La bonne surprise continue. Je me suis lancé dans cette série après avoir visionné le "Everything Everywhere All at Once" avec Michelle Yeoh (j'avoue un faible depuis "tigre et dragon") qui tourne autour de l'idée de multivers.
Les deux m'ont emballé même si je dois ici me concentrer sur Bolchoï Arena (et oublier Michelle Yeoh?).
Ce n'est pas vraiment un multivers mais une réalité virtuelle. En passant, bizarre l'association de ces deux mots non? Réalité virtuelle ... Oxymore?
Bon, bref, notre héroïne est coincée dans la virtualité et on suit ses aventures là-bas en se demandant quel lien lie ce Bolchoï et notre réalité réelle...
Et cela semble plus compliqué qu'il n' y paraît...
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Alors celle-là, je ne m'y attendais pas ! Alors que je la croyais morte et enterrée depuis des années et voilà qu'arrive quasiment de nulle part ce tome 7, conclusion d'une série débutée il y a 13 ans alors que je n'étais qu'un jeune ado découvrant la BD young-adult par le biais de Soleil et son Lanfeust Mag.
Passée la surprise, je me suis donc jeté sur cet album et je dois avouer que j'ai été un peu déçu. J'ai senti de la précipitation, comme si les auteurs se disaient « bon allez, vite, on a 48 pages pour tout boucler ! ». Attention, le mélange action - ésotérisme est toujours bien dosé, l'histoire tient la route, tous les fils narratifs ont été conclus, mais, je ne sais pas, ça allait trop vite et ils se sont débarrassés de certains personnages et de certaines questions un peu rapidement et brusquement. Même le dessin m'a paru impacté par cet empressement.
Néanmoins, je suis vraiment content que Jean-Luc Sala et Pierre-Mony Chan aient pu mener à terme leur récit et aient réussi à convaincre Soleil de ne pas laisser les lecteurs des six premiers tomes en plan sur une histoire inachevée (surtout que l'éditeur est champion pour ça).
Ainsi la quête de Sofia et Angelo s'achève en même temps qu'une partie de mon adolescence.
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Plus de 5 ans après le précédent tome, le voilà enfin, Ressuscite un autre jour va clôturer la série ésotérique Cross Fire!
En Irak, au pied de la tombe immergée de Judas, Anna, Sofia et Angelo étaient en fâcheuse posture. Pris entre l'ordre des templiers et celui de l'inquisition.
Ce tome est évidemment riche en explication puisqu'il faut que toutess les pièces du puzzle trouvent leur juste place. Ce n'est pas pour autant que l'action est oubliée car nous avons encore une fois un opus savamment dosé en adrénaline, révélation et émotion. Et tout cela jusqu'au combat final où l'on règle le cas de tous les personnages, parfois un peu précipitamment d'ailleurs. J'ai eu l'impression que le cas Marchesi-Angelo ainsi que la prophétie sur le "guerrier élu" n'avaient pas été exploité comme il aurait du.
En tout cas l'histoire trouve sa conclusion, certes avec 5 ans d'attente mais c'est déjà bien d'avoir une fin. Une fin qui est ouverte même si j'ai cru lire que les auteurs ne prévoyaient aucune suite.
Tout au long de cette série, P.M Chan nous a régalé avec ses dessins. Un dessinateur à suivre.
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Le voila enfin ! Il est arrivé un peu comme le saint Graal ! On se désespérait mais le dernier tome est enfin paru. Merci aux auteurs d'avoir voulu terminer cette série qu'on aime tant.
L'esprit de la série est toujours bien présente, égale à elle-même avec de l'action, des rebondissements, de l'humour, de l'ésotérisme, des dessins sublimes qui n'ont pas faiblis... Un vrai ravissement. Même si on est un peu triste de laisser nos héros.
Le petit résumé est bienvenu pour comprendre les templiers et leurs détracteurs. Les explications sont en fait très simples. Le cheminement avec le peu d'indices au fur et à mesure des tomes n'étaient pas toujours simples à comprendre mais la globalité est facile.
Nous avons globalement un très bon scénario pour ce dernier tome. Bien sur le combat final est un peu rapide et attendu. D'autres petits détails n'ont pas l'air d'avoir été exploités comme il était prévu au départ. Comme cette histoire d'élu. Ou la dernière révélation de Marchesi qui tombe complètement à plat. Rien qui nous gâche notre plaisir.
La fin est triste certes mais elle reste positive, car ils ne se laissent pas abattre. Une fin aussi ouverte. Soit pour montrer la combativité des personnages, soit pour permettre un deuxième cycle. Ne sait-on jamais. Plus tars. Avec un autre dessinateur. Ou un autre scénariste. Ou les deux...
En tout cas les auteurs nous auront régalé et réservé des surprises jusqu'à la fin.
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Un tout grand merci aux éditions du Rocher pour m’avoir permis de découvrir cette BD qui est passé sous mon radar. Avant d’avoir la version papier, j’ai pu feuilleter les premières pages sur Calaméo.
