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Citations de Yann Dégruel (62)


Lorsque je rentre de ma nuit de veille, j'ai la sensation d'avoir fait un voyage dans un monde utopique idéal et bienveillant où les intelligences sont au service des plus faibles, on prend soin des pathologies sans jugement et ça me donne des ailes ! Un monde que je ne connaissais pas.
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- Tu ne sais pas lire n'est-ce pas ?
- Non...
- Sais-tu ce que c'est qu'un livre ?
- Oui, j'ai vu lire à la messe.
- Alors tu comprends qu'on peut mettre des prières dans un livre...
On peut aussi y mettre des histoires, comme si on nous les racontait...
- Ha... des histoires...
Ces paroles furent pour moi une sorte de révélation.
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- Comprends aujourd'hui, mon garçon...
... que la vie est trop souvent une bataille dans laquelle on ne fait pas ce qu'on veut.
Sans doute c'étaient là des paroles de sagesse, ou tout au moins d'expérience. Mais il y avait un fait qui, en ce moment, criait plus fort que toutes les paroles : la séparation. Je ne verrais plus celle qui m'avait élevé, qui m'avait caressé... Celle que j'aimais... Ma mère !
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Le lendemain, lorsque nous nous rendîmes à Ussel, mon émotion était vive.
Mes camarades de comédie étaient habitués, tandis que moi...
... c'était la première fois.
J'avais fait des cauchemars toute la nuit, il y avait des gens qui se moquaient de moi.
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- C'est donc ça ! Petite gourmande ! C'est cette plante que tu viens manger, petite coquine !
Là-haut, tout là-haut, sur ce piton rocheux poussait une plante sauvage des montagnes...
Une plante que Saba ne connaissait pas, une plante que la chèvre connaissait très bien...
C'était même la raison de ses escapades montagnardes !
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Tendresse vaut mieux que richesse, ce n'était pas d'argent que j'avais besoin, c'était d'affection.
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C'est ici que je suis tombé malade.
- Cet enfant doit aller à l'hospice.
- Il n'en est pas question. Puisqu'il est venu tomber à notre porte c'est que je dois le garder.
On ne laisse pas tomber un enfant avait ajouté Pierre Acquin le jardinier.
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Il nous faut attendre le jour, dit Vitalis, et il s'assit devant le feu, la tête entre ses deux mains.
Je n'osais pas le troubler. Je restais immobile près de lui, ne faisant un mouvement que pour mettre des branches sur le feu. Il me semblait que j'aurais mieux aimé qu'il me grondât plutôt que de le voir ainsi morne et accablé.
Mais il ne disait rien, il ne me regardait même pas, il restait la tête penchée au-dessus du foyer, sans doute il songeait à ce que nous allions devenir sans les chiens, comment donner nos représentations sans eux ? Comment vivre ?
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- Laisse ! Ce sont des mendiants ! [une mère à son enfant]
Mendiants ! Cela n'était pas juste, j'avais chanté dansé, ce qui était ma manière de travailler, quel mal avais-je fait ?
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Il n'est rien de meilleur, rien de plus doux pour l'amitié, que de sentir avec certitude que l'on est aimé de ceux qu'on aime.
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Comprends aussi que si en ce moment tu es sur la marche la plus basse de l'escalier de la vie, tu peux, si tu le veux, arriver peu à peu à une plus haute.
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J'avais attendu ce moment [les retrouvailles avec sa famille] avec une telle impatience fiévreuse et je restais embarrassé, ne trouvant rien en mon cœur à leur dire, pas une parole de tendresse...
Étais-je donc un monstre ? Si j'avais trouvé mes parents dans un palais, ma réaction aurait-elle été différente ?
Cette idée m'étouffa de honte.
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- ... Ré... mi, tu es vivant !
Il y a si longtemps que je te cherche ! Je voulais te dire avant de mourir...
Viens, approche.
... Quand je t'ai trouvé rue de Breteuil ce jour-là...
... tes langes étaient en dentelle,, ta famille était riche...
... Je t'ai emmené avec moi uniquement pour cela...
... J’espérais bien en tirer profit un jour.
- Je sais.
- Oui, mais aujourd'hui ta famille te cherche.
Tiens ! voici leur adresse.
Pardonne-moi, petit, pardonne moi...
Mère Barberin se moquait bien des dentelles !
Elle t'aimait toi...
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Comme elles furent tristes ces longues étapes ! Nous avancions sans échanger un seul mot durant des heures, le visage bleui par la bise, les pieds mouillés, l'estomac vide.
Le silence m'était extrêmement douloureux, j'aurais eu besoin de parler, de m'étourdir mais Vitalis ne me répondait que par quelques mots brefs, lorsque je lui adressais la parole, et encore sans se retourner.
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Je n'étais pas habitué à ces témoignages d'effusion, cela m'attendrit et me fit venir les larmes aux yeux, car j'étais dans des dispositions où le cœur se serre et s'ouvre vite. [les retrouvailles de Rémi et Maître Vitalis, à la sortie de prison de ce dernier]
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Comprends aujourd'hui, mon garçon, que la vie est trop souvent une bataille dans laquelle on ne fait pas ce qu'on veut.
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Nous n'avions commis aucun crime, mais les foules sont souvent ainsi : elles s'en rapportent aux premières apparences et se tournent contre les malheureux, sans savoir ce qu'ils ont fait, s'ils sont coupables ou innocents.
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Je suis un enfant trouvé...
... mais jusqu'à mes huit ans, j'ai cru que comme tous les autres enfants, j'avais une mère.
Lorsque je pleurais, elle me serrait doucement dans ses bras.
Jamais je ne me couchais sans qu'elle vint m'embrasser.
Elle me chantait des chansons.
Pour cela et pour bien d'autres choses encore, je croyais qu'elle était ma mère.
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- Encore cette histoire ?
Mais vous la connaissez par cœur !
- S'il te plaît...
- Grand-Pa...
- Raconte la encore !
- Bon, alors, il était une fois, il y a bien longtemps, une famille de bergers qui vivait ici, sous ce même toukoul !
- Vite ! Vite ! on va rater le début !
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Tu sais combien les cris me font mal ! Si le fouet te déchire la peau, tes cris me déchirent le cœur... Je te préviens donc que pour chaque cri, tu auras un nouveau coup de fouet, et ce sera ta faute. Pense à ne pas me rendre malade de chagrin ; si tu avais un peu de tendresse pour moi, un peu de reconnaissance, tu te tairais !
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