulaire

De moins en moins convaincue par King.



Pourtant, avant même de voir les adaptations cinématographiques, j'avais adoré La ligne verte et Shining.



Après avoir lu Cellulaire et un autre livre dont j'ai déjà oublié le nom, je suis bien obligée de réviser mes à-prioris positifs sur "le maître de l'horreur".



Tout simplement ennuyeux, je me suis forcée à le lire jusqu'au bout histoire de passer le temps dans les transports en commun, j'ai failli louper mon arrêt plus d'une fois. Non parce que j'étais captivée, vous l'aurez compris, mais parce que je luttais contre l'endormissement.



J'ai plus souvent ri intérieurement qu'autre chose devant les descriptions qui se veulent effrayantes et porteuses d'une grande tension psychologique.

Un point spécial pour Alice qui m'a particulièrement agacée, au point où (SPOILER) j'ai remercié abondamment l'auteur quand elle est morte. Enfin débarrassée d'elle !



Enfin débarrassée de ce livre, la lecture a été expédiée.



Merci à Roselia11 pour cet échange, dommage que je n'aie pas accroché !
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Cellulaire

C'est clair, il ne s'agit pas du meilleur King. Cellulaire reprends beaucoup d’éléments des précédents livres du King, en résulte peu de surprises, moins de suspens et surtout de sacrés longueurs. Malgré tout, King reste le meilleur et ce roman n'est pas avare en bons moments d'écriture, notamment la fin. Les personnages, pourtant peu originaux pour l'auteur, restent très attachants. Le King reste le King.
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Cellulaire

Cher Stephen (mon héros, mon idole),



Oui, j'avoue, depuis quelque temps je t'avais délaissé (je te tutoie hein, après tout chez les anglophones c'est kif-kif). J'ai même honteusement laissé tomber la série de La Tour sombre il y a quelque chose comme un an, alors que j'en étais à la moitié du 7e tome, le dernier, ce qui me fait des milliers de pages à relire, j'ai honte... Mais je les relirai, parce que c'est vraiment un monument (puis surtout je suis amoureuse de Roland).



Bref, aujourd'hui c'est pas pour ça que je t'écris.



Aujourd'hui je t'écris juste pour te dire que je viens de terminer ton dernier roman (du moins je crois que c'est le dernier, du moins c'est un très récent), et que encore une fois, je ne suis pas déçue. Je dirais même que je suis plus que satisfaite. Allez, soyons francs, je suis aux anges... ça faisait longtemps qu'on s'était pas vus mais c'est comme si on ne s'était pas quittés. J'ai retrouvé ta plume incomparable (avec peut-être une petite touche de subtilité en plus par rapport à avant?), ton petit humour toujours bien placé, tes histoires tordues comme je les aime, ton talent pour me faire vivre à l'intérieur de tes personnages, puis il faut le dire, ton goût incomparable pour les boyaux et autres trucs sanguinolents (mais toujours sans excès, pile poil ce qu'il faut).



Alors moi je dis, tu mérites d'être élu coup de cœur du mois avec ce bouquin, même si le mois n'est pas encore fini.



(PS : je suppose que c'est pas la peine que je te refile mon numéro de portable hein... Tant pis, je te donne juste un RIB alors, pense bien aux zéros)



Amoureusement,

Suny



(lettre écrite en 2007...)
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Cellulaire

1er octobre, Boston, une belle journée en perspective, du moins le début l'eut été...

Clam Riddell, artiste de bandes dessinées, venait d'acheter un cadeau pour l'élue de son coeur et était de très bonne humeur.

Il décida de prendre une glace en ce beau jour et se mit donc dans la file devant chez le glacier se trouvant aux abords du parc de Boston.

Tout allait pour le mieux jusqu'à 15h03.



Soudain, la femme qui se faisait servir et patientait au téléphone agressa le glacier. Avant qu'il ai pu avoir le temps de comprendre cet acte horrible auquel il venait d'assister, Clay entendit un cri retentir du parc, un cri de douleur et de fureur. Lorsqu'il regarda vers le parc, il vit un homme arracher l'oreille de son chien avec ses dents ! Ensuite une jeune fille devant lui dans la file laissa tomber le cellulaire avec lequel elle venait de téléphoner et se mit à attaquer son amie sans raisons apparentes. Des explosions se firent entendre pas loin de là, l'enfer avait commencé...



Les priorités de Clay vont êtres de rester en vie et de rejoindre l'endroit où sont sa belle et son fils. Mais tout se gâte au fur et à mesure et on se demande constamment si il y parviendra.



