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Critiques de Zach Howard (44)
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The Cape : Fallen

Dernier tome paru concernant l'histoire d'Eric et sa cape, toujours la même recette : de la haine, de la vengeance, du sang, de la brutalité.





On lève le rideau sur des souvenirs d'enfance, parfois bons, parfois effrayants, tout en dévoilant un interlude sanglant qui se déroule entre les événements décrits dans le premier tome.





C'est d'une horreur et d'une brutalité incroyable et l'ensemble est de qualité, comme pour les tomes précédents. Cette série de trois tomes se lit facilement et rapidement mais vous laissera la sensation d'un coup de poing à l'estomac. Prenant et hallucinant de violence.
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The Cape : 1969

Après avoir lu The Cape, c'est avec avidité que j'ai lu cette suite, ou plutôt prequel à l'histoire d'Eric et de sa cape.





Avec toujours la même équipe de choc aux commandes, la qualité est au rendez-vous au niveau dessin et colo.





Pour ce qui est du scénario : c'est toujours aussi noir, brutal et sanglant ! On va ici suivre l'histoire du père d'Eric et Nicky lorsqu'il est en mission pendant la guerre du Vietnam.



Attachez vos ceintures parce que vous serez projetés dès les premières pages au coeur de l'action !



Cet album raconte comment la cape a obtenu le pouvoir de faire voler son porteur et pour moi, ça reste un peu obscur comme explication. C'est la raison pour laquelle j'ai mis une note un peu plus basse qu'au premier opus.



L'explication n'en est pas une :





Un deuxième passage que je n'ai pas du tout compris :







Hormis ces passages obscurs, le reste du récit se tient et on voit les similitudes entre le père et le fils. On peut par contre s'interroger sur cette inclinaison à la vengeance et à la haine. Est-ce que le don en est la cause ou seulement l'instrument ?





Un troisième tome est sorti cette année : "The Cape : Fallen" que je me suis empressée de le lire à la suite de celui-ci et il est également très bon.
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The Cape

J'ai été conquise par le visuel de ce comics, les dessins et la colo sont en parfait accord avec le récit. Quelle équipe de choc d'ailleurs au scénario, au dessin et à la couleur !





Le récit n'est pas complexe et part d'une idée assez simple dans ce premier tome. On a un homme qui, dans son enfance, est tombé d'un arbre et s'est gravement blessé. A la suite de ce jeu avec son frère qui a mal tourné, sa mère se débarrasse de sa cape de super héros à laquelle il est extrêmement attaché et même dépendant, pensant que c'est à cause d'elle que le gamin s'est blessé en voulant voler pour de vrai.





Cet événement est le déclencheur d'un traumatisme que le gamin se trimballera toute sa vie et qui provoquera cette envie de se venger de tout ceux qui, volontairement ou non l'ont blessé.





A l'heure ou j'écris cette critique, trois tomes sont disponibles et celui-ci raconte l'accident et résume la vie de notre anti-héros. Pour connaître l'origine du pouvoir de la cape, il faut lire le second tome.



L'histoire est sombre, brutale et sanglante. On y accompagne un homme qui tombe dans la déchéance et qui accuse le monde entier de son malheur sans jamais se remettre en question. Evidemment, la situation tourne au drame absolu.





Un chouette récit qui met en avant les faiblesses de notre esprit et qui montre la facilité avec laquelle on bascule dans la haine plutôt que de se remettre en question.





J'ai également beaucoup apprécié les citations qui ponctuent le récit, elles sont glaçantes de vérité !
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The Cape

The Cape édité chez HiComics est un récit trop rapide et frustrant. Récit de cape sans super-héros, il a tout ce qu’il faut pour être une merveille dans son approche d’une personne brisée qui sombre à mesure qu’elle prend son envol. Mais on reste sur notre faim avec une conclusion bien trop rapide et finalement facile. Et pour une première fois, c’est le travail éditorial de HiComics qui m’aura aussi mené en erreur et déception, pour un récit dont j’attendais plus après lecture de la quatrième de couverture.


Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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The Cape : 1969

Prequel d’un super (sans super) one shot qui met une grosse claque . Mais au final, The Cape 1969 réutilise la même recette sans la même saveur. C’est pourtant nerveux et crade mais sans véritables fond et avec une forme moins inspirée. Titre qui va s’adresser aux complétistes, aux fans de Joe Hill? et aux fans du Vietnam. Message à ces derniers, lisez du Punisher…mais je crois que c’est déjà fait.


Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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The Cape

Ernest Hemingway disait que c'est toujours dans l'innocence que le mal véritable prend sa source. Cette affirmation fait très peur. En l'occurrence, on l'observera comme tel alors que rien ne prédisposait Eric à devenir un monstre. Certes, il y a eu l'élément déclencheur à savoir un tragique accident qui a bouleversé sa vie durant son enfance. Cependant, il faudra s'accrocher pour croire à ce terrible basculement qui va le retourner contre les gens qui l'aimaient. Bref, c'est la descente aux enfers d'un loser.



Le mythe du super héros prend un sacré coup car c'est la version bad du jeune qui découvre qu'il a des pouvoirs. Le récit demeure captivant jusqu'à la fin. C'est un one-shot qui se lit très bien.



Je terminerai par cette citation qui est mon credo : La loose attitude, c’est la poule, qui déplumée, attend sagement qu’on la tue pour la mettre au four. La win attitude, c’est la même poule qui continue de courir, même après qu’on lui a coupé la tête…
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Wild Blue Yonder : Les Aventuriers du ciel

Le première surprise de ce très bon comic vient des dessins. Zach Howard a commencé à publier dans les années 2000 et n’a pas une biblio très fournie, hormis The cape sorti en France et doté d’une bonne réputation. Son style me fait penser à un mélange de Vatine et de Travis Charest (excusez du peu!). Avec sa propre originalité (notamment une étonnante utilisation des trames pour ombrer ses dessins, un peu comme dans les Manga), il propose un dessin très encré, parfois sales, au découpage serré et toujours très propre techniquement. J’adore! Son design des engins est de style post-apocalyptique type Mad-Max. On a vu plus inspiré concernant les engins, mais l’atmosphère générale de la BD est réussie et décrit un univers classique du genre, crasseux, à la fois technologique et bricolo. Les films de George Miller sont clairement la première inspiration de cet ouvrage qui met en opposition un groupe idéaliste (incarné par le formidable personnage de Cola, super-pilote éternelle optimiste dont la foi en l’homme est indestructible) et un autre, militarisé, hyper-hierarchisé derrière le Juge, chef nihiliste qui tente de réunir une élite devant recréer l’humanité avant l’élimination du reste de l’humanité… J’ai aimé outre la maîtrise graphique et la vraie personnalité de ce dessinateur, une cohérence et une implication dans un projet personnel, non issu d’une grosse machinerie.



Comme tous les post-apo la différence joue à peu de choses et ici à un relationnel original entre les personnages: le cœur de l’équipage de l’Aurore repose sur une famille (la mère commandante, le père ancien pilote et la fille, héroïne de l’histoire) confrontée aux nécessités militaires de la survie face aux attaques du Juge. Peut-on être mère quand tout un équipage compte sur vous? La fille pilote peut-elle vivre avec une mère qui refuse de se comporter comme telle? Peut-on encore avoir confiance en un étranger et croire en l’amour dans ce monde sans espoir? Wild Blue Yonder est un peu la BD que Vatine aurait dû faire depuis longtemps (au vu de ses nombreuses illustrations de ce style) et donc une surprise inespérée.



Les séquences d’action aériennes sont nombreuses et très bien menées, assez crasseuses et souvent barbares avec le génial personnage de Scram, sorte de furie indestructible équipée d’un Jetpack, sautant d’avion en navire volant, échappant aux balles et emmenant les têtes de ses adversaires avec sa hache… Le format one-shot en quelques 200 pages ne permet malheureusement pas de développer beaucoup plus les personnages, l’univers ou de prendre plus de temps dans les séquences aériennes. Mais les auteurs proposent néanmoins un remarquable équilibre entre les scènes de dialogues, les intérieurs métalliques des navires et les plans larges aériens. Avec comme petite cerise qui semble anodine mais apporte une touche d’humanité, un cœur à cet album: le chien aviateur (que le dessinateur explique être inspiré de son propre chien disparu). Un toutou craquant qui fait de ce comic indépendant une œuvre efficace et touchante, une belle respiration dans la BD américaine.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Wild Blue Yonder : Les Aventuriers du ciel

Glénat Comics continue d'importer quelques pépites du catalogue IDW, "Wild Blue Wonder" part d'un postulat plutôt classique, dans un univers post-apocalyptique, l'humanité essaye de survivre avec des ressources de plus en plus limitées, une partie de la population survit difficilement sur terre, pendant que les plus chanceux vivent dans les cieux...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Wild Blue Yonder : Les Aventuriers du ciel

