Yoneda Kou

Un boss Yakuza masochiste dépravé et son garde du corps impuissant... Voilà un couple pour le moins intrigant et étant assez preneuse de thèmes BDSM et de personnages émotionnellement endommagés j'ai décidé de tenter ma chance avec les deux premiers tomes de Twittering Birds Never Fly, que j'avais vu plusieurs fois recommandé autour de moi.



D'un point de vue graphique Twittering Birds Never Fly ne s'en tire pas trop mal, avec un graphisme assez rigide mais néanmoins pas désagréable et il ne s'agit pas un manga explicite visuellement : l'anatomie des personnages est donc artistiquement floutée quand cela est nécessaire.

Mais l'innocuité visuelle n'empêche pas un contenu parfois rude, et j'ai à plusieurs reprises buté sur les discussions plus ou moins étranges et détachées d'abus sexuels et quelques scènes de gang-bang mafieux...

La relation prends son temps pour se mettre en place, et une bonne partie de ce premier tome est en fait consacré à la relation entre Yashiro (le Yakuza) et son meilleur ami Kageyama, dont Yashiro est amoureux et qu'il jette dans les bras d'un autre homme avant l'entrée en scène de Doumeki (le garde du corps)...

La dynamique complètement dysfonctionnelle des personnages et leurs problèmes sont pourtant intéressants, mais le côté mafieux de l'histoire n'a pas su me captiver et rétrospectivement je me rend compte que j'ai été rebutée par l'aspect caricaturalement excessifs du masochisme de Yashiro et de la représentation du fonctionnement des Yakuza, ainsi que certaines facettes assez peu subtiles de la construction des personnages, notamment autour des thèmes d'agression sexuelle que Yashiro et Doumeki ont subi ou dont ils ont été témoins dans le passé. Il y a clairement un côté "psychologie de comptoir" qui dessert à mon sens les personnages comme le récit.

Autant je serais curieuse de lire la suite à l'occasion, autant je n'investirai probablement pas dans la suite de cette série qui n'est manifestement pas tout à fait faite pour moi.

Plusieurs courtes nouvelles assez sympa. Bien dans l'esprit Yoneda avec des persos un peu torturés aux belles gueules renfrognées.
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J'avais beaucoup entendu parlé de ce manga qui a fait l'oeuvre d'une adaptation cinématographique au Japon, mais une fois de plus, je suis tombé sur un yaoi caricatural, qui est certes bien écrit mais qui reste trop ancré dans les clichés habituels pour me convaincre. Enfin un graphisme agréable pour ce genre ! C'est la première chose à laquelle j'ai pense en effleurant les premières pages, enfin un yaoi avec des gueules qui ne sont pas pointues et des mecs qui ne ressemblent pas à des filles ou à des transgenres ridicules, quant à l'atmosphère, elle est cosy. Le dessin est soigné, c'est un point sur lequel j'accorde beaucoup d'importance. Mais l'histoire... ouh là là, c'est une autre paire de manche. Encore un "uke" sensible et ultra geignard qui ne comprend pas ce qui lui arrive car il est attiré par des hommes qui le font souffrir, il refoule énormément cette part en lui et fait son numéro de pleurnicheuse devant la difficulté a accepté cette nouvelle relation durant toute la durée de ce one shot. Le seul aspect positif au tableau reste pour moi Togawa dont la personnalité de bad boy reste très bien travaillée. Je n'ai pas vu de réelle profondeur mais juste un très beau recoloriage de tout ce qui se fait habituellement dans le yaoi.

Manga yaoi très plaisant à lire. L'histoire est attachante et on ne peut que se réjouir de cet amour qui nait entre deux amis. Les dessins sont très jolis et expressifs.

Kou Yoneda aime faire changer de bord l'un de ses personnages dans ses histoires, Togawa était sa victime dans le labyrinthe des sentiments, ce coup ci il s'agit d'Onoda, son ex-collègue, qui, presque sur un malentendu va prendre connaissance des sentiments de Deguchi, un ami de longue date, à son égard précisément au moment où il commencera à se poser de sérieuses questions sur son orientation sexuelle. Hésitations, peurs, attentes et peut-être même triangle amoureux? Chaque personnage sonne si juste qu'on a parfois envie de lui talocher l'arrière du crâne quand il hésite précisément là on on aurait hésité, là où l'on a peut-être hésité à une époque et où l'on s'en est voulu de ne pas avoir agit plus vite/ tout cours.

Encore une fois nous avons là une auteur que j'apprécie beaucoup pour la profondeur qu'elle apporte à ses personnages, leurs réactions sont sensées et encore une fois on y croit.



Je ne peux pas dire grand chose de plus sans risquer dévoiler une partie de l'histoire donc il s'agira d'une critique très courte. Retenez juste que l'histoire est belle, les dessins doux et si vous avez aimé le labyrinthe des sentiments vous serrez heureux d'appercevoir Shima de ci de là, et si vous ne l'avez pas encore lu vous devriez en avoir envie une fois ce tome terminé.



