Ouvrage collectif divisé en chapitres. Historiens, philosophes, écrivains, comédien, artiste, parlent de ce que la peur représente, sa place en chacun de nous ou au sein d'une société; d'où vient-elle, par qui vient-elle, pourquoi est-elle véhiculée ou pourquoi est-elle si présente.
Le sujet me semblait intéressant mais certains chapitres étaient difficiles à ma compréhension et donc rébarbatifs. Par contre, j'ai bien aimé les passages où un artiste de cirque parle de son métier, et un chapitre dans lequel l'auteur fait référence à de nombreux films de cinéma. C'était plus concret.
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J'ai tout d'abord trouvé ce livre très frustrant. L'essai qui a donné le nom au livre et consacré à la destitution (débâcle ?) des intellectuels n'est en réalité que le préambule d'un recueil d'articles parus pour beaucoup dans la revue Cités, ou d'interviews parus dans la presse. L'essai sur le sujet est assez court et je l'ai trouvé peu argumenté, plein d'idées toutes faite et assez superficiel. La thèse se résume en trois points : 1) le marketing a envahi la sphère culturelle 2) les media sont devenus dominants 3) l'université est en grand danger depuis qu'on veut y introduire un système d'évaluation. Bref, c'est très décevant.
La suite est meilleure. Certes on n'échappe pas à certains articles envahis de platitudes (celui sur internet par exemple) mais dans l'ensemble, il est agréable de lire cette prose de moraliste. On sent que l'auteur est nettement plus à l'aise lorsqu'on aborde les sujets de son domaine de prédilection : la philosophie politique.
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