Je vous invite à embarquer sur l'Aurore et vous lancer dans l'aventure aérienne de Wild Blue Yonder, une belle surprise que nous propose Glénat dans sa colletion Comics.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Wild Blue Yonder : Les Aventuriers du ciel

Les scènes de combats sont sacrément dynamiques et l’intrigue mêlant un contexte familial tendu à une peinture dure d’une société en décrépitude est bien posée.
Lien : http://bdzoom.com/119378/com..
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The Cape : 1969

Il y a deux choses qui séduisent d’emblée sur la couverture de ce one-shot. Premièrement, le nom de Joe Hill, qui n’est pas uniquement le fils de Stephen King, mais également un auteur talentueux à qui l’on doit l’excellente série Locke & Key, également publiée chez Milady Graphics. Secondement, le nom de ce récit, qui rappelle inévitablement au bon souvenir de « The Cape », l’adaptation nominée aux Eisner Awards d’une nouvelle de Joe Hill par Jason Ciaramella (au scénario) et Zach Howard (au dessin).



Il faut cependant immédiatement rectifier le tir. Joe Hill, dont le nom orne en grand la couverture, n’est en effet pas vraiment impliqué dans cet album, qui n’est d’ailleurs pas la suite de « The Cape », mais une préquelle se déroulant en… 1969, comme le titre l’indique.



Suite au succès de son adaptation de la nouvelle de Joe Hill, Jason Ciaramella décide donc de nous plonger en pleine guerre du Viêtnam, en compagnie du capitaine Gordon Chase, qui n’est autre que le père d’Eric, le héros de « The Cape ». Le récit raconte sa capture par l’armée nord vietnamienne, ainsi que sa rencontre avec un surprenant vieillard doté de pouvoirs durant sa détention. Mêlant guerre du Viêtnam et fantastique, le récit sert surtout à nous dévoiler les origines de cette cape aux étranges pouvoirs et plonge le lecteur au sein d’un scénario finalement assez mince, qui joue pleinement la carte de l’action. À l’instar de « The Cape », l’histoire ne fait pas de concessions et sombre très vite dans une spirale de violence, mais sans jamais atteindre l’originalité et la profondeur de « The Cape ».



Visuellement, Nelson Daniel livre du très bon boulot. Proposant un dessin réaliste, il restitue parfaitement l’ambiance oppressante de cette jungle vietnamienne, tout en s’en donnant à cœur joie lors d’une seconde moitié d’album riche en scènes d’action spectaculaires.



Bref, une préquelle divertissante et rondement menée, mais pas forcément indispensable !
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The Cape

Une cape ne cache pas toujours un super-héros…



J’ai trouvé l’idée de la cape de l’enfance super intéressante. Elle peut donner le sentiment qu’à travers Eric, l’auteur va nous conter l’histoire d’un super héros, celle d’un jeune homme qui, après un grave accident, se relève et devient plus fort selon le célèbre précepte de Nietzsche « ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». On voit déjà se former dans sa tête des images des futurs sauvetages de notre héros en puissance. Cette impression est renforcée au tout début de l’album par les couleurs vives des illustrations et l’apparente bonhomie des personnages.



Mais très vite, on quitte le monde de l’enfance pour une ambiance plus froide et plus sombre. On se rappelle alors l’histoire de vengeance évoquée dans le résumé du livre. A cet égard, j’aurais préféré que l’éditeur n’en parle pas de manière à surprendre encore plus le lecteur. J’imagine néanmoins que cela a pu éviter la déception à certaines personnes en quête d’un album de super-héros plus classique, la cape pouvant être trompeuse.



De l’évolution du personnage …



Alors que les proches d’Eric semblent tracer leur chemin, son frère faisant de brillantes études avant de devenir médecin et sa copine devenant infirmière, on voit à l’inverse la vie de notre personnage stagner avant de se désagréger. Si après son accident qui s’est produit durant son enfance, Eric suscitait la sympathie ; adulte, il devient vite l’archétype du bon à rien qui finit par être quitté par sa petite-amie.



Cette séparation peut laisser craindre que notre personnage devienne complètement apathique alors que bien au contraire, il arrive à surprendre le lecteur par la rapidité et surtout la facilité avec laquelle il va tomber dans la haine, la violence et la froide brutalité.