Points forts : La justesse des sentiments, mettez de coté le fait qu'il s'agisse d'un yaoi et acheter ce manga pour l'histoire d'amour derrière. Oubliez les yaoi avec des bites et des culs toutes les trois pages et appréciez une véritable histoire d'amour et de vie d'adultes et non de porno.

Points faibles : Très terre à terre. Là tout de suite ça ne me dérange absolument pas mais parfois je préfère lire une histoire avec un peu plus de magie. Mais quand on l'achete en sachant cela (ce qui était parfaitement mon cas) je n'arrive pas à trouver de vrai point négatif.
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Alors avant tout, c'est clairement pour un lectorat averti et 16/18+, il y a des scènes bien explicites, nos personnages sont torturés et il y a du SM.



Voilà, si je vous ai perdu, laissez-moi quand même vous parler de l'œuvre.

Parce que pour la fan de Yaoi que je suis et qui déteste le SM.

J'ai pourtant adoré ce manga.😍😍



On a tout de suite une ambiance sombre et désarçonnante.

On est face à deux personnages qui sont sur le papier très opposé !

- Yashiro, un yakuza masochiste et vivant un amour à sens unique. 😭

- Doumeki, un ex-policier taciturne et peu bavard. 🧐



Ce qui va les lier, c'est un contrat. Puisque Doumeki va devenir le garde du corps de Yashiro. Et c'est alors que va naître une relation complexe, ou les secrets et les traumatismes s'entremêlent et où le lecteur est baladé entre un quotidien dangereux et une relation charnelle à sens unique.



Et c'est cette dualité, ce sentiment que les 2 hommes restent fidèles à eux même sans jamais céder à leur environnement pour justifier leurs actes qui m'a le plus séduite. 😍



Parce que oui, on pourrait penser que ça m'aurait rebuté sur le papier, surtout après ma mésaventure avec un autre titre semblable : Viewfinder 😅



Mais c'est tout le contraire et c'est essentiellement pour ça que je voulais en parler avec vous et que je suis assez curieuse d'avoir vos retours ! 😁



En faisant cette review, j'ai pu voir que le manga avait eu 2 adaptations en Films, un ONA et un OAV. Ce qui témoigne plutôt bien de son succès ! 😍

La relation de nos héros commence à s’effriter et j’ai craint pas suite. Je me suis demandé tout du long comment cela allait finir pour eux. Yashiro a pris sa décision et j'ai eu peur de son choix. On rentre de plus en plus dans les conflits mafieux qui arrivent à son point final. Pour cela que malgré tout ce tome est centré dans le suspense et l’action.



J’ai beaucoup aimé ce tome qui conclut efficacement ce premier acte. Ça fait mal émotionnellement parlant, mais j’ai apprécié et je suis curieuse d’où va nous embarquer la mangaka pour la suite de la série et promet de nous chambouler encore plus.

Qu’est-ce que je l’attendais ce tome et je n’ai pas été déçu. Les deux héros tombent enfin les armes. C’était très passionnel, intense, tendre et douloureux à la fois. Voir Yashiro déstabilisé émotionnellement m’a plu. Évidemment, on sent que cette transition va chambouler bien des choses et que c’est très loin d’être de bon augure.



Encore un tome de qualité, bien écrit et dessiné. Je suis in love de l’écriture, de la relation des héros et de l’intrigue de plus en plus passionnante.

Un tome dans la continuité du précédent. Une intrigue solide, de l’action, de nouveaux personnages, un peu d’humour dans cette ambiance principalement sérieuse. Yashiro est de plus en plus dérouté par Dômeki qui devient lui davantage entreprenant et protecteur. J’adore toujours autant la relation complexe et tordue qu’il y a entre eux. La fin annonce que les choses sérieuses vont se mettre en place et on a hâte.

Le tome traite davantage autour de l’intrigue mafieuse. En parallèle les personnages évoluent, Dômeki gagne en assurance et en violence. Ses sentiments envers son patron changent de plus en plus.



J’ai beaucoup apprécié ce tome qui augmente en puissance en termes d’intrigue et de la relation entre des protagonistes. L’aspect psychologique des personnages est toujours autant la force de cette série qui est pour moi l’une des meilleures du genre.

Une histoire sympa qui traite de sujets un peu différents comme l’amour à distance le harcèlement au travail. Les dessins sont jolis. Le bémol que je mets se trouve au niveau des dialogues : j’ai souvent eu du mal à savoir qui parlait. Mais le tout reste très sympa à lire.