Quant au roman en lui même, certains fans de S.K. diront qu'il est écrit dans un style plus léger et moins décrit que la plupart de ses œuvres. Cependant j'ai justement apprécié la simplicité d'écriture de ce roman qui donne parfois l'impression d'un témoignage et donc certains seront d'autant plus transportés dans le périple de Clay. Autre point, il est vrai, contrairement à ces habitudes, ici, il ne donne pas tant de détails sur les personnages donc pour certains d'entre eux on arrivera à s'identifier à eux ou les identifier à des proches mais pour d'autres nous aurons une impression de personnages brouillons que l'on ne se représenteras peut être pas toujours bien. Ce procédé est donc tantôt efficace, tantôt mal venu. Mais après tout, dans ce genre de situation, on cernerais certaines personnes davantage et on ne le ferai pas d'autres que l'on oublierais vite. C'est peut-être pour donner cet effet que King a procédé de la sorte...



A la fin du roman, Stephen King nous laisse sur le bord de la route en évitant soigneusement de nous donner quelque réponse que ce soit sur les nombreuses questions en suspend... C'est donc extrêmement frustrant mais ca met en route notre imagination sur un tas d'hypothèse toute les plus terribles les unes que les autres. Il faut donc ne pas détester les fins ouvertes ni d'être frustré sur un "finish". Cependant, c'est un roman qui mérite tout de même le détour, ne serait-ce que pour son ambiance qui est probablement le plus gros point fort du roman.



Vous pouvez retrouver cette critique sur mon blog :
Lien : http://lazonelibre.eklablog...
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Cellulaire

Tres tres bon livre !

Je dois dire que je ne reconnais pas le Stephen King habituel. C'est a dire un King assez vieux et donc culte.

La technologie nouvelle est super bien utilisee surtout l'idee du ver informatique qui infecte la partie inconnue du cerveau humain ce qui rend l'idee de l'attaque terroriste beaucoup plus realiste. Bref a lire d'urgence !
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Cellulaire

Les romans de Stephen King sont, pour moi, comparable à la roulette russe. Je peux complètement adhérer à certains tandis que d'autres me laisseront totalement de marbre. "Cellulaire" fait partie des top : une belle lecture même si elle ne restera pas gravée dans mes souvenirs.



Dans ce roman, l'auteur nous propose un récit apocalyptique : on va suivre le parcours d'un groupe composé de trois personnes : Alice, Clay et Tom qui vont tenter de survivre dans un monde peuplé de "zombie". Pour les fans, ne vous attendez pas à voir les zombies de "The Walking Dead". C'est d'un tout autre genre de zombies qu'on parle : ici pas de contagion par morsure ou virus, simplement par un coup de téléphone. D'ailleurs, j'ai trouvé ce point tout à fait original et assez ancré sur la réalité. En effet, l'auteur appuie sur l'importance de ce gadget dans nos vies et qu'il est, de la même façon qu'un virus, capable de convertir plus de la moitié de la population en zombies. J'ai vraiment trouvé cela hyper ingénieux et ça nous permet aussi de nous questionner : "est-ce que moi aussi j'aurais fait partie des "normaux" ou des "zombies" ?



Pour le côté apocalyptique je valide, mais je passe pour le côté horreur. Pour être honnête, j'ai trouvé que seul le début et la fin du roman était horrifique. Lorsque les détails de l'Impulsion sont passés (transformation, surprise, tuerie ...) et que j'ai compris que l'action allait retomber au point mort rapidement (même pas 150 pages), je me suis dit "Aïe, est-ce que je vais tenir plus de 500 pages ?". Réponse : oui et je pense que la plume de l'auteur y est pour beaucoup. En effet, en dépit des nombreuses scènes sans action, j'ai trouvé que l'auteur est capable de tenir le lecteur en haleine : j'avais réellement envie de savoir ce qu'il adviendrait de nos personnages. Il y a des rebondissements mais aussi pas mal de longueurs. Cependant, je ne me suis pas forcée à finir ce récit.



Côté personnage, je ne vais pas dire que je me suis complètement attachée à eux. Mais ils ne m'ont pas non plus déplu. Le seul petit hic : j'ai trouvé qu'ils étaient un peu trop "intelligents". En effet, dès le début, ils ont compris que les portables étaient en cause avec seulement peu d'indices. En faisant cela, on perd à mon sens du suspens et des transformations par mégarde.



Pour conclure, "cellulaire" de Stephen King est un bon récit apocalyptique. Son point fort est son originalité et de se baser sur des incidences de la vie réelle. Son point faible est surtout lié à ses nombreuses scènes sans action et ses longueurs qui, pour un lecteur cherchant surtout des situations horrifique, peuvent finir par être décus et se lasser rapidement.
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Cellulaire

J’ai acheté ce livre et vu peu après son adaptation ciné et celle-ci était si mauvaise, avec une fin particulièrement debile, que j’ai repoussé la lecture du livre. Finalement le roman est plutôt bon, avec des thèmes chers à King : l’humanité exterminée non pas par un virus créé par l’armée ou une peste vampirique mais une « impulsion » téléphonique qui réinitialise les cerveaux des humains, ceux-ci deviennent des zombies se rassemblant dans des stades baignés de musique sirupeuse...Un groupe de personnes réunies par hasard va tenter de rejoindre un lieu sans « barres » téléphoniques, le personnage principal espérant retrouver son fils dans le Maine.
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Cellulaire

Un événement nommé l'Impulsion a tout changé dans le Monde. Toutes les personnes utilisant un téléphone portable se transforment en une sorte de zombie meurtrier. Rapidement, c'est le chaos. Les "zombies" s'attaquent aux "normaux", ce qui oblige ces derniers à se cacher. Clay, loin de sa famille lors de l'Impulsion, n'a pas de téléphone portable - fort heureusement - et va rapidement rencontrer d'autres personnages, avec lesquels il va tenter de survivre dans cette apocalypse. Et, bien évidemment, il veut retrouver sa femme et son fils.