Je ne peux pas exprimer toute ma pensée sans révéler certaines informations. Néanmoins, je peux dire qu’une fois dévoilée, la violence enfouie chez Eric m’a véritablement surprise voire choquée. Elle est en outre particulièrement bien mise en lumière, sans mauvais jeu de mots, par la mise en scène, les illustrations et toute l’atmosphère sombre qui s’en dégage.



En résumé, La Cape est un album qui m’a marquée notamment en raison de l’ambiance presque oppressante qu’ont su construire l’auteur et l’illustrateur. Le lecteur assiste impuissant si ce n’est médusé à l’évolution d’Eric, qui passe du type lambda, bien qu’un peu paumé dans la vie, à un être d’une extrême violence dénué de scrupules.



Cet album s’est révélé, d’une certaine manière, plutôt dérangeant mais je ne peux que vous inviter à vous laisser tenter même si par le sujet, il n’est pas à confier aux plus jeunes.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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The Cape

j'ai apprecier cet histoire de anti heros ...
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The Cape : 1969

The Cape 1969 s’avère être un prequel au comic The Cape, publié chez Milady Graphics. Alors The Cape, qu’est-ce que c’est ? À l’origine, c’est une nouvelle du romancier et scénariste (et, accessoirement, fils de Stephen King) Joe Hill, lisible en français dans le recueil Fantômes : Histoires Troubles (ou 20th Century Ghosts pour les lecteurs de V.O.). On y suit Éric, looser attentiste retourné vivre chez sa mère après sa rupture avec son premier et seul amour, qui remet la main sur une cape qu’il avait enfant, et qui lui permettait de voler. Il se dit alors qu’elle va lui permettre de corriger tous les travers que sa vie a pris jusqu’à présent.



La nouvelle s’est trouvée être adaptée en comics par le trio Jason Ciaramella – Zach Howard – Nelson Daniel avec succès, et leur a même valu une nomination aux Eisner Awards. Cette adaptation plutôt efficace, bien qu’un peu rapide, a su conserver la patte de Joe Hill tout en allant plus loin que la nouvelle, dans l’histoire comme dans la vengeance d’Éric (qui s’est décidé à corriger les gens qu’il croit responsables de ce qu’est devenue sa vie), tout en cernant parfaitement le personnage et nous le rendant à la fois attachant (il pourrait être chacun de nous) et effrayant.



Mais bien que Joe Hill soit le seul nom mentionné sur la couverture, celui-ci n’a plus grand-chose à voir avec The Cape 1969. Le trio à l’origine du précédent volume décide de s’écarter complètement de la nouvelle pour explorer les « évènements fondateurs » de The Cape, en suivant le père d’Éric en pleine guerre du Viêt-Nam, avec la promesse plus ou moins implicite d’en savoir plus sur l’origine de cette fameuse cape volante.



C’est un récit, narré par un Jason Ciaramella seul maître à bord, finalement très vite expédié qui nous est livré ici, puisque ce one-shot ne comporte que quatre numéros. Mais là où The Cape arrivait quand même à fournir mine de rien une épaisseur psychologique aux personnages (grâce à une cinquantaine de pages supplémentaires, il faut dire), il n’en est plus question pour 1969. L’histoire laisse très (trop) souvent place à l’action, certes très bien retranscrite par Nelson Daniel et Zach Howard, mais qui n’apporte pas grand-chose et peine même à dynamiser un scénario bien maigre.



On y retrouve pas mal de clichés du genre, y compris dans les dialogues parfois dignes de mauvaises séries B. Les personnages, à peine esquissés, sont tous unilatéraux. Et quand Ciaramella tente de nuancer le grand méchant chef du campement Viêt, il bâcle ça en deux cases sans mener sa réflexion jusqu’au bout.



De plus, les personnages semblent accepter bien vite l’élément fantastique amené par le sorcier, sans que cela suscite même la moindre réaction.



Quant aux révélations sur les « évènements fondateurs », le scénariste parvient à briser le charme mystérieux qui enveloppait la cape de la nouvelle et du premier comic. Le tout sans même donner d’explication réellement valable sur ces fameuses origines. Pour résumer, le lecteur devra se contenter d’un "Shut up, it's magic".