Si au cours des 15 dernières années vous avez vécu dans une grotte ou dans un pays culturellement inintéressant, vous n’avez pas pu échapper à la vague déferlante des ouvrages ésotériques. Les Da Vinci Code, Les Marcas et autres ouvrages mettant en scènes des mystères liés à la descendance du Christ ou à d’autres bondieuseries du même genre pullulent sur les étagères des librairies.
Encore une fois, il s’agit d’une énième intrigue autour du Christ, du Graal, de sa descendance et des Templiers. Dès le début, j’ai été saisi par la similitude entre le Da Vinci Code et Indiana Jones et la dernière croisade. D’ailleurs, c’est à cette dernière œuvre que j’ai pensé lorsque Indy rencontre pour la première fois Walter Donovan et où on fait mention de la quête du Graal. Puis, à la fin du film, la rencontre avec le chevalier templier avant de mettre la main sur la coupe du Christ. D’ailleurs, la représentation du Graal dans cette BD est un gros clin d’œil au film.
Avec cette BD, on tire sur toutes les grosses ficelles de l’ouvrage plaisir ésotérique : Templiers, Jésus-Christ, Graal, Rennes-le-Château et l’abbé Saunière, Israël, Écosse, Seconde guerre mondiale, sociétés secrètes, Vatican, franc-maçonnerie et … Le scénariste Erick George-Egret nous sert une histoire bien rythmée mais tombe dans certains clichés mais après tout, c’est un one-shot. L’ambition de cet album, c’est de nous servir un tour d’horizon des mystères ésotériques sans être obligé de décliner l’histoire en plusieurs volumes. Notons tout de même que si Codex Sanguinis avait eu 10 à 15 pages supplémentaires pour combler des absences et apporter quelques précisions, cela aurait été un petit plus.
En me renseignant sur les auteurs, quelle surprise de découvrir qui se se cachait sous le sobriquet d’Erick George-Egret. Le scénariste est mieux connu sous le nom de Gordon Zola, auteur de polar humoristique. L’auteur s’est déjà frotté auxx mystères avec Mozart est là ! : Le secret des francs-maçons et The Dada de Vinci code. Notez également qu’il y a plusieurs références amusantes. Primo, la Librairie du Léopard, l’éditeur et point de vente des romans de l’auteur. Secundo, la référence faite au roman « Les voyageurs noirs ». Roman écrit par Erick George-Egret et publié aux éditions du Rocher. Tertio et peut-être la plus suggestive, la ressemblance physique entre le scénariste et le personnage principal. Peut-on parler d’auto-congratulation ? J’en parlerai avec Gordon Zola lors de la Foire du livre de Bruxelles.
Question coup de crayon et mise en couleurs, nous avons droit à quelque chose de réaliste et d’expressif. de la part de François Mougne. Le cadrage est osé pour certaines planches, les découpes en coin renforcent le dynamisme du récit et évitent les temps morts. Le coup de pinceau de de Yoann Guillé s’accorde à merveille avec le récit et le dessin. Il aime jouer avec de nombreuses couleurs et avec la lumière, ce qui rend l’ambiance très agréable.
En conclusion, hormis la question de l’auto-congratulation du scénariste, on a un album d’une bonne facture. L’histoire et le dessin s’accordent bien. Une mise en couleurs plaisante. Le récit aurait mérité quelques pages de plus. Le moment plus étrange, c’est à la page 52 et la façon dont on parle de la création de la franc-maçonnerie qui tient en une seule case. Là n’était pas le sujet de l’ouvrage mais j’ai tout de même eu un grincement de dents. Sinon, retenez-bien que c’est une BD à lire, sans prise de tête avec de multiples rebondissements et de flashbacks.
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J'adore cette série depuis le début et il a fallu longtemps pour la voir se clôturer enfin. Est-ce le fait qu'il se soit passé plusieurs années entre le 6 et le 7, est-ce que la série a été terminée prématurément d'un commun accord entre les auteurs... toujours est-il qu'il y a un étrange sentiment de précipitation. Fondamentalement l'album est structuré, bien dessiné et pas moins "action" que les autres, mais l'on a le sentiment d'une moindre implication. Pierre-Mony Chan a fait une grande pause personnelle dans ses albums pour se consacrer notamment à l'illustration freelance (il a d'ailleurs bouclé un financement participatif de son art-book https://fr.ulule.com/artworks-girlsnguns/news/) et sa page facebook indiquait un clash financier avec l'éditeur soleil probablement à l'origine de la pause.
Cette série découverte aux tout débuts de PM Chan (qui a grandement progressé entre-temps) reste un peu à part pour moi, notamment du fait du sujet qui avait été le coeur d'un jeu de rôle que j'avais auto-édité il y a (pfiouuuuu des années!) et la dynamique des illustrations me rappelle furieusement maître Shirow sur Appleseed. Bref, CF restera l'une des meilleures séries action-ésotérique de Soleil dans une belle alchimie de blockbuster et de scénario intelligent. A relire d'une traite probablement pour perdre ce petit sentiment de déception éprouvé à la lecture du dernier volume. En attendant impatiemment la suite des production de Pierre-Mony Chan, étoile montante de la jeune génération de bdistes.