Il y a deux grandes questions, quand on ouvre ce roman : "comment ça va se terminer ?" et "qu'est-ce qui s'est passé ?". Tout comme les personnages, nous cherchons des réponses. J'étais de plus en plus surprise en voyant l'évolution des "zombies" (qui restent tout de même des êtres humains), et je n'ai pas bien compris leurs motivations, au final.



J'ai bien aimé les personnages de Clay et Tom, moins celui d'Alice qui avait un comportement que je trouvais inquiétant (ce qui peut se comprendre, vu le traumatisme vécu par la jeune fille...). Mais globalement, j'ai trouvé que nous en avions peu d'informations (sauf sur Clay).



Pour moi, Stephen King cherchait à mettre en avant les dangers des téléphones portables et de l'utilisation quasiment permanente que nous en faisons. J'ai également vu une grosse critique de la religion à un moment donné. Le Maître est connu pour faire passer des messages au travers de l'écriture, ceci dit.



Bien que j'ai beaucoup aimé l'idée de départ, j'ai trouvé que l'auteur en avait fait un peu "trop" à des moments, ce qui m'a un peu gâché ma lecture. Néanmoins, j'ai passé un bon moment avec ce livre.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Cellulaire

Waouh. Quelle découverte que ce petit roman de Stephen King. Ayant lu Misery avant celui ci, je savais à quoi m'attendre. Mais quelle surprise ! Impossible de lâcher ce bijou, même pour quelques minutes. Un rythme haletant, une intrigue tellement dans l'actualité de nos jours, avec notamment l'addictiondes téléphones portables. Les personnages ne sont pas trop stéréotypés, et l'on s'attache vite à ces "anti héros" qui, pourtant, deviennent réellement héroïques tout au long du roman. Je ne regrette absolument pas mon achat, et je le relirai sans même hésiter une seconde. Le meilleur Stephen King, et de loin.
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Cellulaire



J'ai été tentée par ce roman car ce dernier est dédié a G Romero, un de mes réalisateurs préférés. Et il est vrai que ce livre est un hommage aux films de zombies.

Le style est parfait, au reconnaît celui de King, l'écriture est fluide, les personnages attachants et les descriptions intelligentes.

Ce roman est diabolique, peut-être pas aussi terrifiant que les autres, mais c'est mon appréciation, mais c'est aussi un texte engagé. en creusant, on découvre un King inquiet de la multiplication des moyens de communication. Il nous fait prendre conscience des dangers des téléphones portables, mais pour autant on est pas dans un rejet total de la technologie, King apparaît conscient des progrès technologiques, il nous alerte simplement. on est pas dans le livre d'un réac!



Encore un très bon Stephen King, suspens et frisson garantis!!!



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Dôme - Intégrale

huis clos original pour une ville brutalement piégée sous un dôme invisible. l'écriture de King permet de se sentir facilement captif au milieu de cette pagaille sans pour autant nous diriger vers un camps (--> alternance de personnage nous posant au plus près de l'action.) le final se fait attendre (il survient dans les 4 dernière pages!) et fait de ce livre un véritable PageTurner. PS : vous pouvez le lire sans souci si vous suivez la série sur M6, elle à pris un tournant radicalement différent et n'a quasiment rien à voir avec les évènement du livre.
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Cellulaire

c'est du très bon King. Son style a évolué et le résultat est pas mal.



Je recommande la lecture de ce roman, pour la facilité avec laquelle King nous attache à ses personnages, pour le côté désabusé et pour le fait qu'il n'y est pas de happy end, c'était inconcevable de faire un happy end pour cette histoire apocalyptique.



Voilà, si nous avions besoin de preuve pour dire que Stephen King et John Carpenter ont un univers commun :



Carpenter adore mettre en scène des anti-héros.

Il adore les fins ouvertes.

Il adore le non politiquement correct et ses films dénoncent les travers de la société américaine.



La prouesse de King, c'est de nous présenter cette histoire via une seule paire d'yeux, celle du dessinateur. Donc on ne sait que ce qu'il sait, on ne voit que ce qu'il voit. J'ai vécu l'histoire comme si je voyais cette aventure au travers d'une caméra embarqué sur l'épaule du personnage!



Et c'est un exercice de style assez intéressant. Certains vont geindre en disant "Oui mais on sait pas si, on sait pas ça!" Oui mais c'est ça qui donne cette drôle de sensation en lisant le livre, qui lui donne un coté désabusé, et donc un coté très réaliste.
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