Mais Ciaramella va encore plus loin dans son travail de destruction du premier opus en faisant comprendre que le désir de vengeance des personnages et la violence qui en découle ne sont en fait dus qu’à la magie qui permet de voler et dont ils ne peuvent s’extraire, ôtant par là même toute la profondeur psychologique réaliste qui animait Éric dans The Cape, dédouanant en plus ce dernier et son père de leurs actes.



L’auteur glisse au milieu du volume une allusion aux évènements de The Cape en forme de clin d’œil pour ceux qui l’auraient déjà lu, en forme de teaser pour ceux qui ne se seraient pas encore penchés dessus ; mais de manière particulièrement maladroite, peu crédible, et même confusionnante quand on connaît l’opus précédent.



Le duo Daniel – Howard fonctionne néanmoins très bien et c’est sans doute l’un des seuls points positifs de cet ouvrage. Les dessins et la colorisation, dans la même tonalité que The Cape, sont donc plutôt réussis. Ils délivrent des pages propres, claires, parfois très cinématographique.



On regrettera cependant des visages souvent trop semblables et des décors dépouillés, ainsi qu’une baisse de niveau au fil des numéros, bien que pas assez importante pour être vraiment critiquable. Le découpage, sans grande originalité, n’est également pas très clair sur quelques cases lors de la capture de Chase et son acolyte et ainsi que lors de l’affrontement final.



Si on ajoute à tout cela le fait que Milady Graphics nous propose ce récit, uniquement composé de quatre numéros et d’une courte galerie d’illustrations qui n’apporte pas grand-chose d’intéressant, pour presque 18€, on ne voit vraiment plus trop l’intérêt d’un tel achat et d’une telle lecture.



Si The Cape avait été une bonne surprise, 1969 est loin de transformer l’essai et déçoit plus qu’autre chose.



Parfaitement dispensable.
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The Cape

he cape est l'histoire de deux frères que tout oppose. Alors que l'un est brillant chirurgien à qui tout semble réussir, l'autre, Eric, n'a rien. Suite à un tragique accident pendant son enfance, il souffre de douloureuses migraines. Il n'arrive pas à garder un boulot, et même sa grande histoire d'amour est laborieuse. il se rappelle de son enfance, de l'innocence de cette époque où tout semblait lui réussir et de cette cape qui, il en était sûr, lui avait donné de super pouvoirs. Quand il retombe sur cette cape, alors que tout semble perdu, il décide de se venger et part dans une vendetta sanglante. Le dessin reste assez classique pour un comic et le héro est, pour une fois, un méchant. On a un peu mal à comprendre comment il en est venu à haïr tellement le monde autour de lui, et on le prend difficilement en pitié. Une vie de regrets et d'échecs ont fait de lui un homme mauvais. Ce one-shot est donc violent, autant physiquement que psychologiquement (même on a vu pire).
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The Cape

The Cape est l'adaptation de Jason Ciaramelle et Zack Howard d'une nouvelle de Joe Hill, fils de l'illustre Stephen King et surtout auteur de quelques romans remarqués et de la série "Locke and Key". Une oeuvre sans compromis qui met du plomb dans l'aile au mythe du super-héros volant !
Lien : http://psychovision.net/bd/c..
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The Cape : 1969

Guerre du Vietnam, 1969. Le capitaine Chase est pilote d'hélicoptère dans l'armée américaine et se charge des évacuations de blessés sur le terrain mais lors d'une mission, son appareil est touché par l'ennemi et s'écrase dans la jungle vietnamienne. Tombant dans un piège, ses camarades et lui essaient de fuir sous les balles et Chase, fait prisonnier, va rencontrer un être étrange censé être un sorcier et doté d'étranges pouvoirs. Mais l'objectif principal de Chase est de rester vivant pour rentrer chez lui et retrouver sa femme et ses deux fils, même si le Viet-Cong en charge du camp et ex-américain, compte se débarrasser de lui après l'avoir torturé et humilié …

