Comme elles furent tristes ces longues étapes ! Nous avancions sans échanger un seul mot durant des heures, le visage bleui par la bise, les pieds mouillés, l'estomac vide.
Le silence m'était extrêmement douloureux, j'aurais eu besoin de parler, de m'étourdir mais Vitalis ne me répondait que par quelques mots brefs, lorsque je lui adressais la parole, et encore sans se retourner.