Je ne suis pas fan des yaois, à cause de leurs graphismes trop calqués les uns sur les autres. Twittering birds never fly ne fait pas du tout exception à la règle, et en plus, bénéficie de bulles mal définies qui amenuisent le confort de lecture. En revanche, le manga peut compter sur une intrigue cohérente et franche baignant dans un univers non cousu de fil blanc, porté par des personnages très forts qui ont certainement beaucoup de choses à partager et à nous apprendre.
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J'ai retrouvé les personnages de ce manga avec plaisir. Je suis pressée de lire le tome 3 qui a enfin été annoncé au Japon. La fin m'a particulièrement touché.

Très bon manga, j'ai été surprise de voir un Yakuza soumis. J'aime le petit jeu entre lui et son garde du corps.

Sans être transcendant, c'est un manga qui se lit plutôt bien. Je ne suis pas très fan du graphisme mais l'histoire est assez touchante. Un jolie résultat même s'il n'est pas indispensable dans une mangathèque.

J’ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles. Dommage que la première soit si courte, j’aurai aimé plus de chapitres avec ce couple que j’ai trouvé très touchant malgré le milieu atypique dont ils évoluent. Il y avait moyen de mettre en place un truc plus poussé avec le personnage de Masato.



Celle d’après j’aurai aimé aussi plus de détails mais elle est bien telle quelle grâce à sa chute toute mignonne que j’adore.



La dernière, dans le garage, était sympathique, plus longue que les autres pour le coup, mais c’est celle qui a le moins matchée ou transcendée.

Relecture de l'un de mes mangas préférés de Kou Yoneda. C’est le spin-off du Labyrinthe des sentiments. Déjà, j’avais beaucoup aimé ce dernier, mais celui-là est clairement au-dessus. On suit Onoda, qu’on connait déjà, qui se lie d’amitié avec un certain Deguchi.



C’est une tranche de vie assez classique mais qui se dégage une atmosphère qui m’a énormément plus au fil des chapitres. J’ai aimé être dans la tête de Deguchi qui est amoureux de Onoda. J’ai ressenti toutes les émotions de son mal-être de ses sentiments qu’il pense non partagés. J’ai aussi beaucoup aimé l’évolution de Onoda qui est logique et maladroite.



Les deux personnages sont très attachants et humains avec leurs maladresses et secrets. Le couple qui se forme est mignon et touchant. J’ai passé un excellent moment de lecture et je n’aurai pas boudé avoir davantage de chapitres avec eux tellement je les ai adorés.

Relecture de ce manga qui je crois m’avait fait découvrir à l’époque cette mangaka que j’adore et suis depuis chacune de ses sorties. J’ai apprécié l’approche de l’histoire et de la romance qui se fait toute en douceur entre ce boss désinvolte et de Shima, employé tout fraichement débarqué dans l’entreprise semblant solitaire et timide.



La relation se fait naturellement, mais c’est sans compter la psychologie de Shima qui va tout faire basculer. Sa personnalité est touchante, on comprend assez vite ses failles et tout le mal être qui l’accompagne. J’ai été ému également par le passé et Togawa et sa personnalité certes insouciante mais toujours positive malgré son vaincu. Sa sincérité de ses sentiments envers Shima m’a plu.



La romance est jolie avec des moments difficiles, une progression dans la reconstruction des personnages face à leur démon mais avec de l’espoir au bout du tunnel.



J’ai adoré le chara-design et l’écriture de l’histoire réussie du début jusqu’à la fin. Des chapitres bonus très cool et je n’aurai pas boudé d'en avoir plus tellement je ne voulais pas quitter les personnages.

J’ai apprécié ma lecture, c’est une histoire plutôt classique ente deux collègues de travail. C’est une histoire réaliste, bien menée, toutes les décisions et les choix semblent plausibles dans la vrai vie. On est dans une histoire à base de “Je T’aime moi non plus” plutôt sympathique et rafraichissante.



J’ai bien aimé la psychologie des perso, leurs background sont travaillés, ils ont tous les deux un passé compliqués, mais il y en a un qui a vraiment décroché le ponpon. Ainsi, l’un va avoir le goût du risque et le désir de s'en sortir, et l'autre une peur profonde de ses propres sentiments.



Ne vous attendez à rien de fou mais laissez vous happer par ce petit yaoi aussi simple que rafraichissant🥰
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4 années sont passées après les événements du tome précédent. Tout a changé, ou presque. Yashiro s'est rangé dans un casino… illégal. Faisant une croix aux Yakuzas, du moins indirectement. Dômeki lui a décidé d'intégrer la famille Sakura en tant que Yakuza.



J'ai été conquise par ce nouvel ‘arc' de la série. Si j'étais déconcerté, j'ai adoré les changements. Les personnages sont toujours les mêmes : Yashiro et son humour sarcastique et Dômeki et son côté taciturne légendaire. Mais ils ont évolué et on les redécouvre, avec plaisir, d'une façon nouvelle. Je trépignais d'impatience du moment où les héros allaient se retrouver après toutes ces années.



Un très bon tome, qui se finit de façon ultra frustrante. Ça va être long l'attente jusqu'au prochain tome. Vite la suite !