J'avais énormément aimé The cape, inspiré d'une nouvelle de Joe Hill et racontant comment une cape appartenant à un gamin, avait des pouvoirs particuliers grâce à un écusson des Marines américains, hérité du père disparu pendant la guerre du Vietnam. Avec ce nouvel album, on découvre les bases de l'histoire et comment cet écusson a acquis ses pouvoirs ainsi que ce qui s'est passé pendant la guerre pour le père des deux frères de The Cape. Forcément, il y a des similitudes dans le déroulement de certains évènements mais j'ai trouvé que c'était intéressant de découvrir ce qui s'était passé et on comprend alors mieux certains comportements des personnages de The Cape, éclairés d'une nouvelle lumière. Le dessin est typique des comics, un peu anguleux, très axé sur des ambiances de couleur, ici des tons marrons ou rouge, qui font aussi bien penser à la boue de la jungle vietnamienne qu'à des vieilles photos un peu passées. Si le début reste classique et est bien axé sur la guerre, l'histoire va vite basculer dans l'étrange et le fantastique et le personnage de Chase, qui m'est apparu au départ comme banal va devenir attachant puis ensuite ambigu, ce qui est d'autant plus passionnant. J'ai donc éprouvé le même plaisir de lecture qu'avec The cape, même si l'effet de surprise et de découverte n'était plus là, et j'ai trouvé que cet album complétait très bien l'histoire de cette cape, permettant même de réviser ses impressions sur les personnages de The cape car on comprend mieux ce qui s'est passé !
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The Cape : 1969

j'ai commencé par ce livre avant de lire the cape c'est peut-être là mon erreur, très très déçu, il ne se passe pas grand chose, le soi disant personnage bad ass est un peu creux bref j'espère que la série initiale est mieux. En plus je l'avais pris car je croyais que le merveilleux joe hill était le scénariste de ce préquel alors que non il sert de nom d'appel...

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The Cape : 1969

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Milady pour cette découverte.



Cette bande dessinée n'est pas la suite de The Cape mais son prequel. L'action se situe donc avant le premier opus. Allons-y pour un bond dans le passé. Alors qu'Éric et Nicky sont tout gosses et vivent avec leur mère aux États-Unis, leur père, Gordon Chase, est en mission dans la jungle du Vietnam. Tout bascule quand leur hélicoptère s'écrase sous les balles ennemies. Une immersion aussi soudaine que violente dans les horreurs de la guerre.



Fait prisonnier par un redoutable geôlier, il rencontre et va devoir affronter un individu étrange, une sorte de sorcier qui va définitivement changer son destin. Il ne doit son salut qu'à un indéniable instinct de survie et sans doute aussi à un certain goût pour la mort qui trouvera écho dans l'histoire familiale…



Cette prequel se révèle être une belle réussite. Jason Ciaramella est toujours au scénario, après avoir déjà adapté The Cape, inspirée de la nouvelle de Joe Hill, digne fils de son père Stephen King, et déjà à l'origine de la brillante série Locke & Key. L'occasion pour lui de nous offrir une plongée en apnée dans l'enfer de la guerre du Vietnam.



La magie se mêle au fantastique pour mieux nous révéler l'origine du « pouvoir » de la cape. Aucun temps mort, aucune redondance. Eric et Nicky, héros du premier, sont en arrière-plan mais sont bien présents. le lecteur se sent en terrain connu malgré le dépaysement total. Au final, amateur de comics ou non, un diptyque que je ne peux que vous conseiller.



The Cape 1969, où comment tout a commencé…




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The Cape

« Quand on jouait aux super-héros, mon frère et moi, je faisais toujours le méchant... Il en faut bien un. »



Tout commence, de manière anodine. Deux gamins, Eric et son cadet, Nicky, jouent aux super-héros. Les deux frères sont marqués par la « disparition » de leur père durant la guerre du Vietnam. Eric porte une cape qui, à ses yeux, est magique. Pas n’importe quelle cape bien sûr. La cape que sa mère lui a cousue à partir d’un vieux doudou. Elle l’a joliment agrémentée d’un bel éclair de feutrine rouge vif et d’un écusson des marines de son père disparu…



Quand subitement, le jeu bascule. Le drame est évité de justesse. Mais malgré les apparences, rien ne sera plus jamais vraiment comme avant. Eric va sombrer jusqu’au jour où, devenu adulte, il va retrouver sa fameuse cape. Et si cette cape était vraiment magique comme il le prétend ? Un nouvel horizon semble s’ouvrir à lui…



Un univers noir, des personnages sombres et l’importance du regard. Regard sur soi, regard des autres ; du noir, rien que du noir...



Une fois de plus, le talentueux et imaginatif Joe Hill, nous régale de son inventivité. Le scénario inspiré de sa nouvelle est machiavélique. Il sait à la fois, nous émouvoir, nous surprendre ou nous bluffer pour ensuite mieux nous glacer d’effroi.



The Cape de Joe Hill, plus qu’une cape, une sacrée claque !


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