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Lors du dernier lag ayant secoué le Bolchoi, Marje s’est retrouvée coincée dans cet univers parallèle, sans possibilité de retourner dans son corps et de déposer ses lunettes de réalité virtuelle. Sa popularité grandissante au Bolchoi, due à des exploits teintés de violence brute, la plonge au milieu d’un conflit entre multinationales virtuelles : Titanica et le Bogi. Alors que son enveloppe corporelle perd peu à peu en autonomie, elle se fait transférer dans un centre médical spécialisé pour tenter de la faire revenir dans la réalité, à la plus grande inquiétude de ses amis, de son compagnon, et de son professeur d’université.
Ce second tome nous tient encore une fois en haleine, avec des dessins magnifiques nous faisant découvrir des coins reculés de l’univers. Les auteurs jouent sur les codes des métavers et des jeux vidéo, avec des scènes d’action soignées et un soupçon d’originalité qui pimente la lecture.
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Marje est dans le coma dans la vie réelle mais est restée coincée dans le bolchoi. Ce qui fait qu'elle continue à participer à la simulation. Ses amis veillent sur elle mais ne peuvent la protéger de Koshika insuportable trublion qui cherche à l'éliminer. Prise en tenaille entre différentes entreprises multinationales, Marje essaie de rouver des solutions pour ne plus s'enfoncer et d'éviter les différents pieges tendues.
Dessin réaliste avec des décors précis et trés détaillés, qui magnifie le jeu.
Histoire étonante qui rebondit sans arrêt.
A lire.
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Très bonne suite de ce duo français, où l’on retrouve Marje qui continue sa conquête spatiale à travers la simulation. Forte de ces précédents succès, elle a maintenant les moyens et les alliés d’accomplir ses objectifs et de découvrir l’univers à sa guise. Mais que ce passe t’il lorsque le virtuel prend le pas sur le réel ?
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Second tome et accélération !
Après un premier tome qui installe l'ambiance et l'univers, on entre dans le dur du scénario. Les intrications entre le monde réel et le monde artificiel se font de plus en plus épaisses et le rythme s’accélère d'autant.
Haletant et trépidant, dessins et couleurs participent toujours autant à l'ambiance et accompagnent le lecteur dans une parenthèse rétro-techno-futuriste hyper plaisante.
Vivement la suite.
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Une histoire sympathique sur le Graal revisité, aau travers des siècles...
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On avait abandonné Marje dans une situation difficile à la fin du tome 1, et les choses empirent largement en ce début du tome 2. Celle-ci se retrouve en effet coincée dans le jeu. Tandis que les rancœurs montent, que les factions se déchirent, et que les mystères s'accumulent, notre héroïne doit affronter l'idée que son corps se détériore, lentement mais sûrement, et ni elle, ni ses amis ne peuvent rien y faire.
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J'avais un peu peur de ne jamais voir la fin de cette excellente série, mais ma patience a été récompensée (5 ans d'attente tout de même) : très bon tome final ! On a bien toutes les clefs des questions posées dans les tomes précédents, et les auteurs ont le bon gout de clôturer ce cycle proprement avec une fin ouverte certes mais qui ne nous laisse nullement sur notre faim :-). Les auteurs mélangent avec toujours autant de bonheur les codes visuels du manga et de la BD "franco-Belge".
Au final une série (relativement) courte qui se tient (et se lit) très bien et qui a su garder jusqu'au bout une qualité de dessins et de scénarios.
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A la fin du très prenant tome 1, Marje se retrouvait coincée dans le Bolchoi à cause d'un lag.
Dans ce nouvel opus, Marje est toujours coincée et on replonge dans une guerres des consortiums de l'espace.
Je dois avouer avoir été déçue par la lecture. J'ai confondu certains personnages et j'aurais apprécié un petit rappel en début d'ouvrage avec les "photos" des perso, leur fonction, à quelle occasion ils ont rencontré Marje. En gros, le petit "cahier de notes perso" de Marje. Et pourtant, j'avais lu le premier tomes seulement quelques semaines avant de lier le second.
J'ai eu l'impression qu'il manquait quelque chose pour que j'accroche, dommage...
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Hier, j'ai lu et terminé le second tome de BOLCHOI ARENA !
Je n'aurais qu'une chose à dire : IL ME FAUT LA SUITE !
La BD commence là où on l'a laissé et nous continuons de suivre Marje, notre héroïne au drôle de destin, qui reste bloquée dans le Bolchoi (une réalité virtuelle).
Ce tome se concentre moins sur le côté jeu-vidéo et davantage sur les questions que peuvent soulever les réalités virtuelles. C'était un tome riche en rebondissements et révélations, j'ai été happée par les images et l'histoire. Aussi, à leurs manières, les auteurs ont réussi à créer, en quelques cents cinquante pages, une réalité virtuelle où j'ai aimé me plonger.
Je vous conseille vraiment cette BD. Et si, pour le moment, deux tomes seulement sont sortis, j'ai lu que trois autres devraient arriver. Plus ou moins rapidement ;)
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