Poète aux milliers d'alexandrins, souvent déroutants pour le lecteur peu habitué à la poésie contemporaine, mais c'est bien l'un des rôles du poète que de provoquer des sorties de route, des égarements dans les petits chemins de l'imaginaire, voire des vertiges dans les profondeurs de l'âme. Méditation, mémoire, doute, vertiges sont les ingrédients de son écriture à nulle autre auteur pareille. A nulle autre hauteur... car ses écrits empiètent régulièrement sur les bas-côtés de la philosophie, avec des réflexions sur le temps, la sagesse, le doute, le néant, la langue et le travail tellurique de l'écriture.
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Une très belle langue, vigoureuse belle mais simple. La sensibilité de l'auteur transparaît dans chacun de ses mots et il a une façon bien à lui de nous faire sentir le temps qui passe dans une vie. La période historique dans laquelle s'ancre l'histoire est assez peu racontée (autour de l'élection de De Gaulle à la présidence) C'est l'histoire de la fin d'un monde, celui d'avant les guerres, et bien sûr une histoire d'amour avec tout ce qu'il "faut" de tragique là encore l'auteur est aussi fin psychologue que conteur
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